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amitié homme/ femme, erreur ou privilège?

17 Mars 2013

AMITIÉ HOMME/FEMME... DANGER OU PRIVILÈGE?

L’amitié est une chose essentielle. Tout comme l’amour, elle est source de bonheur, mais à un autre niveau.

 
Combien de personnes se confient à leur meilleur(e) ami(e) alors qu’à la personne qui partage leur vie, elles préfèrent taire leurs inquiétudes? Une grosse moyenne. Alors quand l’ami(e) est de l’autre sexe, n’est-ce pas courir après les problèmes? Plus d’un conjoint(e) crierait haut et fort que j’ai raison, du moins ceux qui se sont fait jeter suite à cet étrange attachement. Pourquoi certaines personnes nous attirent plus que d’autres? Atomes crochus, intérêts communs, les heures passées à se côtoyer au boulot, une expérience triste, le voisinage, les choix sont multiples. Aucun n’est garant d’une belle complicité.

On doit se fier à nos antennes qui nous poussent irrémédiablement vers ce nouveau complice. Dans notre quotidien, si nous traversons une période difficile et qu’une autre personne vit la même chose ou qui s'en est sortie récemment, elle devient la mieux placée pour comprendre nos états d’âme. Et avant que vous ne vous insurgiez, cela ne mène pas automatiquement à une séparation, un divorce ou pire, à une vie extra-conjugale. Même si c’est une probabilité. Et j’insiste sur le DERNIER mot.

DES PREUVES! EN VOICI.

  • Elle possède son entreprise, qui est sise à l’intérieur d’une autre. Tous les jours, elle socialise avec le gérant de l’autre boutique. Il est plus jeune, beau garçon, très avenant, et surtout, démontre beaucoup d'affinités avec elle. Au fil du temps, leurs intérêts communs habitent leurs conversations, accentuent leurs aspirations. Leur amitié se développe. Constamment il la fait rire, l’amuse et l’encourage dans ses projets. Les deux admirent le potentiel de l’autre. Elle est en couple depuis longtemps, lui célibataire qui batifole aisément. Elle aurait pu tomber dans ses filets. Bien de ses proches auraient compris, et des demoiselles en auraient profité. Il est séduisant, tout le monde le trouve divertissant, serviable, respectueux et terriblement sexy. Mais elle le perçoit différemment. Un homme intelligent, intéressant qui ne la juge jamais, qui l’écoute et connaît ses ambitions. Il lui a avoué que des clients lui ont demandé s’il y avait quelque chose entre eux, tellement leur complicité transparaissait. Ils en ont ri. Leur retenue n’a jamais dévié. Pourquoi détruire ce qui est fort et profond pour une simple partie de jambes en l’air? De plus fragiles auraient flanché, pas eux. 

  • Elle chante dans un groupe de musique et son conjoint n’en fait pas partie. Les pratiques se font chez l’un des membres et le fun est toujours au rendez-vous. Elle est la plus jeune, mais le claviériste et le batteur sont dans le même groupe d’âge. En tant que soliste, elle s’acquitte également de l’animation des soirées. En plus de côtoyer des hommes tous les weekends, elle voyage en leur compagnie, car son conjoint ne suit pas le band. Ils se font confiance et c’est la clé. Tout est facile dans ce monde de musique et de party, surtout la séduction. Les déplacements sont nombreux, les arrivées se font souvent au lever du jour, les invitations ne manquent pas. Une fille qui se cherche un mec pour terminer la nuit n'a qu'à choisir. Les prétendants poussent comme des coquerelles. Et pour ses soupirants, les moments idéaux pour attaquer sont les intermissions. Alors que la chanteuse aspire à une petite pause tranquille, y’a toujours un Jules qui tente une approche directe. Les préjugés de la proie facile ont la couenne dure. Le pauvre, s’il savait combien il a tout faux sur son compte. Ses complices et amis la protègent. Chaque soir un musicien se fait passer pour son chum, l’accompagne au bar et l’attend à la sortie des toilettes. Il l’appelle ma chérie pour éteindre toute tentative de cruise. Cette amitié a fait ses preuves et jamais la demoiselle n’a été impliquée dans des situations compromettantes.  

  • Le Net, une autoroute où les amitiés virtuelles prennent vie en vitesse grand « V ». Éphémères chez plusieurs, banales chez d’autres, parfois il jaillit une lumière qui rapproche des inconnus. Celle-ci est source de complicité. Comme si elle réunissait des êtres qui devaient se retrouver. Cela peut survenir d'un échange insignifiant sur un mur et peu à peu se forgent des liens. 

  • Deux facebookiens qui sont en couple, oeuvrant dans un travail connexe, habitant des régions voisines, commentent sous un posting d'une amie commune. Les circonstances leur permettent de se rencontrer et c’est la confirmation. Dieu qu’ils ont du plaisir à se voir, à discuter,  à se côtoyer! Les courriels, les appels, les moments volés à travers leur horaire de fou deviennent des instants de bonheur pour eux. Les conjoints connaissent leurs affinités. Comme ils affichent ouvertement leurs liens et leurs rendez-vous, pas de quoi s’en faire. Et c’est encore ainsi. L’un fut contraint de s’éloigner pour son boulot, mais quand cela leur est possible, ils se téléphonent, s’informent, entretiennent leur amitié.  Un sentiment aussi sincère et solide, personne n’en viendrait à bout, pas même ces rumeurs comme quoi ils étaient amants. Ils en ont ri. La jalousie, les langues sales, comme aime dire un membre du duo, des ragots qui animent leurs conversations. Tant pis. Ils en font fi. Y’a autre chose à faire que de s’attarder sur des insignifiances. 

  • S’entraîner aussi tisse de lien. Comme la mode est à la performance, tout le monde veut être en forme, rester jeune, performer, se dépasser, suivre la vague. Les gyms regorgent de possibilités mais pour certains, d’opportunités. Les groupes sont mixtes, donc les dangers pour ceux qui en voient partout sont encore plus présents. Pourtant, entre une personne qui enseigne et celle qui suit la formation, des liens se construisent peu à peu. Il arrive que ceux-ci débordent de l’encadrement. Devrait-on fuir? Refuser l’intérêt commun en dehors du contexte sous prétexte que cela pourrait engendrer une ouverture vers, vers quoi au juste? Une amitié. Rien de plus. D’abord un mot gentil, des taquineries, puis des confidences et enfin, réaliser qu’on partage beaucoup de points de vue. EST-CE MAL? Le ou la partenaire n’aime pas l’entraînement. Ses loisirs se situent ailleurs. Prof et élève ont bien fait de s’écouter. Leur rapprochement en valait la peine. Y’a des gens qui ont vu là prétexte à inventer des sentiments autres qu'une complicité. Ils n’ont rien compris. 

  • J’ai une amie qui a, comme elle aime le nommer : un chum de brosse. Ça ne veut pas dire qu’elle lève le coude chaque fois qu’elle le rencontre. Tout simplement, elle aime s’asseoir avec lui, prendre un verre, un café, une liqueur, même, et discuter! Ils échangent sur divers thèmes, ont du fun. Qui ça dérange? Elle ne lui saute pas dessus, ne l’embrasse pas, elle sirote un truc en jasant. Comme elle le ferait avec une copine, sauf que cette copine n’a pas de seins, mais un truc de plus dans sa culotte. Et alors!? Encore une fois, les médisances. Pourtant, si un homosexuel se promène avec ses copines ou qu’une femme annonce qu’elle fait une sortie avec son ami gai, personne n'interprète leur relation en insinuant qu’ils couchent ensemble. C’est normal, ce gars n’aime pas le sexe avec les filles. Les préjugés ont le mérite d’être tenaces. Tellement ridicule.

Je ne suis pas naïve et je ne joue pas à l’autruche, y’a l’autre côté de la médaille. Celui qui a pourri la vie des biens des gens, qui a fait de multiples victimes d’amitié/amour, celui qui a semé de terribles discrodes. Malgré cela, je préfère me concentrer sur ce qui m'apparaît positif dans la vie. Être sincère, m’écouter, m'a ouvert de nouveaux horizons. Ce genre d’amitié «  hors normes » m’a menée sur des discussions géniales, enflammées, m’a montré que le sexe n’est pas le dénouement unique d’une relation homme/femme, qu’il existe autre chose de puissant, de platonique, d’encourageant, d’exceptionnel. On se sent privilégié de toucher le cœur d’un ami. Qu’il soit homme ou femme. Tant pis pour ceux qui ne comprennent pas, tant pis pour ceux qui n’y croient pas. Ils se privent d’intenses connexions.

De mon côté, j’ai de précieux compagnons masculins. Mon chum n’aime pas lire, s’intéresse peu à ce qui touche ce milieu. Il ne me barricade pas pour autant. Au contraire, il accepte que je m'épanouisse pour savourer ces opportunités avec des adeptes, avec des amis qui partagent ma passion, qui me suivent ou qui eux-mêmes circulent dans mon univers. En lisant mon texte, ils se reconnaîtront et souriront. Nos liens dépassent l’amour, c’est la simplicité, l’authenticité, l’admiration réciproque envers la personnalité de l’autre qui nous ont séduits. Ce genre de relation émerge du cœur, de plus loin encore. Notre amitié soude nos âmes par nos visions communes. J’ai un ami qui habite à l’autre bout de la terre; je pense souvent à lui. Nos valeurs profondes se rejoignent, peu importe où l’on se situe. Un privilège qui n’a pas de prix autre que celui de la sincérité. 

Si vous partagez une relation de ce genre, ne vous en privez jamais pour faire taire les mauvaises langues. De toute manière, de pires trouveront le moyen de déblatérer sur ce que vous êtes : différent, en dehors des normes. Vous les dérangez. Quand vous n’avez rien à cacher, renoncer serait leur concéder l'importance qu’ils ne méritent pas. Contentez-vous de l’accorder à ceux qui en sont dignes : vos amis exceptionnels, qu’ils soient hommes ou femmes, un(e) ami(e) vaut la peine qu’on se batte pour lui(elle).

Source: http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/amitié-homme-femme-danger-ou-privilège

TÉMOIN DE PHÉNOMÈNES ÉTRANGES?

17 Mars 2013

TÉMOIN DE PHÉNOMÈNES ÉTRANGES?

Fantômes, esprits, anges-gardiens, extra-terrestres. La liste est longue, mais la vraie question est: existent-ils? Mais aussi, que veulent-ils?


Quand on regarde un documentaire qui explore un de ces sujets, on ne peut demeurer insensible. Un clan réagit en traitant les membres de la distribution de crédules, tandis que d’autres éprouvent de l’empathie. Mais si on creuse un peu, si on va à la source, je suis convaincue que vous tous, un jour ou l’autre, avez soit vécu un truc du genre ou connaissez quelqu’un qui s’est retrouvé au milieu d’une histoire abracadabrante. Et des histoires, il en pleut. Je vous en relate quelques-unes que des proches m’ont racontées et certaines qui me sont arrivées.   

D’OÙ VENAIENT-ILS?

Notre aventure se déroule un vendredi soir, vers une heure du matin. En pleine forêt, sur des chemins peu fréquentés, à bord d’une camionnette, deux personnes reviennent d’une journée au chalet. Cette route, elles la connaissent par cœur. Depuis des années, elles l’empruntent presque toutes les semaines. Elles savent qu’elles ne rencontreront personne et ne sont pas pressées. De plus, c’est le milieu de la semaine. Alors qu’elles passent devant un espace où la nature est tissée serrée — pas d’habitations dans le coin, ni de campeurs, aucune âme humaine — une énorme lumière apparaît sur leur gauche, à travers les arbres. Et cette partie est ordinairement compressée d’épinettes. La source d’éclairage semble flotter. Le conducteur ralentit et se retourne vers sa partenaire, qui confirme l’avoir aussi remarquée. Alors qu’ils poursuivent leur trajet la lumière glisse entre les branches pour se fixer au milieu du chemin, derrière la voiture. Le chauffeur ralentit au point d’être presque arrêté. Dans le rétroviseur, l'éclat étrange est immobile.

Le chauffeur préfère s’éloigner. Inquiet, il avance avec prudence en continuant de regarder dans son champ de vision arrière. La situation commence à devenir inconfortable. Dès que le véhicule accélère, la lumière imite la cadence tout en conservant une certaine distance. Ce n’est pas naturel. L’effet fout les jetons. La passagère demande d’arrêter la voiture pour tirer les choses au clair, sinon voir de plus près pour comprendre. On lui refuse cette tentative insensée et le conducteur continue de rouler. Réplique de l'objet qui imite leur tempo.

Le cercle lumineux est de dimension assez importante, mais ne remplit pas la largeur du chemin. La matière couvre environ le tiers. La fille insiste, elle veut affronter ceux qui la talonnent, car elle est curieuse de nature, parfois trop téméraire selon son mari, qui la traite d’insouciante et se hâte. Même chose de la part du phénomène qui, encore une fois, change de cadence pour s’adapter au camion. Garder la tête froide devient ardu. Le conducteur se concentre sur la route cahoteuse pour atteindre une jonction plus passante. Il pèse sur le champignon. Au moment où il quitte l’espace boisé pour pénétrer en d’immenses champs de bleuets, les poursuivants s’évaporent comme par magie. Avec le cœur qui palpite, les fuyards ont arrêté leur véhicule une fois dans leur cour. Inutile de dire qu’ils ont très mal dormi.

JOUEUR DE TOURS

Lorsqu’ils ont acheté leur résidence, les futurs parents apprirent que l’ancien propriétaire y était mort. Incapable de se résigner à faire de l’hémodialyse le reste de ses jours, l’homme a renoncé et s’est envolé entre les murs de son foyer. Cela ne dérange pas les acheteurs. Surtout la femme, qui juge que cela donne une âme à leur maison. Elle s'y sent confortable, en aime l’atmosphère.

Très jeune, sa fille parle avec un compagnon imaginaire qu’elle dépeint comme un vieux monsieur gentil. En grandissant, la petite invite des amis à dormir chez elle. Certains s’y sentent bien, d’autres éprouvent de la difficulté à fermer l'œil. Ils prétendent se sentir observés. Ceux qui ont peur évitent de se faire réinviter à coucher. 

La mère trouve leur comportement excessif et s’en indiffère. Elle parle à l’invisible de temps en temps et le remercie de prendre soin de leur foyer. Elle songe même qu'il y a plusieurs entités qui les protègent. Un jour, elle tente une expérience et demande qu’on lui fasse signe pour qu’ils prouvent leur présence. Elle leur propose qu’ils laissent un truc dans un endroit inusité qu’elle ne peut manquer. Elle se couche. Le lendemain elle ne travaille pas et se retrouvere seule une partie de la journée. Elle se lève, déjeune, ramasse le tout et quand elle se retourne, son cadran traîne sur le comptoir de la cuisine. Ben voyons! Elle ne le sort jamais de sa chambre et ce matin, elle n’en avait pas usage. Aucune raison qu’il soit là alors que l’instant d’avant, il n’y était pas. Elle sourit et relance un autre défi.

Le soir, elle se couche tôt et par hasard, oublie de mettre ses bouchons. Sans eux, elle dort trop légèrement et ne récupère pas. Une musique forte la réveille brusquement. Elle s’assoit dans son lit. Croyant que sa fille est responsable et qu’elle a exagéré sur le volume, elle descend au sous-sol. Rien, le calme plat. Sa fille dort comme une bûche. La fanfare provient du salon. Devant l’appareil qu’elle est certaine d’avoir fermé, sa surprise monte d’un cran quand elle constate que le poste joue du country, un genre qu’elle n’écoute jamais. Une chaîne dont elle n'a jamais entendu parler brille sur l’écran. Elle décide de ne toucher à rien, juste de fermer l’engin, qui risque de réveiller son chum et le lendemain, elle s'informerait sur qui a changé de station

Au matin elle se lève, ouvre la radio : univers familier, animateur connu. Plus de traces du foutu poste de country. Quand elle raconte l’événement à sa fille, celle-ci est certaine que sa mère a rêvé. Fin de la discussion. Le soir, au repas, le père demande qui a ouvert la radio pendant la nuit et surtout, qui lui a cassé les oreilles avec du country?

PARLER AUX ANGES

Certains le font naturellement. D’autres en cachette. Moi j’y crois et je leur demande souvent de m’aider. Mais quand vous les invitez à vous envoyer un signe pour prouver qu’ils sont là, attendez-vous à n’importe quoi et surtout, soyez aux aguets.  

Une femme les prie de lui faire un coucou, une fois de temps en temps. Quand elle a le cafard ou qu’elle traverse des moments pénibles. Son oiseau favori est le jaseur des cèdres. On ne le retrouve pas partout, ni en tout temps. Pourtant, quand elle souhaite un bonjour significatif, contre toute logique, un jaseur débarque. Dans un arbre, le seul près d’un site d’observation juché dans les airs autour duquel on a dégagé la place pour amplifier la vue, l’oiseau espéré apparaît. Il se perche, attache son regard sur la femme pendant un moment. Calme, il s’égosille et s'envole.

En revenant du boulot, arrêtée un peu avant son entrée car la voirie effectue des travaux, elle patiente dans sa voiture. Le matin, elle a demandé un signe. En un rien de temps, un voilier de jaseurs entoure le véhicule. La garnison s’installe dans un feuillu aux branches dénudées et dès que la femme commence à s’engager dans sa cour pour se garer, les voltigeurs repartent.

Ils font signe de présence lorsqu’elle marche. En attendant à un feu rouge, elle en voit un qui se pose sur la rampe d’une maison, puis au-dessus de sa tête dans l’arbre où elle passe le coupe-herbe. En différents lieux, ces oiseaux débarquent d'on ne sait où.

HASARD OU AIDE INVISIBLE?

Quand on perd un truc, nous sommes plusieurs à invoquer Saint Antoine de Padoue. Celui qui retrouve tout. Je l’utilise tellement souvent qu’il est à la veille de m’envoyer une carte-cadeau pour un abonnement à vie. 

À la maison, ma fille perd ses choses constamment. Je lui répète de demander l’aide de vous savez qui. Et cela l’énerve, mais ça marche. Une fois, elle revient de l’école, cherche son cellulaire. Disparu. Branle-bas de combat, ici on fouille. Dans le sac à main, les poches du manteau, la chambre, le truc n’est nulle part. Je lui fais ma recommandation habituelle, qu’elle refuse. Trop orgueilleuse et surtout, trop en colère. Mais étrangement, quand moi je requiers de l’aide, on dirait qu’on me souffle la solution à l’oreille. Comme la demoiselle en colère s’entêtait à ne rien demander et qu’elle devenait insupportable, j’ai fait la requête à sa place. La réponse n’a pas tardé. « Va voir dans ta voiture, entre le siège passager et la porte ». D’abord elle refuse, puis se résigne, s’habile et revient et devinez quoi? Son cellulaire était bien là où je lui ai dit. Je ne vous raconterai pas toutes mes expériences avec ce personnage, j’en aurais trop à écrire. Toutefois, si jamais il m’aide à trouver la clé du succès littéraire, je promets de faire un blogue en son honneur. Il l’aura amplement mérité. 

*

Je pourrais continuer longtemps et sur bien d’autres thèmes. Cependant mon but est de vous sensibiliser à vous ouvrir si des choses « surnaturelles »  se produisent pour vous. Cela ne fait pas de vous un cinglé. Sinon, nous sommes une méchante gang dans le club. C’est vrai, parfois l’aventure peut se montrer délicate à aborder. Qui plus est, on ne le fait pas avec n’importe qui. Mais je vous promets, vous serez étonné de découvrir combien ont traversé ce genre de mésaventure, combien ne demandent qu’à partager leurs expériences étranges!

Enfin bref, tout ça pour vous dire que des phénomènes inexplicables, on en côtoie tous au cours de notre existence. Certains plus souvent qu’à leur tour, ou plus près, et celles-ci restent sources de questionnements. Mais elles sont toutes uniques et exceptionnelles. J’avoue que j’adore en jaser. Si vous avez le goût ou plutôt, le courage d’en parler à votre tour, je vous invite à laisser vos histoires sur mon blogue. Je les lirai avec une grande ouverture d’esprit. Une attitude dont la majorité des sceptiques sont dépourvus.

Personne ne sait vraiment ce qui se cache en haut, autour, ou plus près qu’on ne le croit. En ouvrant nos antennes, peut-être découvrirons-nous des secrets. Je vous concède que parfois, ça fait peur.

Au moins, l’expérience en vaut largement la peine. Pour en avoir vécues, je vous garantis qu’elles ouvrent de nouveaux horizons. Des perspectives inégalées à raconter autour d’un feu de camp.

Source: http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/témoin-de-phénomènes-étranges

TOUT LE MONDE MANQUE DE COUILLES

10 Février 2013

TOUT LE MONDE MANQUE DE COUILLES

Photo : Tony DeOliveira

Une expression qui est employée partout et qui en dit long. Pourquoi ce sujet cette semaine? Parce que j’en ai marre d’entendre les gens se plaindre sans arrêt, alors qu’aucun ne pose d’actions concrètes pour régler ce qui le contrarie.

 
 

Vous êtes invités dans un party. C’est inévitable, y’a toujours un Jo-Blo qui rechigne sur la musique, sur la salle ou sur le buffet. Pourtant, a-t-il participé à l’élaboration de l'événement? A-t-il pensé offrir son aide ou quelques conseils? Aurait-il fait mieux s’il avait mis la main à la pâte? Lorsque la dernière note se fera entendra, devant les membres du comité d’organisation, il deviendra mielleux. Pas d’allusions à ces jérémiades, il aura vécu une excellente soirée. Manque de couilles.

Combien de repas du midi où se réunissent des travailleurs qui se plaignent de leur salaire, de leur horaire, de leurs conditions! En public, ils partagent le même avis. « Ça n’a pas de sens, il faut faire quelque chose, ça ne peut plus durer. » Ils se sentent prêts à affronter le monde et c’est à qui criera le plus fort. Que se passe-t-il quand arrive le temps de négocier avec l’employeur? Mutisme général. Manque de couilles. Comme s’ils craignaient que le patron montre ses crocs. C’est vrai, y’a des boss qui mordent plus fort que d’autres. Mais si personne ne réagit, les travailleurs ne seront pas plus avancés. Ils servent à quoi, ces petits bijoux qu’on leur a attribués?

Vous avez sûrement entendu parler ou été témoin de l’attitude des jeunes quand ils sont en gang. Ils perdent le sens des valeurs, se transforment en crétins finis. Les pires sont ceux qui se prennent pour des durs. Faire preuve de violence verbale ou physique devant leurs pots les amuse. Ça leur procure le sentiment d’être importants, d’être des hommes. Après tout, qui pourrait leur faire face? Mais isolez-en un. N’importe lequel. Son courage fondra comme neige au soleil. Le petit baveux se transformera en poule mouillée. Lui aussi manquera de couilles.

Qui n’a jamais entendu un proche redire pour la Xième fois qu’il détestait son travail? Qui l’empêche d’en chercher un autre? Personne ne peut le faire à sa place et nul ne lui offrira la job de rêve sur un plateau. Non, ce n’est pas évident, il faut faire des sacrifices mais si on s’en donne la peine, le positif qui en ressort vaut à lui seul son pesant d’or. Pour l’avoir expérimenté récemment, ça demande des couilles. Et y’a des moments où on se sent serrés dans nos culottes.

Y’a aussi ces couples qui battent de l’aile et qui s’accrochent, de peur de diminuer leur train de vie. Réveillez-vous, nom de Dieu! Leurs prétextes se ressemblent tous : les enfants, la famille, la maison, bla bla bla. Le bonheur de vos enfants n’en souffrira, pas car au lieu de vivre dans une atmosphère tendue, ils vont côtoyer des parents plus zen. La famille, ce n’est pas elle qui partage la vie d’une personne qu’elle ne supporte plus, qui dort avec un conjoint pour lequel elle n’éprouve aucune attirance. Le choix est clair, non? Votre maison est grande, belle, luxueuse, mais vous n’y êtes plus heureux. La paraître compte-t-il plus que votre équilibre mental ou que vos sentiments? Encore des manques de couilles!

DES EXEMPLES QUI TOUCHENT LA GÉNÉRALITÉ

À l’hôpital… l’endroit idéal pour les doléances. Y’a rien d’amusant à poireauter pendant 10, voire même 15 h. Surtout quand vous éprouvez de la douleur et que votre patience est au niveau zéro. Mais que fait-on pour remédier à ce système qui dégringole? On accepte d’être les otages d’une classe de privilégiés qui ont plus peur de la fin du monde que de la fin du mois. Il me semble qu’à la base, devenir docteur ou infirmier visait à aider les gens qui souffraient, pas à s’enrichir sur leur dos. Encore une fois, ni les usagers, ni le gouvernement n’agissent. On se plaint, mais aucun ne propose de solutions, de peur de froisser ceux qui manœuvrent le bistouri. Manque de couilles!


Parlons d’Hydro-Québec. Un service dont personne ne peut se passer. Les augmentations sont source de mécontentement dans tous les foyers. Les gens sont outrés, peinent à suivre le rythme de la machine à sous qui les siphonne. Que font-ils pour remédier à la situation? Rien. Ils ne peuvent même pas compter sur leurs élus. Impossible que notre gouvernement leur prête main forte. Nos dirigeants sont trop occupés à s’enrichir sur le dos des contribuables. Au lieu de s’apitoyer sur leur sort, les abonnés devraient chercher des solutions de masse. Mais que font-ils à part se plaindre? Manque de couilles!

On pourrait ajouter à la liste, les clients de Vidéotron qui doivent absorber les augmentations. Ils chialent, mais continuent d'utiliser les services. Même chose chez les milliers d’accros qui possèdent un cellulaire. Ils traitent toutes les compagnies de voleuses, mais se ruent pour changer d’appareil dès que les nouveautés débarquent. Manque de couilles, manque de couilles, manque de couilles!

En conclusion, nous sommes un peuple de grandes gueules, pour ne pas dire de peureux. Pourtant, en comparaison d’ailleurs, nous avons de multiples possibilités. La liberté d’expression est tolérée jusqu’à une certaine mesure, mais suffisamment pour se débattre et faire valoir nos droits, nos opinions, nos désirs. Ici, personne ne vous tranchera la main si vous osez poser des gestes sensés qui visent à améliorer votre quotidien. Pas plus votre ex que votre famille. Aucun employeur ne vous coupera la langue si vous demandez une augmentation. Aucun ami ne vous reprochera votre aide si vous avez de bonnes idées. Alors pourquoi continuons-nous d'agir en mauviette?

La bravoure ne s’achète pas et chez beaucoup, elle n’est pas instinctive, mais quand on arrive à l’apprivoiser, à réagir intelligemment au lieu de se plaindre, on perçoit un changement significatif dans notre entourage. Une grande fierté nous habite. Soyons braves et non baveux. L’attitude fait la différence. Si l’une vous apporte de l’attention momentanée, l’autre vous ouvre des perspectives insoupçonnées.

Vous pouvez continuer à manquer de couilles ou bien prendre votre courage à deux mains.  C’est impératif pour jouir d’une vie meilleure.  À la longue, les grandes gueules nous tombent sur les nerfs, tandis que ceux qui agissent conquièrent notre admiration. Faisons comme eux et retrouvons la force de réagir concrètement au lieu de nous comporter comme des « couillons ».  

Source: la métropole .com  

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/tout-le-monde-manque-de-couilles

CHALEUR HUMAINE À LA BAISSE

1 Février 2013

CHALEUR HUMAINE TEMPÉRATURE À LA BAISSE

Y’a pas que la température qui nous gèle le moral ces temps-ci, la froideur des gens aussi…

 

 

Les horaires de fous, on connaît ça. Les obligations qui nous tiennent par les couilles également, mais là, y’a des limites à fuir les contacts. C’est quoi cette excuse bidon : « Pas le temps! » Pas le temps pour quoi? Pas le temps de dire merci, pas le temps d’une petite tape amicale, pas le temps d’écouter… pas le temps de respirer, pas le temps de prendre le temps. M'enfin, merde!

On joue à quoi là? Est-ce le genre de société que les hommes veulent instaurer : vivre pour amasser le plus possible en oubliant d’être humain… en oubliant de ressentir? Si c’est cela, autant m’isoler dans un coin perdu avec ma famille pour les serrer dans mes bras quand ça me tente et au pire, enlacer une fleur, un arbre, un animal qui lui, ne me servira pas un foutu : « Pas le temps! » 

Hormis dans les salons mortuaires où des proches s’enlacent, quand apercevez-vous des personnes se faire un câlin pour le simple plaisir de montrer leur attachement, pour se motiver ou juste comme ça? Gestes de plus en plus rares. Pourtant, les touchers humains sont essentiels. Ils nous différencient des machines.

Dans l’autobus, les gens sont entassés,  la promiscuité est inévitable. Mais regardez-les quand ils redescendent, ils fuient les contacts. S’ils pouvaient passer sous un désinfectant automatique avant de poursuivre leur route, ils s’y rueraient comme des désaxés.

Eh! Réveillez-vous! La peste ne se propage pas en sautant d’une veste à l’autre, ni par une poignée de main et encore moins avec un sourire, un bonjour ou un merci. Et cette maladie, comme bien d’autres, ne court pas les rues. Peut-être craignez-vous d’attraper le handicap de cette pauvre fille en fauteuil roulant ou pire, de vous retrouver avec cet énorme bouton sur le front que vous avez remarqué dans le visage du gars assis au fond? Fiouf! Vous l’avez échappé belle.  

Non, mais… avouez que c’est n’importe quoi, cette manière de se conduire.

Même les animaux font preuve de chaleur envers leurs semblables. Alors comment se fait-il que la race dite supérieure agisse en bloc de glace? Les gens sont soi pressés, trop gênés ou pire, ils jugent les démonstrations affectives passées mode. PASSÉES MODE! Quelle tristesse! Le côté humain qui nous est propre, qui nous rend spécial, qui nous permet d’aimer, d’apprécier, de rire, de pleurer, de sentir battre notre cœur serait obsolète! Je refuse catégoriquement.

Personne ne vous a jamais encouragé quand vous étiez jeune? Rappelle-vous cet enseignant qui vous félicitait ou ce voisin qui riait de vos exploits, ou encore de votre mère qui glissait sa main sur votre tête sans raison. Sinon, souvenez-vous des fois où vous avez eu conscience de ceux qui profitaient d’un câlin ou d’un geste tendre que vous auriez aimé recevoir à votre tour. Il n’est pas trop tard. Servez ce cocktail de chaleur humaine dans votre entourage et je vous promets qu’il finira par rebondir vers vous.

Je me confesse, je suis très démonstrative. Sans doute que cela énerve certains. Mais je m’en fous. Je vais continuer autant que possible. J’ai éduqué ma fille afin que jamais elle ne se transforme en bloc de glace. Parfois sa timidité remonte, mais je l’encourage. Mon chum est plus réservé, mais il fait de gros efforts. L'accolade entre amis sur l’heure de notre départ après une soirée est devenue naturel. Il ne recule pas, il a compris l'importance du message.

Dans ma famille, je suis sans doute la plus « toucheuse ». J’adore arriver derrière une personne que j’aime, lui prendre le bras, l’embrasser sur la joue. Ma filleule a 19 ans et lui relever les cheveux pour un bisou sur sa nuque se produit encore. Un geste que je répète avec ma fille tellement souvent qu’elle n’en fait plus de cas. Au début, son chum trouvait cela drôle. Je le devinais dans son regard.

Croiser une personne que l'on n'a pas vue depuis longtemps, n’est-ce pas un signe de respect que de la prendre dans nos bras ou de lui faire la bise? Y’aura pas de traumatisme, sinon celui d’avoir échangé un moment qui réchauffe l’atmosphère.

Devrais-je renoncer à ce bonheur parce que c’est mal vu, parce que les démonstrations indisposent? Je n’ai tué personne, à ce que je sache. Et pas de contamination même si j’aurais apprécié propager une dose de chaleur humaine. Hélas! On ne décide pas qui en est pourvu et qui a éteint son thermostat. Pourtant existent des tas d’individus qui ont une soif terrible de chaleur humaine. Ils donneraient la lune pour en partager de temps en temps. Par hasard, je suis tombée sur un documentaire qui parlait d’un couple qui instaurait des soirées « câlins ». Ça m’a semblé bizarre, alors j’ai écouté pour comprendre le concept.

Les participants arrivent avec des vêtements dans lesquels ils se sentent à l’aise et débarquent dans une pièce remplie de coussins et de couvertures. Le but est de partager, de se toucher, toujours dans le respect et jamais en des gestes sexuels. Les discussions n’ont pas de thème établi, sinon leurs besoins d’une escale en compagnie d’individus sans tabous. Une période de relaxation clôt la soirée. Tous s’allongent et se blottissent en se jouant dans les cheveux, en se caressant les bras, les mains, le visage. Selon les commentaires des participants, l’expérience recharge leurs batteries. Beaucoup se réinscrivent. Cela m’a fait réaliser que le phénomène d'insensibilité est encore plus rependu que je ne l’imaginais.

Je ne sais pas dans quelles perspectives d’avenir vous rêvez de vivre. Souhaitez-vous y laisser votre trace? Comme je constate, beaucoup n'en laisseront aucune, car le froid l’aura effacée à jamais. Qui a envie de se remémorer celui qui ne leur a jamais adressé la parole? Qui se rappellera du voisin, du confrère qui n’a jamais construit de liens autres que la promiscuité obligée? Qui voudra louanger ces cœurs de pierre qui traversaient leur quotidien?

Je me souviendrai de ceux qui m’ont permis de me sentir pleine de vie, ceux qui m’ont marquée par leur gentillesse, leur écoute, leurs sourires, leurs maladresses, leur simplicité, leur authenticité, ceux qui exploitent tous les jours ce bien précieux qu’est la chaleur humaine.

Une petite dose, ça vous dit?!

SOURCE: http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/chaleur-humaine-température-à-la-baisse

MAIGRIR, QUEL CALVAIRE!

1 Février 2013

MAIGRIR, QUEL CALVAIRE!

De toutes les expériences de sevrage, maigrir est la pire de toutes. Si on compare avec les autres de la liste : arrêter de fumer est ardu, mais quand on est décidé, il semble que cela aboutit à des résultats pas trop déstabilisants.

 
 

Diminuer sa consommation d’alcool aussi, mais rationner ses portions de nourriture, c’est une autre affaire. Un véritable calvaire! Selon ces candidats au régime, ils vivent constamment avec l’impression de crever de faim. Ça donne vite le goût d’abandonner. Partir de 3000 calories par jour, voire même plus pour descendre à 1200 ou 1500 pour les plus chanceux, ce n’est pas une transition facile. Y’a des espaces vides qui s’éveillent dans notre corps. Surtout ceux qui en ont de plus volumineux.

Comment se battre avec toutes ces pubs qui nous bombardent de messages subliminaux? Radio, télé, journaux, magazines, même les mastodontes des transports en commun affichent des produits de convoitise. Quand ce n’est pas sur les coins de rues qu’un aliment que l’on affectionne nous envoie un clin œil tentateur. Y’a de quoi perdre les pédales! Et c’est sans oublier plusieurs chaînes qui se spécialisent en émissions de cuisine. C’est facile de se laisser captiver par une recette. Surtout quand on est gourmand, du genre qui aime découvrir des saveurs inconnues et qui, devant la nouveauté, se met automatiquement à saliver.

Manger, c’est le fun! Manger, ça réconforte… manger, c’est un plaisir qui devrait nous rassurer et non nous faire sentir mal dans notre peau.

Bon, je vous l’accorde, il faut se parler, se contrôler. Mais franchement! Quand vous constatez que le fast food coûte moins cher que les produits santé, je comprends certains de faire le choix facile pour leur portefeuille. En plus, les « cochonneries » ont la fonction de nous emplir très vite. On se sent bourré et le sentiment de satisfaction monte en flèche. Il redescend à fond de train quand on grimpe sur la balance. La culpabilité pèse lourd sur l’estomac.

Quand je passe près d’un resto minute et que des effluves viennent me titiller les narines, je dois lutter pour ne pas me ruer vers l’appel de mes sens… « Rien que cette fois! »

Même chose quand je fais un saut au Club Price et que je paie. Les caisses sont souvent situées à côté de la restauration. C’est cruel, non?! Ou. au contraire, c’est du marketing d’experts. On succombe une fois, deux, trois et tous nos efforts tombent en poussière. Autant se bouger les narines. On aura l’air idiot mais au moins, on ne se remplira pas le ventre de malbouffe.

SE PRENDRE EN MAIN

La première fois que j’ai décidé de m’y mettre sérieusement, c’est suite à un commentaire d’un client qui a manqué de tact, mais qui m’a fourni le déclencheur pour mon réveil. Je l’avais servi quelques jours plus tôt et alors qu’il revenait conclure la vente et ne m’apercevait nulle part sur le plancher, il a demandé : « Je voudrais voir la petite blonde grassette. » OUCH! Un direct. Quand j’ai entendu ce qualificatif, ça m’a renversée. Après deux grandes inspirations, j’ai fait comme si de rien n'était. Mais le soir, devant le miroir, j’ai procédé à une introspection décisive. Le lendemain, j’amorçais mon premier régime. Qui s’est prolongé.

Des années après, suite à mon accouchement, je rentrais dans mes vêtements. J’étais fière de ma performance mais peu de temps après, j’ai lancé mon entreprise. Un changement radical dans ma vie. Mes horaires ont chamboulé mon quotidien. J’ai négligé mes saines habitudes et mes résolutions ont fondu. Quelle déception ce jour où mon reflet m’a fait des grimaces et m’a quasi tourné le dos. Cet instant m’a contraint à me secouer pour me réapproprier ma vie. Cette fois, j’ai réalisé que les excès ne devraient plus diriger mes projets. Que si j’aspirais à savourer un avenir en santé, je devrais me résigner à une diète le reste de mes jours. Ouf! Ça fait long, mais bon, c’est un choix que j’ai fini par adopter. Même s’il n’est pas facile et que je me permets de déroger une fois de temps en temps,  je ne suis pas une machine insensible. Se gâter encourage aussi. Pas trop, il ne faut pas abuser.

QUELQUES TRUCS QUE J’AI ADOPTÉS :

  • Je me sers dans une assiette plus petite. La deuxième du service, pas celle à café… tout de même. Mais quand je regarde mon plat rempli d’aliments, je trompe mon cerveau. Le déjouer est devenu une seconde nature! Il croit avoir une ration énorme. Je souris de ma stratégie.
  • Comme Monsieur Cerveau prend au moins vingt minutes avant de comprendre qu’il n’a plus faim, je mange lentement.
  • Je bois beaucoup d’eau avant et pendant le repas.
  • Je me nourris souvent, voire 5 ou six fois par jours, mais en portion réduite. Ça se résume à : un petit déjeuner, une collation en avant-midi, un dîner, une collation vers le milieu de la journée, un souper et un en-cas dans la soirée. Vous voyez, les collations sont aussi essentielles que les repas. Elles m’assurent un équilibre et m’évitent de tomber dans le frigo parce que mon corps crie famine. Ainsi, aux heures de repas, le nombre de calories reste raisonnable. 

Ces moyens simples fonctionnent depuis plusieurs années. Depuis deux ans, mon chum a adopté mon hygiène de vie. Il a perdu 5 trous de ceintures. La preuve que c’est possible. Et il ne se prive pas d’un dessert à l’occasion. Sauf que les deuxièmes portions sont interdites. Lui a conservé les portions d’avant. Ce sont les aliments qui changent en proportion. Beaucoup de légumes, un peu de féculents et de la viande en ration santé, voilà ce qui complète nos assiettes.

Les fêtes se terminent à peine et plusieurs ont remarqué des petits bourrelets dans leurs vêtements, quand ce n’est pas l’image dans le miroir qui leur est littéralement rentré dedans. C’est pourquoi je vous suggère de réfléchir. Oui, maigrir est un véritable calvaire. Encore pire que tout ce que vous imaginez. Pour la majorité - j’exclus ceux qui s’empiffrent de tout ce qu’ils veulent sans prendre une once (des extraterrestres, selon moi) - savoir que le régime nous guette à jamais n’est pas très stimulant. Ni se faire à l’idée de tourner le dos aux orgies de nourriture, car cela va vous exiger de terribles efforts, mais dans le fond, manger sainement, ce n’est pas désagréable. On y prend goût. Je peux vous assurer que lorsque je reçois, mes invités sont toujours ravis, me demandent mes recettes. Ce genre de réaction parle toute seule, non?!

On ne va pas se mentir entre amis, maigrir… on déteste! Les sacrifices, ça nous pue au nez. Mais se traîner la patte et manquer d’énergie est encore pire. Ne pas avoir la chance de voir grandir nos enfants ou nos petits enfants peut s’avérer des raisons suffisantes pour nous inciter à adopter de bonnes habitudes. Donnez l’exemple et un jour, on vous remerciera. Quel enfant ne rêve pas d’un parent en forme avec qui il pourra profiter de moments privilégiés et construire des projets communs?

À vous de choisir, si l’avenir vous tente assez pour vous battre ou si vous préférez abandonner et trahir votre organisme. Si vous ne prenez pas soin de vous, qui le fera pour vous? Après tout, votre corps est le seul véhicule que vous n’échangerez jamais au cours de votre vie et il ne vient avec aucune garantie. C’est à vous de l’entretenir pour qu’il puisse rouler le plus longtemps possible. On fait le plein avec du super ou on fait sauter le moteur avec du sucre? C’est selon!

SOURCE: http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/maigrir-quel-calvaire

UN BILLET D'AVION À MOINS DE $50.00

1 Février 2013

UN BILLET D’AVION À MOINS DE 50$?

Voyager est un rêve que nous faisons tous un jour ou l’autre. Et les destinations ne manquent pas…

 

Que se soit Paris, Milan, Venise, Rome ou le désir d’escalader le mont Everest, de voguer dans la Méditerranée ou de se baigner avec les dauphins, il y a autant de choix qu’il existe de personnes. Et plus encore, car aucun ne se contente d’un itinéraire. Mais comment faire quand notre budget ne nous le permet pas? Comment visiter ces coins paradisiaques et goûter aux plaisirs de la découverte, du dépaysement, de l’escapade et s’absorber de l’atmosphère d’horizons lointains?

C’est très simple… Grâce aux auteurs, grâce à la magie de leur plume.

Vous doutez toujours?! Gangs de septiques.

Si vous êtes amateurs de lecture ou sous le point de le devenir grâce à ce texte, vous savez pertinemment que certains livres nous enfièvrent. On s’imprègne du regard du narrateur, quand ce n'est pas de celui des autres personnages. Rarement, le voyage se situe en un seul endroit. Au contraire, l’histoire nous transporte partout. Dans des aventures tumultueuses, remplies de bouleversements qui nous donnent le goût d’en découvrir davantage, de plonger en des contrées inconnues et parfois connues pour ceux qui se souviennent des lieux mentionnés par l’auteur.

N’est-ce pas là un moyen infaillible de s'envoler? Pas de bagages à trimballer, pas de douanes à affronter ni de mauvaises surprises par des caprices de dame nature. Si on le souhaite, à tout moment on peut mettre son aventure sur pose, vaquer à ses occupations, se faire une petite tasse de thé et reprendre exactement là où nous en étions. Et lorsque l'expédition devient trop captivante, on l’absorbe d’un seul jet, quand ce n’est pas pour y revenir quelques mois plus tard.

TROUVEZ-MOI UNE COMPAGNIE D’AVIATION QUI VOUS EN OFFRE AUTANT ET À SI BON PRIX

Dans ces voyages, vous siégerez toujours en première classe. Couverture sur vos jambes comprise si vous en avez envie. Vous pouvez recycler ce billet d’avion aussi souvent que vous le souhaitez. Prêtez-le et personne ne dira mot, sauf celui qui profitera à son tour de votre itinéraire et avec qui vous pourrez échanger pendant des heures. Ce billet est disponible à toute heure. N’a aucune date d’échéance. Se réutilise à vie si vous en éprouvez le désir. Se glisse même dans vos bagages pour apprécier une seconde odyssée alors que vous êtes déjà les deux pieds dans un vrai pays étranger. Ça devient simple d’offrir ce genre de billet pour une dépense ridicule et faire plaisir à un proche qui adore lire. Il s'évadera à vos frais sans que cela ne vous coûte la peau des fesses. N’est-ce pas merveilleux?!

J’ai découvert la lecture très jeune et j'ai eu la piqûre dès les premières pages. Et le mot piqûre est faible dans mon cas. J'ai avalé des montagnes de bouquins. On devait presque me les arracher des mains pour que je fasse autre chose. Me sentir rassasiée me paraissait impossible et c'est encore ainsi. Grâce à cette passion,  j’ai accumulé un bagage incomparable que je chéris aujourd’hui. Combien de fois je me suis vue dans la peau du héros! Cela me permettait de mettre mon quotidien sur la glace pour habiter celui d’un autre. Cela m’offrait des périodes d’accalmie, me libérait de mes préoccupations, m’obligeait à faire abstraction de ce qui m’entourait.

J’ai visité des centaines de pays, j’ai traversé des mondes incroyables et me suis battue aux côtés de grands chevaliers. J’ai affronté des monstres et pleuré sur le sort de pauvres victimes qui m’ont donné le courage de passer à travers mes soucis, qui étaient bien minces en comparaison des leurs. Ils m’ont ouvert les yeux sur de dures réalités et m’ont émue aux larmes en d’autres situations. Ces voyages nés de la plume de magiciens des mots m’ont permis de grandir, d’évoluer, de rire, de m’horrifier, m’ont réconfortée, poussée à me dépasser, insufflé des rêves et des solutions inattendues, m’ont accueillie là où les étrangers posaient le pied pour la première fois.

Mais surtout… Ces billets d’avion m’ont insufflé le goût de l'aventure et le désir de contaminer les autres.

J’écris, vous le savez tous. Pas que sur ce blogue, mais aussi des romans : La rédemption de l'ange et Parfum d'enfance. Et je vous promets que je n’ai pas l’intention de m’arrêter malgré les embûches. Lorsque des jeunes me disent qu’ils ont découvert la lecture grâce à mes livres ou grâce à des auteurs dont j’ai venté les mérites, je ressens une grande fierté. Je leur parle alors de séries, j’aborde des thèmes qui risqueraient de surprendre ceux qui boudent l’univers littéraire. Car un livre c’est la liberté, c’est du bonheur, c’est l’avenir.

La lecture, c’est un billet d’avion à moins de 50$.

À quand votre prochaine escapade? Et cette fois, où poserez-vous vos pénates? J’espère qu’on se croisera un de ces quatre pour échanger sur le sujet. Y’a beaucoup, beaucoup à dire.

Mon vol décolle dans trois, d’eux, un! BON VOYAGE!

SOURCE: http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/un-billet-d-avion-à-moins-de-50

L'INDIFFÉRENCE, ÇA FAIT MAL EN CRISSE

15 Janvier 2013

L’INDIFFÉRENCE, ÇA FAIT MAL EN CRISSE!

Photo : extrasist0le, DeviantArt

Si l’homme est né pour mourir seul il a le droit de vivre bien accompagné. Une leçon que bien des gens ont oubliée.

 Beaucoup sont aux prises avec une vie d’indifférence et de silence. Ils se sentent invisibles et leur existence devient de plus en plus lourde. Imaginez dans quel état d’esprit ils ont traversé les dernières fêtes. Sûrement pas avec le sourire aux lèvres. Sinon, il sonnait faux. Lorsque j’entends ce dicton : ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, je pense à eux qui normalement devraient se classer dans la catégorie des surhommes, pourtant. Leurs souffrances n’ont pas d’égal.

PLUSIEURS FACTEURS ILLUSTRENT CRUELLEMENT L’INDIFFÉRENCE

  • Ces passants qui ne baissent plus les yeux devant la misère, devant ceux qui souffrent qui se sentent seuls, rejetés. 
  • Ceux qui enjambent un itinérant à moins 35 degrés Celsius sans le moindre pincement au cœur.
  • Ceux qui empruntent un chemin à proximité d'une victime qui se fait tabasser sans même lever le petit doigt.
  • Et que dire de cette adolescente oubliée dans un coin après un viol, dont les parents s’indiffèrent qu’elle rentre coucher ou non et surtout dans quel état.  Après tout : « La vie est cruelle et on n’a pas que cela à faire », me répondrait cette catégorie.
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Ces tableaux ne sont pas très flatteurs, pourtant ils reflètent la réalité de milliers de laissés- pour-compte.

Combien errent dans les couloirs de leur école ou de leur travail sans recevoir un seul mot gentil de la journée, de la semaine, de l’année? Des tas.

Combien vont rentrer chez eux pour se faire accueillir par ce silence qui les étouffe?  Encore des tas.

Combien résistent à l’appel du froid éternel en s’accrochant à un mince filet d’espoir qui ne les visitera sans doute jamais? Des centaines.

Combien se sentent inutiles et continuent de déambuler, car ils aspirent à être remarqués par un tiers? Peu importe par qui, par une personne qui leur demandera comment ils vont ou juste qui leur offrira de passer un moment avec eux?

Combien d’élèves un tant soit peu différents se font malmener? Est-ce de l’indifférence puisqu’on s’occupe d’eux en les humiliant? La pire indifférence de toutes, car personne n’agit pour les sortir du pétrin. Au contraire! La foule grossit pour encourager le ou les malfrats à intensifier leurs démonstrations de domination. Après ce terrible incident ne restera personne pour se soucier de l’état d’esprit de la victime, qui devra retourner à son univers en traînant son boulet, quand ce n’est pas le fardeau de vivre dans la peur qu’on les remarque dans le but de leur imposer davantage de souffrances, alors que leur âme est fissurée de partout.

Combien de mères, dont le conjoint a foutu le camp et qui se retrouvent seules avec les problèmes de subsistance sur les bras et qui ne demanderaient qu’un peu de répit, souffrent en silence. Elles n’ont plus que le vide comme confident. Si par cruauté du destin leur détresse se transforme en dépression ou en mal d'exister, on les juge, on leur tourne le dos, on les rejette. On s’indiffère de leur état d’esprit. 

Lorsque la chance et le bonheur nous sourient, ça ne veut pas dire que c’est la même chose partout.  Le confort et la réussite occultent bien des réalités.

Le taux de suicide est en hausse et ce n’est pas demain qu’il chutera. Il grimpe avec le prix du pétrole! Les gestes insensés de parents au bout du rouleau éclaboussent les journaux. Les gens crient au scandale et avec raison, mais encore une fois, que faisons-nous pour aider ces personnes aux prises avec l’indifférence? Presque rien ou pas assez.

Le genre humain a-t-il perdu l’écoute?

La société est-elle devenue aveugle?

L’individualisme a-t-il envahi et tari la source du mot : empathie?

Certains jours, c’est normal pour tout le monde de filer tout croche, de se sentir mal dans sa peau ou incompris et de ne pas avoir envie de voir ou d’entendre les problèmes des autres.  Mais quand cette attitude devient une ligne de conduite, je crie : « Réveillez-vous! »

Oui, ce serait l’idéal si tous pouvaient vivre heureux, si tout le monde avait la santé, un bon travail,  des amis, une famille… mais ce paradis n’existe pas. Alors pourquoi ne pas apaiser l’enfer du clan des oubliés par de simples gestes? Dites bonjour, merci, souriez-leur, tendez une main, offrez un café ou juste votre oreille une fois de temps en temps. Si vous donnez le meilleur de vous-même, vous récolterez plus que ce que vous sèmerez. Même votre cœur se sentira léger.

Par d’heureux hasards, il m’est arrivé de découvrir des personnes transparentes pour la majorité. J’ai échangé avec des êtres formidables, des sages parmi la société. Et quelques-uns sont devenus des amis exceptionnels. C’est juste qu’ils ignorent comment s’y prendre pour qu’on leur accorde de l’intérêt. Ils n’ont pas appris car depuis toujours, ils endurent l’indifférence, sont résignés à subir leur destinée dans le clan des invisibles.

Si la bonté est une émotion inépuisable, que l’amour est aussi grand que l’infini que l’espoir traverse l’univers, pourquoi tant refusent le partage, rejettent la complicité et anéantissent les rêves?  Sont-ils nés immunisés contre la sensibilité?

À ceux qui ont le cœur en sommeil, il suffit parfois d’un geste pour que l’intérêt envers les autres se mette au travail. Dites-vous que le chagrin peut devenir une mer sans limites et que vous avez le pouvoir d’être l’ami, la voix, la main qui va ranimer la soif de vivre chez ceux qui subissent l’indifférence.

Même si le silence est le genre d'abri où ils peuvent se réfugier, qu’il reste l'unique voyage que tous peuvent se payer, personne ne mérite de s’y cloîtrer.

Oui, certains sont amers, on ne peut rien y faire. Ils ne sont pas toujours faciles à comprendre, ni à supporter. Mais qu’importe, leur allouer un moment n’est pas dramatique.  

D’autres attirent leur triste sort, car leur humeur empire avec les années. Peut-être est-ce parce que leur coeur a renoncé. À force de tremper leurs lèvres dans une existence moisie, ils détestent le goût de la vie.

Est-ce inconcevable de les condamner à errer?

Certains ont tellement à apporter, à vous raconter, beaucoup vous surprendraient. Votre intérêt leur permettrait d’affronter le monde. N'excusez jamais la fatalité qui cherche à éteindre leur flamme. Ce qui semble impossible à certains est réalisable parfois par la gentillesse. Votre volonté carboniserait leur chagrin pour laisser la place à une renaissance parmi les vivants.

Tant qu’il leur reste un filet d’Espoir au fond du regard, il n’est jamais trop tard!

Source: http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/l-indifférence-ça-fait-mal-en-crisse

LE BONHEUR

15 Janvier 2013

CONTE DE NOËL - LE BONHEUR

Une mère et son fils de 4 ans préparaient des desserts pour le réveillon. Le petit avait le visage couvert de farine. Ce qui lui donnait un air attendrissant.

 
- Maman, c’est quoi le bonheur?

Étonnée de la question, la mère lui versa un verre de lait avant de répondre.

- Hum, c’est compliqué. Mais je vais essayer de t’expliquer.

- Ben , est-ce que ça goûte quelque chose?

- Plutôt oui.

- Comme quoi?

- Le pain chaud qui sort du four, le lait au fraise, la tarte aux framboises, la crème glacée, les boules au chocolat que tu viens de préparer avec moi.

- Et les bisous de mamie?

- Quelle idée! Bien entendu, eux aussi, mon chéri.

- Et ça sent quoi?

- Euh… laisse-moi réfléchir. Ça sent bon, c’est certain.

- Mais… mais comme quoi maman?

- Quand tu reviens de la garderie et que j’ai fait cuire des biscuits, que dis-tu en entrant dans la maison?

- J’ai faim et ça sent bon.

- Quand je fabrique un bouquet de fleurs fraîchement coupées, chaque fois que je change tes draps, les soirs où papa chauffe le poêle à bois, lorsque.

- Ton parfum maman est-ce que ça compte? Moi, je l’aime beaucoup, tu sais.

- Oui, mon poussin, ça compte aussi. Tu as compris, je crois?

- Les choses qui sentent bon.

- Bravo! Tu es très intelligent. Pour te décrire ce que c’est, je dirais, c’est ce qui réveille ce qui se trouve juste ici, explique-t-elle en posant un doigt sur la poitrine de son fils qui buvait ses paroles.

- Mon cœur! Mais, il ne dort pas. Tu m’as dit qu’il bougeait tout le temps. Écoute maman, insiste l’enfant en lui prenant la main et en la mettant contre lui.

- Je sais, mais parfois, des personnes ou des endroits ou même juste des images lui donnent envie de remuer un peu plus. Il se sent si bien qu’il s’agite et ça fait tout drôle en toi. Cela te pousse à courir, à chanter, à faire le coquin.

- Merci maman, termine le petit qui s’éloigne et demande s’il peut aller jouer dehors avec un immense sourire encadré de miettes de chocolat.

Arrive le repas du soir. Attablé avec ses parents, le petit garçon est silencieux. Il fixe sa mère qui lui fait un clin d’œil. Puis il annonce :

- Papa, aujourd’hui, j’ai découvert un secret.

- Un secret! Ben dis donc, quel chanceux! Et tu veux bien me révéler lequel?

- Tu le connais déjà.

- Alors, ce n’est pas un secret…

- Oui puisqu’il est invisible.

- Est-ce que c’est une chose magique?

L’enfant plisse du nez, réfléchit et répond :

- Ça dépend des fois.

- Est-ce qu’on peut le sentir?

- Souvent!

- Un arbre rempli de cannes en sucre!

- Mais non!

- Un lutin, tu as vu un lutin de Noël!

- T’es drôle… on en a déjà un et il doit repartir avec le père-noël bientôt.

- Alors, je donne ma langue au chat.

L’enfant éclata de rire, car chaque fois que son père empruntait cette expression, il trouvait l’image très amusante. 

- Je vais te le dire même si tu le connais. Je sais c’est quoi le bonheur.

Surpris des paroles de son fils, l’homme arrête de manger, dévisage sa femme qui se cache derrière une serviette de papier.

- Ah bon! Et tu as appris ça comment, mon petit bonhomme?

- (soupir) Ben, voyons, avec toi et maman.

- Ah oui! Et tu peux me décrire cette belle découverte.

- C’est quand mon coeur a des chatouilles et qu’il veut rire.

 *** 

Le bonheur est simple, il se cache partout. Hélas, parfois, il se terre. En général, pour ceux qui renoncent à sa présence.

Pour l’arrivée de cette nouvelle année, pour 2013, on devrait se concentrer sur une seule résolution. Pas de celle qu’on entend partout. Ce ne sera pas d’arrêter de fumer, je n’ai jamais touché à ça. Non plus de cesser de boire, de toute façon, je bois rarement. En fait, rien en ce qui a rapport à la bouffe ou à l’exercice ou à toutes ces foutues promesses qu’on se fait et qu’au bout de quelques semaines, on jette aux oubliettes. Non, moi je vais m’en fixer une seule et je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour la tenir jusqu’au bout. Ma résolution est simple : je vais travailler à être heureuse. Pas pire non!

Et comment, je vais m’y prendre? D’abord, en congédiant le malheur : Monsieur le négatif. J’ai commencé le 31 à minuit en ouvrant la porte et en le jetant à coups de pied au derrière. Je ne me suis pas gênée de lui ordonner d’aller se faire voir ailleurs. Pas de prime pour ses loyaux services, ni de lettre de recommandation. Il n’a plus de privilège dans ma vie. Donc, la place est entièrement libre pour le bonheur. Et je vais l’accueillir à bras ouverts pour que nous formions un duo exceptionnel. Tellement qu’il va s’accrocher à mes pas, malgré les épreuves, malgré les autres, malgré tout.

Peut-être me trouverez-vous un peu cinglée, mais le bonheur, il faut le visualiser, le traiter en ami, lui montrer qu’on en vaut la peine. Qu’on y a droit. C’est à nous de le construire, de l’entretenir, de lui offrir un siège à nos côtés. En commençant par lui ouvrir notre porte.

À ceux qui vont adopter ma résolution, je ne vous promets pas une résolution facile. C’est impossible! Pour apprécier une chose, il faut d'abord la gagner. Par contre, je peux vous garantir que si vous prenez le temps de savourer chaque instant, d’écouter vos véritables besoins avant ceux qu’on vous impose, vous apercevrez une énorme différence dans votre quotidien. Optez pour les actes et les personnes qui vous procurent le sentiment d’accomplissement, d’être important, d’être vivant. Ceux qui vous aiment et croient en votre potentiel. Qui ne vous juge pas, mais qui savent vous brasser quand c’est nécessaire. Ceux qui marchent à vos côtés et non qui cherchent à vous dépasser ou pire à vous écraser. Cherchez ceux avec qui vous vous sentirez heureux, épanoui, en contrôle de votre vie, de vos choix.

2013 est à ses débuts, à vous d’en faire une année prospère et le début de votre nouvelle vie. Une vie heureuse et remplie de bonheur!

Source: http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/conte-de-noël-le-bonheur

AVEZ-VOUS REMARQUÉ COMBIEN D'ENFANTS ONT LES NOUVELLES FAMILLES?

30 Décembre 2012

AVEZ-VOUS REMARQUÉ COMBIEN D’ENFANTS ONT LES NOUVELLES FAMILLES?

Beaucoup en ont 3, 4… voire plus et il semble que la machine à bébés ne soit pas à la veille de fermer ses portes. Je les admire!

 

Comment ces parents parviennent-ils à concilier travail, responsabilités, horaires de malades et la trolée de frimousses à leurs trousses? Cela exige toute une organisation, du courage et surtout, l’ingrédient principal : l’amour. Ça m’attriste d’entendre des malintentionnés émettre des commentaires désobligeants dans le genre : « Ils font cela juste pour l’argent ». Sont-ils cinglés? Comme si les enfants ne coûtaient rien, que les allocations et les chèques du gouvernement suffisaient à combler les besoins des bouts de chou qui grandissent à une vitesse folle.

Je ne voudrais pas payer leur épicerie. L’imagination et la débrouillardise sont sans aucun doute leurs plus importantes complices.

UN RÉSUMÉ DE CE QUE J’AI CONSTATÉ…  

Après avoir quitté un mari irresponsable avec de gros problèmes de comportement, une jeune mère a choisi d’élever seule ses 5 enfants. Vous devriez voir où est rendue sa progéniture. Les études ne leur font pas peurs, au contraire! Pour avoir goûté à une réalité pas toujours rose, ils s’acharnent à déployer les efforts qui leur apporteront un certain confort, sans oublier d’où ils viennent. Ce que plusieurs s’empressent pourtant de faire : renier leurs origines. Certains ont raison, car ce qu’on leur a transmis ne mérite pas le terme de liens familiaux.

Pourtant, chez la majorité des familles non traditionnelles, le partage paraît aussi inné que de respirer. Les liens sont très forts. Au lieu de leur enseigner l’individualisme, les parents leur inculquent les vraies valeurs, celles qui ont disparu avec la société de consommation que nous sommes devenus. S’occuper du plus jeune plutôt que de s’encrer devant des jeux électroniques fait partie de leur routine et ils y prennent plaisir. Discuter à la table en mangeant un repas en famille aussi. Des moments dans lesquels ils s’épanouissent et qui leur apportent un équilibre indubitable. 

Une de mes amies va bientôt donner naissance à son septième enfant. Le nombre fait réagir, non?! Ouf, ça en fait des couches, des bains, des devoirs, des malaises à traiter, des visites chez le médecin, des rencontres de parents... Le plus remarquable, c'est que pour ses trois premiers, à la maison, elle leur a enseigné l’école jusqu’en 3e année du primaire. Je vous garantis que ces enfants ne souffrent d’aucun retard, ni de désociabilisation. Ils performent, ont acquis une belle autonomie, se développent en traînant un bagage exceptionnel que plusieurs pourraient leur envier. 

Une autre amie qui est infirmière a donné naissance à quatre magnifiques petits bouts de femme. Pas de répit, le minimum entre chaque grossesse. Même si ses journées se voulaient remplies du matin au soir, que ses congés se faisaient rares, que ses moments de solitude ont quasi disparu, elle ne regrette pas ses choix. Ce que ses filles lui apportent n’a pas de prix, ne se compare à rien. Les voir grandir, s’épanouir et devenir des personnes fortes, attachantes, couvre tous ses sacrifices. Parfois je crois qu’elle aurait aspiré à vivre une cinquième grossesse, pour le bonheur d’accoucher d'un petit homme. Mais le monde concret lui a imposé de clôturer sa période de fécondité. Ce qui ne l’empêche pas de fondre devant un nouveau-né, d’aimer les rejetons des autres et de chérir ses trésors.

Des exemples, il en existe des dizaines autour de moi. Dans cette tendance à la procréation, je réalise que les plus nantis performent. Ils alimentent nos fondations sociales en concevant de futurs travailleurs. Une bonne chose pour notre demain…

Lors de mes discussions avec mes clients pour concevoir leur aménagement de cuisine, je m’informe sur le nombre de personnes qui s’assoiront autour de l’îlot. Parfois la réponse me sidère. Ou plutôt… m’impressionne. Quand je félicite les parents, ça les fait sourire, car pour eux, une grande famille est essentielle. Ça fait partie de leur objectif de vie. Et ce que je respecte et admire, c’est qu’en général, ils semblent solides comme le roc. Résulte moins de séparation pour ces abonnés à la fertilité productive que dans les foyers avec un ou deux enfants.

Serait-ce la recette magique pour que fonctionnent les unions? Ces ingrédients bonheurs combleraient-ils le mal d’aimer de tant de personnes? Ces questions se posent sérieusement… Moi, je n’ai pas pu… la vie, mon travail et ma santé m’ont contraint à une seule grossesse. Mon grand regret. Depuis toute petite, ma fille ne cesse de dire qu’elle aura au minimum 4 bébés. Ce n’est pas pour rien qu’elle aspire à pratiquer en tant qu’infirmière à Ste-Justine. Elle aime… non, elle adore les enfants et ceux-ci le ressentent et l’apprécient.

Je lui souhaite de réaliser ses rêves et de mettre au monde autant de trésors qu’elle le pourra, mais… pas tout de suite. Quand elle aura terminé ses études. Si c’est avec celui qui la rendra heureuse, qui sera là pour l’épauler, la compléter et qui s’investira pour construire un foyer équilibré, alors je remercierai le ciel. On veut toujours le meilleur pour eux. Un avenir sans embûches où ils pourront marcher main dans la main avec un partenaire responsable et aimant.

À défaut d’avoir catiné une seule princesse, je me reprendrai avec mes petits enfants. Pas demain, ma fille et moi ne sommes pas encore arrivées à cette destination. À cette date, nous ajusterons nos vies en conséquence. Souhaitons-la généreuse…

Je vous souhaite à tous des fêtes remplies d’amour entourés de petits qui vous montreront combien la vie de famille est précieuse! 

Source : LaMetropole.com
http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/avez-vous-remarqué-combien-d-enfants-ont-les-nouvelles-familles

CONTE DE NOEL

30 Décembre 2012

Le garçon qui voulait devenir une fée

               Jadis, un peu avant la fête de Noël, vint au monde un petit garçon.  Le père jubilait.  Après sept filles, l’homme désespérait d’avoir un fils.  Cette fois, le ciel l’avait exaucé.

               Dès que le bébé fit ses nuits, on l’installa sous l’escalier.  Très tôt, le petit démontra des aptitudes étranges à embellir l’environnement.  À force d’être frottés et imbibés d’une mixture inconnue, les murs de son espace prirent l’allure d’un bois poli très rare.  L’effet subjugua la mère qui encouragea le talent de son rejeton.  L’artiste imprégna la maison, l’étable, la cour.  Avec des riens, il créait la beauté.

               Travailler sur la terre était exigeant.  Au lever du jour, la famille se mettait à l’ouvrage.  Le chef initia le dernier dès qu’il apprit à marcher.  Et comble de surprise, le cadet adora s’affairer, riait tout le temps, enjolivait le décor, distribuait sa bonne humeur.  Jamais il ne se plaignait, ni ne terminait avant les autres ; il aidait sans qu’on le lui impose, se dévouait sans se fatiguer.

               Aux signes du printemps, dès ses tâches accomplies, le bout de chou filait donner un coup de main à sa mère pour jardiner.  Il s’armait d’une pelle, déterrait un truc, le replantait.  L’appel de la création absorbait l’enfant qui modifiait les plants, ajoutait des herbes ; il créa un petit bassin d’eau et un talus de fleurs pour cacher le fumier.  Comme si la nature lui obéissait, les résultats étaient spectaculaires.  La curiosité piqua le voisinage qui espérait découvrir ses secrets.

               Aux fêtes du printemps, à toutes les occasions spéciales, l’enfant se donnait corps et âme à concevoir l’atmosphère digne d’un conte de fées.  Ses réalisations faisaient jaser.  On le surnommait le génie des fées.

— Plus tard, tu feras un fermier extraordinaire !

— Ce n’est pas ce que je veux faire maman.

— Ah bon! Et tu aimerais devenir quoi ?

— Je veux être une fée.

— Les fées sont des filles.  Pas des petits hommes tels que toi, mon ange.  Un garçon ne peut devenir une fée.

— Elles feront une exception pour moi.

*

               Le temps passa.

               L’ingéniosité et l’art continuèrent de croître.  On surnommait le créateur doigts de fée.  Ce compliment lui réchauffait le cœur.  Les gens l’aimaient, certains le trouvaient bizarre, d’autres le jalousaient.

               Son père craignait l’ampleur de la passion qui dévorait son fils.  Un de ses amis jugeait ce comportement indigne d’un homme, avançait qu’il faisait ombrage à leurs ancêtres.  Il s’échinait à rabaisser ses exploits en criant qu’une bonne fessée le remettrait dans le bon chemin.

               Les paroles attristaient le paternel de l’artiste.  Même si tout le monde savait qu’un homme devait travailler d’arrache-pied, fonder une famille, subvenir à ses besoins, il ne pouvait nier le bonheur que son fils prodiguait autour de lui.

*

               Au lendemain de la fête du printemps, qui fut un succès grâce à ses décors enchanteurs, le concepteur partit à l’aventure.  Il emprunta un sentier méconnu.  La chaleur le stimulait.

               Insouciant, il s’enivra d’effluves sauvages, contempla un cours d’eau, se laissa bercer par l’air vivifiant quand soudain, il entendit un craquement.  Il se retourna et vit une ombre filer derrière un bloc de pierre.  Un son plaintif émergea des broussailles.  Certain de découvrir un animal blessé, le jeune homme avança sur la pointe des pieds.

               Il resta sans voix.

               Sous un arbre se cachait une créature d’une beauté angélique.  Ses cheveux brillaient de mille feux, sa peau d’albâtre scintillait.  De chaque côté de son corps gisaient des membranes translucides.  Comme si la vie les avait abandonnés.

— Une fée !

— Ne me faites pas de mal, supplia la fille ailée qui tremblait comme une feuille.

— Pourquoi vous en ferais-je ?

— Je… je…

— Je veux juste vous aider.  Je m’appelle Érique.

— Scélia !

— Que vous est-il arrivé ?

— Une maladresse!

               Elle venait de recevoir la permission de pénétrer dans le monde des hommes.  Absorbée par cet univers et la nouveauté, elle s’était éloignée des siens et par distraction avait glissé dans un ravin.  La chute brutale lui avait déchiré les ailes.  Incapable de remonter, percluse de douleurs, elle avait perdu connaissance.  Sans sa poudre magique, il lui était impossible de réparer les fragiles membranes, ni de signaler sa présence.  À force de s’acharner, elle avait fini par émerger du trou.  Puis, elle avait rampé.

— Vous êtes égarée depuis combien de temps ?

— Trois jours, je crois.

— Mais vous devez mourir de faim.  Vous devez reprendre des forces.

— Je ne dois pas me montrer aux humains.  On me punirait.

— Je ne vous abandonnerai pas.

— Ne parlez de moi à personne, vous devez m’en faire le serment.

— Je vous le jure.  De toute manière, qui me croirait ?

               Pendant une semaine, dans le secret le plus complet, le samaritain soigna la blessée.  Scélia devait absorber la rosée du matin, s’alimenter de plantes déterminées, exposer ses ailes aux rayons lunaires.

               Entre les deux êtres se tissèrent des liens solides.

               Érique érigea un abri exceptionnel.  La savoir seule face aux dangers lui donnait la nausée.  Chaque fois qu’il revenait, il priait pour qu’elle guérisse, même si cela signifiait perdre sa précieuse amie.

               Quand les ailes parvinrent à se tenir droites, le duo partit à la recherche du sachet de poudre magique qu’ils dénichèrent entre deux souches rabougries.

               Érique et Scélia se regardèrent tendrement.  Chaque larme avait un goût amer.  L’autre monde devait récupérer la fugueuse.

               La fée absorba une pincée de poussière opaline.  Ses ailes se mirent à battre à une vitesse folle.  La guérison fut totale.  Son teint s’illumina alors que ses yeux prirent une tonalité enchanteresse.  Tout le site se colora d’éclats étoilés.  Scélia s’éleva en douceur.

               Un portail se matérialisa.  Émergèrent de la faille des sœurs de la rescapée, accompagnées de la reine.  Elle explosa de joie en retrouvant la disparue, mais fut étonnée de connaître le responsable de ce miracle.

               Par ses pouvoirs, la souveraine scruta l’âme du samaritain.  Son dévouement et son cœur pur l’émurent profondément.  Pour le remercier, elle lui offrit de réaliser son plus grand rêve.

               Alors qu’il s’apprêtait à refuser, elle émit : « Inutile de l’énoncer à voix haute, car votre vœu s’accomplirait au bénéfice d’un de vos proches.  Et c’est vous que je veux honorer.  Je fais de vous une fée.  Notre monde vous sera ouvert en cas de besoin.  Cependant, je vous encourage à utiliser et distribuer vos nouveaux talents pour votre propre univers. Les hommes manquent cruellement de magie dans leur quotidien.  Vous leur offrirez du bonheur.  Je vous baptise la Fée Érique ! »

               L’élu n’en crut pas ses yeux.  De ses doigts sortaient des filaments de paillettes, il percevait des détails dans chaque élément de la nature, même les plus infimes.  Scélia lui fit présent d’un nectar qui allait le protéger de la maladie et prolonger sa vie humaine.

*

               Tout le monde remarqua le changement chez Érique.  Sa mère, la première.  Sa fougue gagna le coeur des gens,  même des plus endurcis.  Les tempéraments pessimistes s’adoucissaient à son contact.  De cette jeune ardeur naquit une magie contagieuse qui se propagea dans toutes les régions du monde et donna naissance, à partir de son nom, à la réalité et à l’expression décor féérique.

Source: http://maykan2.wordpress.com/2012/12/30/un-conte-de-lolita-leblanc/

NOËL LES PIEDS DANS LE SABLE OU LES PIEDS DANS LA NEIGE?

30 Décembre 2012

NOËL LES PIEDS DANS LE SABLE OU LES PIEDS DANS LA NEIGE?

Pendant qu’un nombre se les gèle, une catégorie de privilégiés se prélasse dans le Sud pendant les fêtes.

 

Même si cela doit faire tout drôle de voir des sapins entourés de palmiers, des guirlandes et des lumières au travers de la verdure, l’expérience doit valoir la peine. Depuis quelques années, j’avoue que j’y songe sérieusement. Surtout avec les commentaires positifs qui pullulent chez ceux qui ont adopté ce mode de vie. Imaginez un 24 décembre à passer la journée sur la plage à boire des Margaritas, à faire trempette dans l’océan ou à se prélasser sur le bord de la piscine d’un immense complexe hôtelier.

Et que dire du buffet à volonté que vous n’aurez pas eu à vous taper, de cette sieste avant la soirée. Alors que vous enfilez votre petite robe à paillette pour l’effet glamour, vos sandales que vous ne traînerez pas dans un sac à chaussures puisque vous ne porterez pas vos foutues bottes doublées, du soupçon de maquillage pour rehausser votre bronzage, vous songez aux ballons scintillants et à l’atmosphère qui vous fera oublier ceux que vous avez abandonnés.  Finalement, vous filerez pour faire la fête avec plein de visages inconnus.

Mais est-ce suffisant pour renoncer à nos traditions?

Le lendemain de veille. Le 25, c’est toujours un éveil ardu. Quand on reçoit, il faut terminer de ramasser les vestiges de la veille. Ou encore, c’est justement le jour où la visite de l’autre famille débarque. Comme nous, elle relève d’une veillée explosive. Sans doute, elle a peu dormi quand ce ne sont pas les tout-petits qui sont déjà épuisés. On doit alors composer avec des parents impatients, incapables de contrôler leurs tornades sur deux pattes. Et c’est normal, on a tous passé par là. Noël, c’est fait pour les enfants avant tout et les adultes n’ont qu’à suivre leur rythme. Sur ce point, je comprends très bien. Et je m’adapte toutefois.

Ailleurs, là où il fait chaud, on tarde dans le lit puisque nous n’avons rien à orchestrer pour ce jour de fête. Ceux qui ont le bonheur d’avoir pris des vacances en amenant quelques proches avec eux n’ont pas à se soucier des préparatifs. Encore moins comment occuper leur journée, car la plage sera sûrement l’endroit de prédilection. La température devient un élément tellement agréable que les remous physiques disparaissent comme par magie. Les sourires sont au rendez-vous. L’abandon se transforme en notre meilleure conseillère. À choisir entre se faire caresser la peau par un vent doux au lieu des gifles cinglantes des rasades de verglas, ce n’est pas difficile. Si on m’offre le billet d’avion, je fais mes bagages sans hésiter.

Bon, je réalise que sur la table de l’hôtel, il n’y aura pas de tourtière, ni de pâtés à la viande, non plus de beignes que maman a préparées avec amour et encore moins de son succulent sucre à la crème. Et alors, y’a-t-il une loi qui nous empêche d’en faire à une autre période de l’année ou d’en manger dans les mois suivants notre retour?

Certains diront que ce n’est pas la même chose. Ils ont le droit à leurs convictions. De mon côté, j’accepterai ce sacrifice si c’est pour faire l’expérience de ne pas avoir à déblayer ma voiture pour me rendre au réveillon, si c’est pour ne pas la réchauffer pour ne pas grelotter à m’en décrocher les mâchoires, si c’est pour ne pas affronter les éléments si Dame Nature pique une crise. Encore plus si c’est pour relaxer, recharger mes batteries, vivre sans me soucier de remiser les lumières de noël pour une année, éviter de : ranger l’arbre ou le mettre au chemin, répondre aux invitations et courir pour des cadeaux de dernière minute, m’essouffler, ambitionner sur mes limites d’énergie.

Par contre, je ne crois pas que dans ces paradis lointains, on joue à des charades, ni à la chaise musicale encore moins à des jeux de société que je m’évertue à préparer année après année. Ces activités qui apportent tant de joie à ceux que j’aime et pour lesquels ils prennent part avec bonheur. Je ne m’en sors pas, on me demande toujours de m’occuper de ce segment. Sans doute y ai-je un certain doigté. Débats de mots, énigmes, observations, peu importe, ma famille adore participer. Dois-je renoncer à ces instants de réunions pour, pour quoi au juste?

Bon à bien y réfléchir, si la chance me sourit, je tenterai l’expérience du sud pour les vacances, mais  je plierai bagage après le réveillon de Noël. Sauter l’année les fesses dans le sable, ça ferait un beau compromis non! Avec le coût de la vie, il serait inenvisageable d’obliger ma fille à m’accompagner alors qu’elle amorce un horaire très chargé. L’école et le travail lui exigent déjà assez. Je ne vais pas ajouter à cela l’égoïsme de la séparer de son chum qui mène ses journées à fond de train. Un Noël sans elle me semble inconcevable. Le Nouvel An, pas de problème, elle le passe avec des gens de son âge et c’est parfait ainsi. Lorsqu’elle sera en mesure de me suivre, peut-être que mon discours changera d’ici là, je vais continuer d'affronter le réveillon les pieds dans la neige. 

Et vous, où passerez-vous Noël cette année?

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/noël-les-pieds-dans-le-sable-ou-les-pieds-dans-la-neige

OÙ EST PASSÉE LA MAGIE DE NOËL?

30 Décembre 2012

OÙ EST PASSÉE LA MAGIE DE NOËL?

L’atmosphère est étrange, cette année. Il semble qu’un vent « d’écœurantite » aiguë envers les fêtes se propage...

 

 

Lorsque je demande à ceux que je croise ce qu’ils projettent aux vacances, beaucoup me répondent qu’ils ont hâte de se reposer, mais qu’ils sauteraient volontiers les festivités. Les rencontres, les échanges, les orgies de bouffe à n’en plus finir, le sapin et la corvée des décorations leur pèsent sur le cœur. Ils sont pressés, à bout de souffle, n’ont plus le goût de célébrer. Mais que se passe-t-il? La magie des fêtes a-t-elle perdu de sa vigueur?

Je me souviens de mes plus beaux Noëls alors que nous recevions la famille. Revoir mes grands-parents me rendait tellement heureuse. Ils habitaient Montréal et lorsqu’ils prenaient la peine de nous visiter, je rayonnais. D’autant qu’ils avaient une importance incroyable à mes yeux : un parrain et une marraine, ça compte beaucoup! Je jubilais de passer du temps avec eux, de participer au dépouillement et surtout, de jouer pendant des heures avec mes cadeaux. Parfois, à son tour, ma famille mettait le cap pour la métropole et je pouvais profiter de moments privilégiés avec mon oncle et mes tantes préférées. Ça me donnait la sensation d’être spéciale pour eux. Nos activités me stimulaient. Je les aimais et combien eux me le rendaient.

En vieillissant, la réalité et les responsabilités ont espacé nos temps de rencontres. Certains membres ont rejoint les champs Élysée, tandis que d'autres ont agrandi leur famille. Leur nouveau rôle de grands-parents a changé leur perspective, a minimisé leur disponibilité. Et moi, devenue mère, j’obéis à la vague afin d’accorder mon énergie à ma fille. Ainsi, mes priorités ont influencé ma liberté. Mon plaisir pour Noël s’est amenuisé. S’est-il entièrement éteint à mon insu? Est-ce une contagion? Avons-nous tous été infectés par un virus invisible? J’adore prendre du temps avec ma fille… mais ai-je le goût de fêter pour autant? Et vous?...

Même si les commerces innovent en décors enchanteurs, que les musiques amplifient l’atmosphère des centres d'achats, que les cartes de souhaits tapissent notre table… cette période nous entrave. Surtout les budgets. Est-ce un élément pour refroidir nos ardeurs? Travailler toute l’année pour remplir son bas de Noël ou plutôt, celui des enfants en vidant le sien, ça donne parfois le vertige. En un très court laps de temps, la réalité viendra inévitablement frapper à notre boîte aux lettres. Tout ça pour une nuit.  

Et les kilos en trop, les maux de cœur après les abus, le manque de sommeil, les interminables sorties, les mononcles qui boivent comme une éponge et mettent le trouble dans le party, les embrassades obligées… est-ce que ça en vaut la peine? Que dire de ceux qui reçoivent des trucs qu’ils détestent ou dont ils n’ont pas besoin ou pire, qu’ils possèdent en quantité industrielle? Éprouvent-ils autant de joie à célébrer?

Et la messe de minuit! Quelques rares s’accrochent à cette tradition. Parmi la foule, en minorité, des chrétiens se donnent comme jamais, se sentent habités par l’esprit de la symbolique. Et je les admire. Pourtant, on sait tous qu’une majorité y assiste pour faire plaisir à leurs parents, pour éviter la chicane ou pour paraître dévot. C’est pathétique! Avant que notre curé prenne sa retraite, j’adorais participer à cette belle célébration. Avec son remplaçant, on dirait que la magie s’est envolée. Que la petite étincelle a foutu le camp vers des cieux plus cléments. Et justement, notre curé s’appelait Clément, un homme attachant, incroyablement motivant. Sans sa bonhomie, sur beaucoup, s’est affadi le goût de revivre la naissance du christ.

Alors, comment faire pour retrouver la magie? Où la chercher, comment souffler sur le tison pour la rallumer?

En fouillant dans nos souvenirs, en libérant le cadenas qui contrôle notre cœur d’enfant, en s’accrochant aux traditions qui font notre force et exprime notre souci de construire le bonheur et non d’étouffer celui des autres. On peut y arriver en se conscientisant sur la chance que nous avons d’être en santé, de vivre dans un pays favorisé.

Inutile de vider son compte de banque. Parfois, il suffit de peu pour apporter beaucoup. Un soupçon de volonté peut secouer nos plumes. Peut-être sont-elles simplement recouvertes du givre de l’auto-apitoiement. Le dosage nous appartient, tout comme le libre arbitre. À nous de refuser ce qui nous pèse et d’alléger ce qui nous incombe de devoir supporter.

QUELQUES CONSEILS…

  • Les sorties qui ne vous intéressent pas, mais séduisent votre famille? Faites-y un petit saut. Vos hôtes seront comblés et les vôtres apprécieront. Ça évitera des embrouilles et d’éternels reproches.  Toutefois, respectez-vous et inutile de vous éterniser.
  • Recevez en moins grande pompe si votre budget est limité. L’important est de réunir ceux à qui l'on tient. Pas de les gaver.
  • Offrez un ou deux cadeaux au lieu de dix. L’intention est de souligner Noël, pas de surpasser le dessous des arbres du voisinage.
  • Inventer des activités est agréable pour agrémenter vos soirées. Vos armoires regorgent de trucs pour alimenter votre imagination.
  • Avec un ami, échangez vos jeux de l’an passé et faites-lui profiter de ceux qui ont levé et vous ont tant amusés. Sa famille se bidonnera tout autant que la vôtre pour ces nouveautés inexpérimentées.

Finalement, le moment venu, on se réapproprie le feu sacré. Les regards heureux, les fous rires, les gags, les retrouvailles, ce sont tous des ingrédients pour concocter une soirée mémorable. La magie des fêtes existe. Chacun la compose à sa façon. Chacun y ajoute sa dose de joie. Une once de bonheur peut transpercer une tonne de chagrin. Imaginez si vous mélangez la totale avec vos invités. Le gâteau risque de s’étendre jusque dans la cour et même plus loin…

Pour les fêtes, mettez votre retenue de côté, lâchez votre fou, relaxez si c’est possible. De toute façon, un jour, vous vous reposerez définitivement. Quel égarement que de devancer cette heure! Il y en a tellement encore à apprécier. Autant les savourer et en tirer profit. Vous avez le droit d’être épuisé, de ne pas démontrer autant d’enthousiasme, mais vous n’avez pas la permission d’éteindre la magie de Noël. Et si c’était elle qui rallumait votre flamme?

Source : LaMetropole.com
http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/où-est-passée-la-magie-de-noël

La guignolée. la générosité

8 Décembre 2012

LA GUIGNOLÉE, LA GÉNÉROSITÉ!

Le temps des fêtes et ses traditions sont des moments magiques pour se réunir, célébrer et partager. Si l’opulence brille dans certains foyers, elle fait sombre figure chez les démunis…

 

Cette semaine, un organisme respecté et connu de tous (la Guignolée) rappelle ses troupes avec l’objectif d’amasser des denrées et de l’argent pour aider les familles aux prises avec la misère. Sur les coins de rues, dans les commerces, partout, des têtes coiffées de leur tuque rouge attendent après la générosité des passants. Les personnes avec des difficultés financières sont nombreuses et beaucoup préféreraient garder l’anonymat, changeraient de place pour ne plus avoir à courir après la nourriture, les vêtements usagés, le moyen pour subvenir à leurs besoins primaires. 

Sont légions les sans-abri, les familles à revenu limité ou monoparentales, les victimes d’abus, les enfants défavorisés et ceux qui suent afin de joindre les deux bouts. La détresse grandit et les organismes épuisent leurs maigres ressources. Comment suffire, alors que les soupes populaires débordent, les refuges et les agences caritatives qui se démènent afin de contribuer à soutenir l’entraide et le partage sont pleins à craquer?

EN DONNANT!!!! Un dollar peut faire la différence, deux encore mieux et ceux qui le peuvent… autant que faire se peut. 

ET SI ON N’A PAS D’ARGENT?

Tous ces vêtements qui dorment dans vos placards et que vous ne remettrez jamais, pourquoi ne pas les offrir? Des bénévoles se feront un plaisir de passer chez vous pour récolter cette manne. La mère de famille qui porte les mêmes fringues depuis des lunes se réjouira de recevoir ce pantalon ou cette robe que vous prétendez démodés. Sur elle, l’effet sera saisissant et son estime personnelle remontera d’un cran.

Même chose chez le gamin qui porte un jean trop court, usé à la corde, mais qui demeure le seul qui lui va encore. Votre progéniture dénigre tellement leurs habits qu’ils en tapissent le sol de leur antre. Une ou deux paires de jeans qui disparaissent ne feront pas la différence. Juste des traîneries de moins… ce qui vous empêchera de vous fâcher et créera une joie immense chez celui qui pourra en hériter. 

ORIGINE DE LA SAINT-VINCENT DE PAUL

L’organisation a été fondée à l’église Saint-Étienne-du-Mont à Paris, le 23 avril 1833, par un groupe de sept jeunes universitaires, parmi lesquels Frédéric Ozanam (1813-1853, (béatifié le 22 août 1997 par Jean Paul II). En 1834, sous l'influence de sœur Rosalie Rendu, et sur proposition de Jean-Léon Le Prévost (futur fondateur des Religieux de Saint-Vincent-de-Paul), l’organisation a pris saint Vincent de Paul (1581-1660) pour patron, s’inspirant de la pensée et de l’œuvre de ce saint, connu comme le « père de la Charité » pour son dévouement aux pauvres et aux malheureux. Voyant la terrible situation des pauvres à Paris, ils se décidèrent à passer à l’action en créant la Conférence de la Charité grâce à l’appui de l’une des Filles de la Charité, sœur Rosalie Rendu. (Source Wikipédia)

Un geste de compassion qui aujourd’hui a l’ampleur d’un tourbillon. Il s’étend encore, mais pas suffisamment, pour combler les besoins criants des  défavorisés.

LA DIFFÉRENCE ENTRE LA GUIGNOLÉE DES MÉDIAS ET CELLE QUI PASSE DANS VOS COMMERCES

Les deux ont un objectif commun : l’entraide.

Les deux œuvrent avec les mêmes buts et la mission d’aider le plus de personnes possible.

- Les bénévoles des médias sont des rassembleurs. Leur nom et leur implication procurent une visibilité essentielle pour se faire entendre. Leurs récoltes permettront à des centaines, voire des milliers de gens, à prendre un repas chaud, à dormir sous un toit, à se vêtir pour ne pas souffrir d’hypothermie. L’argent fournira des médicaments parfois, un endroit pour se sentir humains, entourés, vivants parmi des visages qui ne les jugeront pas.

- Toutefois, l’autre clan, celui où d’apprentis chanteurs entrent dans votre environnement de travail avec leur fameuse poche rouge, vise surtout les foyers, les individus, ceux qui préfèrent rester dans l’ombre. Leur champ d’action est très large. Ils préparent et livrent des paniers de Noël à des familles qui traversent des difficultés : tel ce père qui vient de perdre son emploi, cette mère victime de violence et qui doit fuir avec ses petits, cette jeune fille qui se retrouve enceinte et n’a personne vers qui se tourner. Il existe un nombre inquiétant d’individus avec des facultés réduites qui n’ont ni proches, ni amis pour les assister.

À ville de la Baie (Saguenay), l’organisme a institué un programme qui s’appelle Bonne mine qui contribue à fournir du matériel scolaire à des élèves de familles à revenu faible. Cette association offre également le service de visite à domicile pour délivrer des bons d’achat de nourriture, s’implique dans des groupes de cuisines collectives et j’en passe.  À l'occasion, ils interviennent auprès d’employeurs pour dénicher des boulots afin de sortir les gens de l’aide sociale. Ce n’est pas rien! Ces gestes peuvent faire une énorme différence; parfois, elle transforme une vie de misère en existence normale.

Même si on le crie partout, je vous invite à la générosité.

Votre table ne semblera pas moins belle ou moins appétissante si un plat traditionnel ne s’y trouve pas cette année. Au milieu de la cuisine d’un défavorisé, ce repas apporterait une immense joie.

Pourquoi ne pas inviter des gens qui sont seuls cette année. Nous en connaissons tous. Chaque fois que j’ai accueilli chez nous des amis de mes frères qui n’ont pas de famille, la soirée a levé comme jamais. Encore cette année, je vais répéter. C’est surprenant ce que ces gens sont reconnaissants, serviables et d’agréable compagnie. En plus, ils participent à nos jeux et retournent toujours avec de petits cadeaux pratiques. Sûrement de doux souvenirs pour les bercer. Leur présence est toujours une joie. Autant pour eux, que pour moi et pour la gang…

Après tout, le véritable sens de Noël n’est-il pas : CROIRE EN L’ESPOIR ET PARTAGER!

Joyeuses fêtes et que la prospérité s’invite dans tous les foyers!

SI VOUS AVEZ DES THÈMES SUR LESQUELS VOUS SOUHAITEZ VOUS EXPRIMER, AUTRES QUE CELUI D'AUJOURD'HUI, N'HÉSITEZ PAS.

 

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/la-guignolée-la-générosité


L'AMOUR, C'EST QUOI ÇA!

27 Novembre 2012

L’AMOUR, C’EST QUOI ÇA?

Un privilège, une malédiction, une chance, une légende urbaine, un hasard, une fontaine de jouvence. Ça dépend où l’on se situe.

Quand ça nous tombe dessus, chacun réagit à sa façon. Certains plus intensément que d’autres. Y’en a même qui cherchent constamment ce sentiment et qui, une fois l’effet estompé, décrochent à la recherche d’une nouvelle cible qui fera palpiter à nouveau leurs sens. Ils deviennent si accros à cette dépendance qu’ils se transforment en véritables abeilles et butinent sans arrêt. Cupidon doit adorer cette catégorie.

ÇA FAIT QUOI AU JUSTE COMME IMPRESSIONS? 

Dès qu’on pense à l’autre, on se sent léger, puissant, rien ne nous dérange. Sauf être éloigné , surtout si c’est pour une longue période. L’euphorie inonde, alors qu’on voit tout en rose, on a le sentiment d’avoir des ailes, rien ne nous arrête, pas même les commentaires de certains jaloux qui voudraient prendre notre place. Parfois ça chatouille en dedans et c’est un incomparable stimulant.

MAIS QU’EST-CE QUI PRODUIT CET EFFET SI PUISSANT, AU POINT QUE NOTRE CŒUR S’EMBALLE?

C’est comme si une baguette magique nous jetait un sort. Rien ne peut lui résister. Ça nous attaque de revers et encore plus sournoisement quand il s’agit d’un coup de foudre. Alors là, plus moyen de se contrôler. Soudain, de terribles chocs électriques activent nos pulsations, chamboulent notre état d’esprit et nous plongent dans une sorte de transe dont seule la réalité peut nous faire sortir. Mais quand on se sait touché par l’amour, on ne veut pas émerger. Cette nouvelle existence a tellement de belles couleurs. On s’y sent bien, on aspire à se la couler douce. On innove en gentillesse, on devient toute chose quand ce n’est pas une partie de notre cerveau qui tombe en sommeil. Celle qui loge la notion d’analyse et la logique.

Observez un jeune couple d’amoureux. Juste se regarder dans les yeux les comble. Se tenir la main devient le moment le plus important de leur journée. Et le baiser, l’apothéose, souvent, sans que l’acte sexuel soit en cause. C’est fou, non! Les ados deviennent quasi légumes lorsqu’ils tombent dans le filet. Je trouve ça tellement craquant!

Le cinéma et la télé regorgent de films à l’eau de rose. Il n'existe pas un mois sans qu’une primeur de ce genre illumine les affiches publicitaires. Magasines, romans, et j’en passe. Comme meilleur exemple, prenez le succès mondial « Twilight ». Un truc dément mais qui fonctionne et touche toutes les romantiques de la planète. Un vampire sexy qui s’éprend d’une humaine au point de faire d’elle une immortelle. Alors, c’est perdu d’avance, après cela, n’importe qu’elle fille aspirera à vivre un amour éternel. Surtout si l’intensité et les moments torrides font parties de l’histoire.

ET LES AUTRES?

Qui ça?

Ceux comme Roméo et Juliette qui ne peuvent accepter la rivalité de leur famille et qui refusent de vivre l’un sans l’autre. La malchance viendra à bout de leurs sentiments et la mort accueillera leur jeunesse à bras ouverts.

Y’a aussi Tristan et Iseult, Lancelot et Gueniève, et bien d’autres qui font partie de notre histoire, mais surtout, y’a des personnes réelles. Qui après avoir goûté à si bon et si doux,  se retrouvent le bec à l’eau quand ce n’est pas anéantis, désenchantés, désillusionnés. Ils  craignent de retomber en amour. Juste le mot les fait frémir. 

Ça me désole, mais je les comprends. Certaines cicatrices sont si profondes qu’il devient impossible de les guérir et encore moins de les recouvrir de beaux sentiments. Ces personnes ont atrocement souffert, un arrière-goût empoisonne leur coeur, qu’ils ont barricadé à jamais. Ils ne veulent plus rien ressentir, se sont fermés aux satisfactions d’aimer.

QUE RESTE-T-IL DE CEUX.

Ceux qui ont chuté de haut après avoir essuyé un échec déchirant. Ceux qu’on a trompés, à qui on a menti, qu’on a lessivé, ridiculisé, ceux qui ont tellement investi qu’il ne leur reste que des lambeaux d’âme et un cœur en miettes. Ceux qui ne croient plus en rien et fuient tout rapprochement. Ceux chez qui la solitude s’est invitée dans le but de s’installer.

Oui, en effet, être en amour nous pousse à mettre nos propres besoins de côté pour faire plaisir à l’autre. On devient parfois esclave de nos sentiments. Hélas, pour les moins chanceux, ceux que les profiteurs ont tordus jusqu’au sang en les exploitant au maximum, à trop aimer, ils se sont abonnés au clan de ceux qui ont perdu leur identité. À mal aimé, certains se morfondent alors qu’ils font partie de ceux qui ont oublié leurs valeurs, leurs amis véritables, leur famille et l’objectif principal de l’amour : le bonheur à deux. 

AMOUR ET HAINE

C’est vrai que ce sont deux sentiments qui se ressemblent. Inutile d’attendre que le premier se transforme de manière irréversible. La haine mute en émotion interrompue, elle inverse la complicité  pour se convertir en rival. Pourquoi détester se veut-il si comparable à aimer? Une tornade chamboule le cœur, un pincement coupe le souffle, une commotion remue au point de salir la relation puis c’est la guerre, l’air devient irrespirable, vivre auprès de l’autre se montre insupportable. On doit fuir pour conserver son équilibre. Pourtant, il existe des courageux qui affrontent la fin d’une histoire d’amour sans créer de catastrophe.

Je les admire et leur lève mon chapeau.

Selon des survivants de divorce qui ont réussi, on ne peut avancer quand on s’accroche au passé.  On doit juste accepter que l’amour comporte divers niveaux et qu’en descendre ne nous prive pas du droit d’aimer à nouveau.

Sans doute suis-je idéaliste de croire que l’amour existe en nous et pour chacun de nous. Il n’appartient à personne et se divise à l’infini. Il se propage sans discernement de sexe, de nationalité, ni de rang social. Il cherche des gens sur qui déposer sa semence et ce que nous en faisons après ne le concerne plus. C’est à nous de l’entretenir et de le faire croître par la reconnaissance et l’exemple. Un amour qui apporte du positif autour de lui sera toujours plus inspirant pour le regard que celui qui détruit tout et ne laisse que des cendres. 

  • L’amour et la douceur sont les meilleurs facteurs pour répandre les véritables valeurs.
  • La liberté d’aimer ne devrait jamais anéantir un autre cœur. Si son passage est dévastateur, le mot amour perd sa raison d'être. Je ne pourrais jamais renoncer à l’amour. Ceux qui ont choisis cette voie, je leur souhaite bonne chance. Prions que le bonheur se sente aussi confortable dans leur cœur que dans celui des personnes éprises.

Selon moi, l’amour est une récompense de la vie!

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Recueils de pensées positive: Collection Simplement

OCCUPATION DOUBLE OU OCCUPATION TROUBLE

18 Novembre 2012

Photos : Facebook Occupation Double

Impossible de nier, cette téléréalité fait couler beaucoup d’encre et de salive.

 

Plusieurs désavouent qu'ils écoutent ce genre d’émission. Ben pas moi! Je les enregistre même. Donnez-moi un téléroman qui brasse autant et ce, dans un seul épisode. Si vous me le dénichez, je m’abonne avec plaisir. On trouve tout dans ce cocktail : de la séduction, de la chicane, des coups bas, du sexe - plus dans certaines années que d’autres - des défis, m’enfin, tout ce que le public recherche dans une télésérie. Sauf que là, les acteurs ne sont pas des professionnels. Ce sont des gens comme vous et moi, hormis qu’ils sont plus beaux que la majorité. Physiquement, je précise.

Il faut bien qu’ils aient un truc pour qu’on les choisisse, non?! Sinon, que nous apporterait de mettre notre cerveau au neutre, si ce n’est pour végéter devant la télé.

LE DÉROULEMENT

Au début les nouvelles vedettes agissent avec réserve, puis ceux qui aiment le trouble montrent leur vrai visage. Ce sont eux qui nous font réagir. Eux qui font le show, eux qui brassent la…  et avouez qu’on en a pour notre argent!

Le concepteur de l’émission a mis le doigt sur un méchant filon. En plus de nous dévoiler des  voyages fabuleux, on nous invite à espionner des jeunes qui goûtent à la vie des gens riches et célèbres tout en profitant de privilèges à rendre jaloux monsieur et madame tout le monde. Qui n’aimerait pas débarquer dans une maison luxueuse, ne pas avoir à se soucier des paiements de la baraque, ni à se procurer de la bouffe ou à songer à ses obligations en plus de passer à la télé, de rencontrer des personnes avec des « bodies » d'enfer en faisant le party à bar ouvert au  moins une fois par semaine?

Ça donne le goût, non?!

L’AUTRE CÔTÉ DE LA MÉDAILLE

Vivre sous le même toit que six ou sept filles au tempérament bouillant, dont plusieurs ayant une forte tête quand ce n’est tout simplement aucune écoute, ce ne doit pas être de tout repos. Plusieurs demoiselles aiment le trouble, même si elles prétendent le contraire. Je ne voudrais pas être le mec qui doit gérer celle qui déteste untel ou unetelle ou qui doit acquiescer aux remontrances de madame pour ne pas se faire évincer de la partie. Car cette année, il semble que les filles orchestrent le divertissement. La maison grouille de « Germaine ».

Pour la première fois, même si ce sont des couples qui s’affrontent, ce n’est pas un combat de candidats, mais une lutte en duo amoureux. Ça donne tout un spectacle!

Du côté des garçons, le concours de testostérones 24/24 pour séduire et garder sa place oblige les coups bas. Un jour on est pot, le lendemain on ne peut plus se supporter, finalement on ne sait plus sur quel pied danser. Un matin on forme un groupe, le soir il se dissout. Quand ce n’est pas la blonde d’un tel qui aime celui-là, mais qui déteste l’autre là-bas. Pas le choix, l’amoureux doit tourner le dos à l’ennemi de sa dulcinée.

DU TROUBLE, DU TROUBLE ET ENCORE DU TROUBLE...

La pêche a peut-être été fructueuse pour certains, mais rien n’est assuré. Si une touche a succombé à leurs charmes, le défi n’est pas terminé. Chaque don Juan doit continuer de jouer le jeu de séduction jusqu’au bout s’il veut atteindre la finale. Sinon, ils aboutiront en dehors du scénario comme Laurie et Nic, qui se montraient convaincus de faire partie du top deux. Ils complotaient, se pavanaient et oups, la surprise!

Leurs complices auront-ils assez d’arguments pour vendre leur salade? Sauront-ils rallier ceux qu’ils rabaissent depuis le début et qui à présent avancent en position de force? Arriveront-ils à supplanter de nouvelles alliances qui veulent elles aussi remporter le grand prix? À voir le paquet de troubles relationnels qui explosent entre les candidats, je n'envie pas leur place.

Mais, le spectacle me divertit et je me permets une prédiction : Hubert et Andréanne comme gagnants. Les plus effacés et sans doute, le seul couple qui a des chances de durer après l’aventure. Du moins, pendant un temps!

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/occupation-double-occupation-trouble

CONNAISSEZ-VOUS UN JOE CONNAISSANT?

11 Novembre 2012

Tout le monde en connaît un ou en a croisé un au cours de sa vie. Y’en a dans toutes les familles, mais ceux-ci sont attachants. Tandis que les autres, ceux qui ont tout vu, qui savent tout, qui lancent leur opinion sur n’importe quel sujet, parfois, on aimerait bien leur donner une leçon.

 

Vous êtes dans un party avec des amis. C’est immanquable, s’immisce l’individu qui émet son opinion alors que vous ne lui avez rien demandé. Vous parlez d’un sujet complètement en dehors de ses cordes, il impose son avis. Vous échangez sur le design, la mécanique, la chasse… peu importe, il a soit déjà travaillé dans le domaine ou il connaît quelqu’un qui… En effet, il en connaît des "quelqu’un" et des "quelque chose". La plupart parle très fort. On doit les remarquer, les écouter, on doit découvrir leur immense savoir.

Ben moi… ils me tapent royalement sur les nerfs.

Les remettre à leur place poliment ou subtilement, diront mes proches, est une de mes spécialités. Souvent avec ma touche d’autodérision ou de sous-entendus qui les désarçonne.

UN EXEMPLE… AVOUEZ, VOUS EN MOUREZ D’ENVIE!

Je venais de commencer un nouveau travail. On m’a engagée comme vendeuse, mais principalement en tant que designer d’intérieur. La table à dessins est sans doute ma place de prédilection pour ma fonction. Quand il n'y a pas de clients, je planche dessus pour faire avancer mes concepts. L’une des employés, dont la tâche consistait à l’étalage du commerce, me tourna autour avec insistance pendant mes deux premiers jours. Jusque-là, je ne m’en souciais pas; une nouvelle venue suscite toujours de la curiosité.  Parfois, elle jetait un œil sur mon travail, émettait un commentaire et retournait à ses occupations. Comme je suis parfaitement à l’aise avec le crayon, s’il y a des gens qui m’observent, ça ne m’indispose pas.

J’évaluais sa manière de se comporter avec les autres. C’était plus fort qu’elle, elle devait donner son avis sur tout et sur un ton assez fort pour que les gens dans le magasin l’entendent. Je trouvais triste qu’elle ne prenne pas en considération les idées des autres, mais comme cela ne me touchait pas directement, je passais outre.

Un matin, elle me lance tout bonnement : « Je connais une autre designer! »

Je lui réponds que c’est normal, car je ne suis pas la seule dans la région. Voyant que mon attention ne lui était pas acquise, elle ajoute : «  Elle porte le même nom que toi! »

Là, elle a touché une corde sensible. Non que je doute d’elle, mais avouez que des Lolita, il n’en pleut pas des tonnes. Voyant mon intérêt, elle précise que non seulement la fille en question se prénommait Lolita, mais Lolita Leblanc. WOW! Une fille pratiquait le même métier que moi, dans mon coin, et je n’avais jamais entendu parler d’elle. C’était la chose la plus invraisemblable qu’on m’ait racontée.

Curieuse, je m’informe si elle la connaît bien. Elle m’indique que oui, d’une voix hautement pincée. Mon homonyme est une très grande amie à elle. Je veux savoir ce qu’elle fait exactement comme boulot. Elle déballe que sa chum de fille conçoit des designs innovateurs, que tout le monde recherche ses services… qu’elle a une bonne réputation et elle en beurre épais... trop épais, justement. 

De mon côté, j'ignorais si les employés étaient informés pour quelle entreprise je travaillais jusqu'à tout récemment. Sauf que dans cette dernière, je n’y étais demeurée que quelques mois. On m’avait recrutée pour mon nouveau job. Joe Connaissante le savait-elle? Avait-elle été informée de mon parcours?

Une sorte de signal d’alarme résonnait dans mon esprit. Je demande à la grande gueule - après qu’elle me donne enfin le droit de parole - à qu’elle endroit pratiquait sa grande amie. Lorsqu’elle m’a révélé la place, j’ai failli m’étouffer. Avec une profonde respiration et un rictus victorieux, je lui déclare : « C’est drôle, je travaillais là il n'y a pas six mois et je ne me souviens pas t’avoir déjà rencontrée, ni avoir entendu ton nom dans la place. Selon ma mémoire, là-bas, j’étais la seule qui portait ce nom. »

Vous auriez dû assister à sa réaction. Ou plutôt, la voir perdre la face devant ceux qu’elle espérait impressionner. Car tout ceci a eu lieu devant public. Son public… Tout le temps où j’ai travaillé là-bas, elle m’évitait. Je ne sais pas pourquoi. J’ai été polie, non?! On m’a remerciée en privé de lui avoir cloué le bec. Ses esclandres ont complètement disparu.

Vous voyez! Inutile de parler plus fort que l’autre, ni de la rabaisser. Elle s’est tiré dans le pied comme une grande.

Y’a pire que cette chipie. Y’a les détestables qui adorent épater la galerie, qui en plus prennent un malin plaisir à rabaisser les autres sans raison. Et croyez-moi, ça me dérange. Ça me pue au nez. Quand ça devient malsain, c’est instinctif, je lance un truc pour déstabiliser la grande gueule.

Dans un événement, une fille ne cessait de se moquer de la façon dont s’habillait une telle, riait de la coiffure d’une autre et bla-bla bla… plus elle dénigrait, plus elle semblait se complaire dans l’attention que les auditeurs lui accordaient.

Je me suis avancé et j’ai demandé : « Parles-tu d’elle là-bas?

Elle confirme ouvertement avec un de ces sourires.

J’ajoute : « Ça tombe à pic, je la connais. C’est la sœur d’une amie - ce qui était complètement faux.  Je vais te la présenter et tu lui conseilleras comment mieux se vêtir. Puisque tu connais si bien la mode, tu lui rendrais service. »

Je ne sais pas pourquoi, mais l’autre s’est trouvé un rendez-vous de dernière minute et elle a filé. Autour, les témoins ont bien ri.

Ce truc fonctionne. Vous devriez le tester. Il agit même sur les rumeurs qui font de lourds dégâts.

De fausses allégations ont déjà circulé sur mon compte. J’aurais pu retourner l’ascenseur devant la coupable qui aimait jouer à la victime, à celle qui sait tout, qui a réponse à tout et qui s'évertue à faire le maximum de bien pour ses protégées, alors qu’elle semait le chaos dans leur dos. Mais pour cela, il aurait fallu que je la croise et elle me fuyait. Quand je croisais des gens dans le milieu concerné qui la connaissaient, je disais : Tu sais, quand elle se plaint et raconte qu’une… eh bien, elle parle de moi. » L’autre restait sans voix et j’en ajoutais tellement en ridiculisant le mensonge que finalement, la vérité a percé la boîte à malice. La grande gueule venait d’être percée à jour. Tant pis, elle qui cherchait une responsable pour ses erreurs. Je ne cautionnerai jamais la méchanceté, ni l’attitude des Joe Connaissants, surtout ceux qui agissent en toute conscience pour se donner de l’importance, pour épater, pour se valoriser aux dépens d'autrui. 

Comme c’est désolant pour ceux qui savent tout. Ils  sont condamnés à nous tolérer, nous… pauvres ignares. Mais ils oublient qu’il y une chose qu’ils ignorent tous : la modestie. Qui est prêt à se dévouer pour la leur enseigner?

Pas moi, je préfère encore les désarçonner. 

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/connaissez-vous-un-joe-connaissant

LES ACCROS AUX TEXTOS PU CAPABLE!

11 Novembre 2012

Les textos sont devenus si populaires, que tout le monde les utilise. Gens de tous âges, de nationalités différentes, de métiers divers, tous se laissent prendre par la « texto-manie » qui fait des ravages. Aujourd’hui je dis : « C’est assez! »

 

Dans le bus, en voiture, dans une file d’attente, à l’épicerie, nous sommes bombardés de petits bips aux sonorités incessantes. Combien de fois par jour on aperçoit quelqu’un avec la tête penchée qui mitraille son clavier avec ses pouces! Des dizaines voire même des centaines de fois. Comme les cellulaires sont devenus monnaie courante, les compagnies téléphoniques offrent de multiples forfaits pour embrigader les maniaques de texto. Et nos jeunes sont les plus touchés dans le lot. Pour une fois, ils ont gagné le gros lot.

MAIS EST-CE UN PRIX AVANTAGEUX OU UN CADEAU EMPOISONNÉ?

C’est déjà un exploit de retenir leur attention. S’ils ont le malheur d’avoir leur cellulaire à porter de main, c’est peine perdue. Leurs doigts filent comme des machines. Et comme ils n’en ont rien à foutre de l’orthographe, ils pianotent sans arrêt, sans égard pour ces gribouillis qui ressortent de leurs échanges.

Y’a des foyers entiers qui ont adopté ce style de communication rigide et expéditive. Au lieu de dialoguer afin de parfaire leurs liens familiaux, ils s'expriment par texto. Un genre de langage pour muets. Ces aphones déshumanisent les relations, se comportent comme des robots… oublient la base même de leurs émotions. Ils abandonnent tout contact. Ça m’attriste terriblement. Au lieu de s’intéresser à une bonne discussion, de rechercher la chaleur d’une main amicale, ils épaississent la corne sur leurs doigts et comme c’est parti, celle sur leur cœur.

DANS MON QUOTIDIEN

Ma fille me traite de dinosaure, car je refuse de faire des textos. Je préfère entendre sa voix. J’aime lui jaser, échanger, croiser son regard direct. Je prône les vrais liens. Visiblement, je prends à revers ce moyen de communication. Pendant les repas, je peine à lui faire comprendre que la terre continuera de tourner si elle ne répond pas tout de suite au signal sonore qui m’exaspère tant. J’ajoute que s’il s’agit d’une urgence, la personne la joindra par téléphone. Le message peut patienter, les mots ne vont pas disparaître. 

Une fois, je faisais la présentation d'un projet à mon bureau. Professionnelle, je fais mon maximum pour satisfaire les attentes. C’est normal! Comme toujours, j’avais pris soin d’étaler les échantillons et de monter un dossier en béton. Ce qui devient moins « normal », c’est qu’au cours de la rencontre, dans la première demi-heure seulement, mon client a reçu et répondu à plus 50 textos. Le nombre vous paraît exorbitant. Sans doute est-il plus élevé. J’en ai perdu le fil. Après chacune de mes phrases, le bip infernal recommençait. Le client répliquait en jouant du clavier. Un manque total de respect. Je suis de nature patiente, mais là, y’a des limites! J’ai respiré profondément, j’ai fermé le dossier, me suis placée face à lui en m'exprimant poliment que je préfèrerais qu'il revienne lorsqu’il aurait du temps à me consacrer. Ces mots l’ont réveillé. Momentanément. Il s’est excusé, on a terminé notre rencontre.

Ce genre de situation est devenu commun. Combien de fois un interlocuteur vous laisse en plan pour un texto! Juste y jeter un œil, diront certains. Justement : MON ŒIL!!!!!!! Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles, alors qu’une machine est en train d’en faire un avec vous.

Le cerveau développe une dépendance sérieuse pour cette technologie. Pourtant, à la base, l'ingénierie doit améliorer nos vies. Pas l’empoisonner. Pas créer des gens dans le but qu'ils se transforment en esclaves qui obéissent au moindre signal. Voyons, ça n’a plus de sens! Je connais des personnes qui savent utiliser ce moyen de communication. Quand ils ont un message rapide à envoyer et que téléphoner leur parait impossible, je ne vois rien de mal à ce qu’ils appliquent la fonction texto. Pas de là à en faire un travail à plein temps. Encore moins à devenir dépendant au point de garder son cellulaire ouvert toute la nuit, à côté du cadran dans la chambre à coucher, en alerte du moindre bip.

Le genre humain se perpétue depuis des milliers d’années sans technologie et il a progressé. Au 21e siècle on dirait qu’il régresse, qu’il obéit à un instinct imposteur. Avant, il livrait un combat journalier pour manger, pour boire, pour se protéger des ennemis, pour se reproduire, pour survivre. À présent, les accros luttent pour avoir le droit d’utiliser leur téléphone afin de « texter » en classe, au travail, même dans le bain, en voiture... partout! C'est pathétique, non?!

Lorsque je marche dans un endroit public où les jeunes sont légion, je prends le temps d’observer leurs attitudes. Quelle tristesse! Ils deviennent de plus en plus nombreux à clavarder, à riposter de leurs mains… dans un silence enrobé de cliquetis, une sorte de mutisme désolant. Ils ne se parlent plus, n’ont plus désir de le faire. Communiquer oralement les rebute. C’est moins gênant de dire des trucs insipides sur un appareil que de développer sur un sujet sérieux.

Comment les réveiller sur le bonheur d'aller marcher entre amis pour savourer le bruit de la nature, pour discuter de musique, de cinéma, d’amours nouveaux, de sports, ou juste pour parler de leurs objectifs de vie? Comment attiser leur intérêt pour qu’ils renoncent à devenir le meilleur ami d’une machine? Par quel moyen leur faire réaliser l’importance d’entretenir des liens avec des êtres de chair et de sentiments?

Heureusement, la maladie des textos n’a pas encore atteint un non-retour. Cette pandémie continue de faire des ravages, mais y’a des résistants. Donc un nombre qui utilise ce virus tactile mais qui sont immunisés contre l’abus. Une autre catégorie - dont je fais partie - refuse tout contact avec la machine infectée. Le cellulaire fonctionne au besoin, mais la drogue du pouce n’est pas bienvenue dans leur appareil.

Dans quelques jours, je change de téléphone pour mon nouvel emploi et si cela m’est autorisé, je ferai bloquer le service texto. Tant pis si on me trouve attardée. Je préfère « m’attarder » sur les relations humaines.

Que voulez-vous, je suis de la vieille école!

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/les-accros-aux-textos-pu-capable

AMITIÉ VÉRITABLE, UNE DENRÉE CONVOITÉE!

27 Octobre 2012

AMITIÉ VÉRITABLE, UNE DENRÉE CONVOITÉE!

L’amitié la plus précieuse est celle qui vous tient compagnie lorsque vous êtes là, qui vous accompagne lorsque vous souhaiteriez n’être plus là et qui vous encourage à demeurer là.

 Y’a toutes sortes d’amitiés. Y’a celle qui a pris vie dès l’enfance, l’autre qui a jailli d’on ne sait où. Y’a des liens qui se tissent au boulot, quelques-uns qui demandent du travail. Voisins, collègues, famille ou même entre sexes différents, peu importe, l’humain a soif de socialiser, mais surtout, a faim de gens sur qui il peut compter. Quoi de plus agréable que de prendre un verre entre amis? Ou de faire une activité dans laquelle les deux éprouvent du bonheur? Discuter de tout et de rien, juste relaxer! Un remède pour décrocher. Parfois, notre tête en a sérieusement besoin.

Les véritables amis sont précieux. Mais qui sont-ils vraiment? Que font-ils pour gagner une place aussi importante dans notre cœur. Récemment, je me suis questionnée sur le sujet. Suite à des chamboulements qui viennent de traverser ma vie. Nouveau travail, nouvelle équipe, responsabilités différentes et apprentissage quotidien, nouvel environnement, restructurations de mes habitudes. Ça prend du souffle, je vous le promets! Au travers de cette étape, j’ai dû faire le deuil d’un passé dans lequel je m’épanouissais. Ce n’est pas chose aisée. C’est là que les amis deviennent essentiels.

Mes proches me répètent que je suis de bon conseil, que j’ai une facilité d'écoute. Très flatteur de leur part. C’est un fait, j’ai une aptitude naturelle avec les gens pour qu’ils expriment ce qui les trouble. Que voulez-vous! J’aime aider. Je déteste les jugements instantanés. Je préfère savoir, comprendre, analyser. En contrepartie, parler de moi quand j’ai de la peine, c’est une autre paire de manches. Serait-ce un peu d’orgueil ou la peur de ne pas être à l’image de ce que je projette… de révéler la faille d’une fille pour qui tout semble simple, d'amoindrir la facette de celle qui fonce, qui ne lâche jamais prise, qui va au bout de ses rêves? Je crois qu’il y a un peu de cela. Dénuder ma vulnérabilité me donne le vertige. Me sentir fragile devant ceux que j’aime encore plus.  

Pourtant, il a bien fallu que je m’ouvre. Sinon, le chagrin m’aurait submergé.

C’EST POURQUOI JE TENAIS À VOUS PRÉSENTER DEUX COMPLICES PRÉCIEUSES

La première ne date pas d’hier. Mes grands-parents ont adopté une fille tout en gardant contact avec la mère et les enfants de celle-ci. Ma meilleure amie est la sœur naturelle de ma tante. Gamine, elle m'observait en douce, intimidée par l’image de ma famille. On a grandit, pris des chemins différents et la vie l’a replacée sur ma route. Des liens se sont vite tissés. En prime, nos conjoints sont devenus très proches.

Depuis des années, sans raison, il arrive sans logique que ma chum de fille habite mes pensées. Ça m’obnubile au point de me déconcentrer. J’éprouve la sensation qu’elle traverse une mauvaise passe. C’est plus fort que moi, je l’appelle. Et ça ne manque pas le coup, chaque fois je tombe pile, alors qu’elle ressentait le besoin de me parler. Ou de moins, de vider son trop-plein. On s'en amuse. Comme si nos antennes "sentiments" étaient connectées. C’est une fille franche, d’une belle simplicité et surtout, avec un coeur qui peine à rester dans sa poitrine tellement elle se donne pour les autres.

À mon tour, je me suis ouverte sans museler mes angoisses. Elle a découvert une facette insoupçonnée de ma personnalité. Sans elle, sans doute, je rongerais mon frein dans un coin. J’aurais pu me tourner vers mon conjoint qui me comprend mieux que quiconque, mais dans cette situation, une confidente apporte une vision externe de ce que nous traversons. Elle m’a beaucoup aidée.  

MA SECONDE AMIE

Une femme que j’estime profondément. Elle habite la ville de Québec. Une exceptionnelle, une vraie! Vous savez, le genre qui vous donne le sentiment de la connaître depuis toujours. Dès la première rencontre, j’ai éprouvé un lien unique avec elle. J'apprécie le temps qu'elle m'accorde. Il est précieux. Combien de discussions drôles nous avons échangées, de fou rire qui parfois étaient si intenses que j’en réveillais mon chum. Nos personnalités se complètent à merveille. Dire que cette perle est entrée dans ma vie par Facebook. Et on ne se contente pas de ce moyen de communication, on se voit chaque fois que nos horaires nous le permettent. Et jusqu’ici, on s’en tire agréablement.

Comme ma passion est dans un domaine qu’elle connaît bien, c’est simple d’aborder des sujets plus ciblés. Son vécu m’a souvent fait rire ou, au contraire, m’a touchée jusqu’aux larmes. Aujourd’hui, si certains de mes rêves sont accomplis, c’est un peu grâce à sa foi. Elle est la personne qui m’a le plus encouragée, qui m’a fait réaliser que la force la plus précieuse que l'on doit amener partout, en tout temps, l'ultime à entretenir dès votre premier pas jusqu'à votre dernier souffle : c’est la confiance en soi, malgré les autres. Et je ne permettrai plus jamais à personne de m’en séparer.

LES AMITIÉS

À un ami, tu peux tout lui dire sans peur d’être jugé. Tu peux faiblir sans crainte d’être blessé. Tu peux faillir sans risque d’être délaissé. Tu peux pleurer, rire, tomber, te décourager ou juste t’amuser, l’amitié est une valeur que l’on doit cultiver. Tout comme l’amour, l’amitié est essentielle. Parfois, c’est elle qui fait pousser nos ailes.

Je peux affirmer que mes amis véritables sont des gens exceptionnels. Je suis privilégiée. Je ne changerais aucun d’eux pour faire plaisir à qui que ce soit. Je les respecte trop. Par contre, ceux qui se sont joués de moi ont été mis à l’écart. Sans faire de vague, sans médire. Je leur pardonne. C’est moins lourd à porter. Je m’incline devant la vie, qui a su placer des personnalités spéciales sur ma route. Des véritables qui m’accordent l’importance qui me revient. De mon côté, je m’investis avec la même authenticité. Sans obligation, par respect mutuel.

LES AMIS, ON LES CHOISIT. LES VRAIS, ON LES CHÉRIT.

Chaque parcours a ses détours. Tous les jours, ils sont parsemés de joie, de peine et de moments intenses. Puissent ces escapades vous étonner, vous ébranler et vous apporter des gens-soleil à l’occasion. Si vous ouvrez la porte de votre demeure, faites en sorte que ceux qui entrent ne soient pas seulement des courants d'air. Autrement, la solitude risque de s'y attarder à jamais.

Merci Carolle, Linda, Sandra, Chantal, Kathie, Jean-Luc, vous m’avez montré plus d’une fois ce qu’est l’amitié. Grâce à vous, j’avance avec le cœur léger, déterminée à atteindre mes objectifs.

Donc, si la confiance se mérite, l’amitié se mérite encore plus!

UN PETIT POÈME DE MON CRU :

Ami...
Appuie-toi sur mon moi.
Ton chagrin, je t’aiderai à le porter,
Ta peine, j’accepte de la partager,
Ton désarroi, je suis là sans le juger,
À deux, on finira par tout surmonter,
Appuie-toi sur mon amitié,
Mon oreille peut tout deviner,
Ma joue est prête à te consoler,
Mes bras sauront te réconforter,
Ton sourire, notre amitié finira par le retrouver.

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SVP MESSIEURS, un peu de romantisme!

21 Octobre 2012

SVP MESSIEURS, UN PEU DE ROMANTISME!

Si les films de filles ont la cote, ce n’est pas pour rien…

Quelle fille ne rêve pas de se laisser attendrir par une poussée romantique? Laquelle n’aspire pas à se faire surprendre par son amoureux, d’arriver avec un petit mot doux collé sur son miroir de maquillage, de se faire inviter pour une sortie inattendue ou pour un souper improvisé dans un chalet en forêt? Ces gestes d’une grande simplicité semblent faire peur aux hommes. Juste l’idée rebute la majorité.

Pourtant, des entreprises ont compris ce besoin. L’exploitent au maximum. Ils allument ce désir, l’entretiennent par des aventures toutes plus étonnantes les unes que les autres. Les boîtes cinématographiques poussent leur machine et sont constamment à la recherche de scénarios qui font rêver les spectatrices. Pensez au film Une jolie femme, qui a rapporté des millions au box-office. Une histoire pour qui la gent féminine craque chaque fois qu’il repasse à l’écran. Même chose pour Mon fantôme d’amour, Romance à New York et ce n’est qu’un nombre minuscule parmi la panoplie.

Mais quels sont les ingrédients magiques? Pourquoi regarder une histoire cucu qui fait pleurer? Parce que toutes les filles veulent croire au prince charmant. Elles ne peuvent étouffer l’idée qu’il se cache au fond de leur homme. Et messieurs, vous pouvez le devenir de temps en temps sans que cela ne vous coûte la peau des fesses.

COMMENT?

Pourquoi serait-ce toujours à madame de préparer un souper pour souligner un événement? Pourquoi ne pas organiser vos flûtes en secret, terminer un peu plus tôt, quitte à passer chez le traiteur ou juste au resto du coin prendre un repas qu’elle apprécie, installer une nappe au milieu du salon, allumer quelques bougies, mettre une musique d’ambiance et l’attendre avec votre plus beau sourire?

Ou encore, sans raison apparente, vous lui écrivez un petit mot tendre que vous lui envoyez par texto ou par courriel parce que ces temps-ci, elle file « motton », n’a pas le moral et se sent moche. Dites-lui combien vous l’aimez, combien vous la trouvez magnifique et que vous lui souhaitez une agréable journée! Cette nouvelle attitude produira un effet bénéfique pour le reste de sa semaine.

Embrassez-la dans le cou comme ça en passant et dites-lui qu’elle sent bon en ajoutant un petit clin d'œil. Ça fera naître un baume sur son cœur. 

Lorsque votre femme travaille le soir et qu’elle arrive épuisée, pourquoi ne pas la surprendre avec un geste inédit? Faites-lui couler un bain chaud, ajoutez de l’huile parfumée et étendez-lui une belle serviette de ratine. C'est garanti que vous la comblerez.

Une fleur qui apparaît sans raison sur le comptoir de la cuisine, la bonne humeur devient la meilleure amie de votre compagne.

Louez ce film à l’eau de rose qu’elle désire voir depuis un moment, achetez ses croustilles favorites et sortez la doudou. La surprise d’une soirée, bien collée auprès de vous et vous gagnerez des points… pour certains, des « airs-lousses ».

Offrez-lui une promenade à deux juste pour lui changer les idées et demandez-lui comment elle va. Une chose que les hommes ont tendance à oublier. Vous voyez, la plupart de ces trucs ne vous coûtera qu’un effort et ce, sans sortir un sou de votre porte-monnaie…

UNE CHANCEUSE :

Ma cousine partage sa vie avec un romantique. Un rare! Je ne sais pas comment il fait pour penser à tout, mais il s’ingénie à l’étonner. Un jour, elle est arrivée chez elle, ses valises patientaient dans la voiture alors que monsieur lui a interdit de poser des questions. Un weekend fleur bleue plus tard dans une auberge, la belle a rechargé ses batteries amoureuses et est retombée encore une fois en admiration devant son prince charmant. Souvent, elle termine sa journée avec un souper romantique qui l’attend alors que les enfants sont absents. Quand ce n’est pas des chandelles et une huile de massage qui se languissent dans leur chambre.

À regarder des films de filles, vous dénicherez des trucs ingénieux et d’autres, d’une simplicité charmante. Madame sera aux anges et vous deviendrez peut-être un des derniers amants romantiques de la planète.

De leur côté, celles qui partagent la vie de ces spécimens font tout pour les garder et entretenir leur flamme.

Aux autres, à vous de rallumer celle de votre dulcinée pour que votre relation vous mène vers des sentiers remplis de vertiges sensoriels. Vous ne serez jamais perdant de rendre votre compagne heureuse. Toute femme privilégiée et satisfaite de vos attentions risque de vous faire découvrir de nouvelles sensations!!!!!

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http://www.youtube.com/watch?v=Wzii8IuL8lk&feature=player_embedded

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ÉLASTIQUE OU CORDON OMBILICAL?

11 Octobre 2012

Courrier de l'âme

par Lolita Leblanc

Un membre essentiel à la vie a muté au cours des dernières décennies. Il est passé de conduit de tissu conjonctif contenant les vaisseaux qui unissent le fœtus au placenta à une matière extensible qui s’étire à volonté chez l’enfant...

Qui ne connaît pas un parent dont la progéniture a quitté le nid pour revenir après quelque temps? Qui n’a pas eu vent d’histoires qui se terminent sur le pas de la porte de leur foyer? Les situations sont légions et les raisons qui les amènent sont variées. Certains jeunes sont essoufflés de la réalité des comptes qui les absorbent chaque mois. D’autres ne peuvent plus respirer le même air que leur coloc (conjoint ou ex-meilleur ami), ils regrettent le confort du cocon familial... m’enfin bref… ils aspirent à une liberté qu’ils n’ont pas trouvée dans leur expérience d’adulte.

Oui, l’autonomie a un prix. Et ce prix en déstabilise plusieurs. Lorsque papa et maman paient les factures, qu’ils ne chargent rien pour nous héberger, qu’ils nous glissent quelques billets sous la table pour nous gâter, qu’ils pourvoient à tout, comment voulez-vous qu’on prenne conscience de la face cachée de la vie?

En ressassant mon passé, je songe à ce chemin que fût le mien. À l’époque, j’étudiais à l’extérieur et devais survivre de mes prêts et bourses. Néanmoins, les weekends et pendant la saison estivale, je fermais loyer pour revenir chez moi. Pendant de longues semaines, ma liberté prenait le bord. Toutefois, jamais je ne me suis sentie emprisonnée. Autant je me montrais fière de gérer mon temps au cours des sessions d’école, autant je savourais les attentions de ma mère et de son chum alors que je vivais auprès d’eux.  En toute modestie, je vous confie que les responsabilités me donnaient le vertige. Je me rappelle un jour avoir révélé à ma mère que je n’avais pas hâte d’atteindre ma majorité. Ce secret doit vous faire rire; même ma mère a sourcillé et m’a demandé pourquoi. À dix-huit ans, on devient garant de nos actes. Se cacher derrière ses parents paraît enfantin.

Puis, j’ai amorcé ma carrière de designer tout en demeurant dans ma famille. Parmi mes consœurs de travail, j’ai eu vent de scénarios qui imposaient de retrousser leurs manches afin d’aider leur enfant à rentrer au bercail. Et cela ne se faisait pas dans l’harmonie et le bonheur. Malgré que le soulagement se lisait chez eux, en gros, les tracas accompagnaient le retour du mal en point. Imaginez combien ils ont affronté ces moments en s’échinant à tempérer les dégâts émotifs.

Je sais, il existe des exemptions qui ne se comparent pas à un ricochet d’élastique. Il y a l’enfant qui débarque, car son emploi l’oblige à revenir dans son coin pendant que ses parents le reçoivent le temps qu’il trouve un endroit où habiter. L’autre qui traverse une période de convalescence et qui se voit offrir le soutien maternel, aussi, il existe des centaines de circonstances qui se veulent passagères.

Tout de même, les véritables rebondissements se veulent plus, indisposants. Ma mère y a goûté plus souvent qu’à son tour. Vous tomberiez en bas de votre chaise si vous pouviez observer les sempiternels recommencements de mes frères. Je ne les compte plus, je n’ai pas assez de doigts. En parent aimant (trop parfois) elle aidait ses garçons à refaire leur vie, les reprenait après leurs échecs et les hébergeait en tentant de les faire réfléchir, de les conscientiser à apprendre à mettre de l’eau dans leur vin. Elle espérait leur inculquer que fuir à la moindre épreuve ne les rendrait pas heureux. Aujourd’hui, je peux dire que les sermons semblent avoir porté fruit. Mes cadets donnent l’impression d’être stables.

ÉLASTIQUE DOULEUR!

Sans le réaliser, lorsque j’entendais mes amis me raconter les déboires de leurs descendants, je les encourageais à ma manière, j’écoutais et me montrais compréhensive et surtout, je leur souhaitais la meilleure des chances. Mon épaule a servi maintes fois. Ce que je ne regrette pas, car cela m’a permis de me préparer, moi qui m’illusionnais que jamais je ne vivrais le pincement du fameux élastique. Après tout, j’avais fait des miracles, il paraissait évident que ma fille était née avec un cordon ombilical normal.

ERREUR! J’avais tout faux et ce choc en fut tout un. AYOYE!!!!!!

Récemment, j’écrivais que ma fille se prenait un appart et cette étape ne fut pas facile à accepter. Avec générosité, on a offert de combler les achats de certains meubles et je me suis occupée de l’harmonisation pour la rendre fière de son loyer. Comme je travaille dans la décoration intérieure, il m'était impossible de la laisser dans un environnement sans ma touche de designer. Tout y était : tentures géniales, motifs muraux, literie à rendre jalouses ses camarades, pôles et stores de qualité, concept tendance dans toutes les pièces. Le résultat fut à la hauteur des attentes des tourtereaux. Pendant que mon porte-monnaie s’amincissait, ma fille rayonnait de la nouvelle vie qui se profilait pour elle. 

Et puis bang! Disons plutôt, slacke!Ça pince en maudit, un élastique de cette ampleur. Les larmes aux yeux sont peu dire, comme effet. Le cœur mange une sacrée volée, du genre qui reste pris dans la gorge pendant plusieurs jours et qu’on ne peut extérioriser, car notre enfant a besoin de notre réconfort. Pas facile de se joindre au club des parents dévastés. Encore moins de ramasser sa puce qui éclate en sanglots à tout moment. Le pire est que ni elle, ni l’ex-amoureux n’ont souhaité ce qui arrive. La vie leur a joué un sale tour et ils doivent apprendre à composer avec.

Tout ce que j’espère, c’est que ces jeunes trouvent le bonheur sans trop de séquelles. Autant l’ex que ma fille et tous ceux qui vivent de telles épreuves. Prions pour qu’ils réalisent leur chance d’avoir des parents qui acceptent de leur ouvrir leur porte sans conditions, sans rancune, sans craintes de ramasser les pots cassés.  Ça n’a pas de prix, des proches qui aiment suffisamment pour oublier qu’ils sont aussi un couple, mais que leur rôle de mère et de père priorise leur quotidien.

À nos futures générations, ne leur souhaitons pas de mettre au monde des bébés élastiques, mais seulement de s’ajuster à ce qui traversera leur vie avec le sourire et la patience accrochés à leur coeur!

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SI JE POUVAIS REVENIR EN ARRIÈRE

11 Octobre 2012

Une question que l’on s’est tous posée à un moment ou un autre…

 

 

S’il était possible de revenir en arrière, de réparer nos erreurs, nos mauvais choix, de pouvoir redessiner sa vie ou de s'offrir un nouveau départ, serions-nous plus heureux, ferions-nous moins de bêtises ou prendrions-nous de meilleures décisions? Parce qu’en fait, l’homme aspire au bonheur et pour le trouver, il passe sa vie à le chercher.

 

Combien de fois ais-je réfléchis sur la possibilité de tout effacer, de recommencer? Des dizaines de fois. Sans doute toutes les fois où j’ai raté mon coup ou après de grosses épreuves. Certains jours où le travail devenait pénible, où le climat autour se chargeait d’électricité, où l’argent venait qu’à manquer, où les disputes de ma famille m’étourdissaient… chaque fois où je me sentais désemparée. L’adolescence goûta régulièrement au : «  Si je pouvais remonter le temps ». Cette période difficile où mes parents se sont séparés.   

Mais pour avoir cette baguette magique, ce pouvoir de redessiner le passé, encore faut-il savoir ce que l’on en ferait, comprendre ce qu’on aimerait modifier. Surtout, il faudrait habilement secouer ce sablier pour ne pas rater son coup plusieurs fois de suite. Imaginez le calvaire de revivre plusieurs fois la même journée, tel le héros du film Le jour de la marmotte.


Supposez que c’est votre jour de chance, que vous avez tiré les numéros gagnants et que ce moment tournerait en boucle à jamais. Même l’homme le plus riche au monde finirait par se lasser de gagner 100 M$ pendant le reste de sa vie, s’il ne pouvait connaître le bonheur d’en profiter. Entre vous et moi, je ne connais personne qui soit entièrement satisfait de sa vie. Sinon, ce sont de fieffés menteurs. Comme la perfection n’est pas de ce monde, on doit composer avec nos choix et faire avec. Même s'il y a des moments où ceux-ci nous poussent à réfléchir, à réaliser la route qui a fait de nous ce que nous sommes.

Comme j’ai une imagination toujours en ébullition, je ne peux m’empêcher de visualiser des tableaux.

SUPPOSITIONS

  • Si je m’étais lancée dans le métier de professeure en littérature au début de mes études, aurais-je été publiée plus tôt? Si oui, quels genres d’histoires coloreraient mes pages? Images vides ou best-sellers?
  • Si en dépit de ma famille, malgré les difficultés et malgré l’insécurité financière, j’avais plongé dans cette carrière de chanteuse dont je rêvais depuis toute petite? Peut-être que mon nom brillerait sur des pochettes d’albums… ou au fond d’un vieux tiroir, ou même sur des tablettes de marchés aux puces.
  • Si, au lieu d’emprunter le chemin d’une designer d’intérieurs, celui de comédienne m’avait pris dans ses filets? Jouerais-je dans des téléséries, dans des films, ou dans de simples romans-savon? Peut-être aurait-on simplement oublié mon nom!
  • Si la vue du sang ne m’effrayait pas autant, combien d’animaux je soulagerais de leurs maux?

Je pourrais continuer de la sorte pendant des pages entières, mais la véritable question demeure : « Serais-je plus heureuse si je pouvais tout recommencer? »

Comment oublier ma rencontre avec l’homme de ma vie, le jour de mon mariage, de la naissance de ma princesse,  mon rayon de soleil. Comment effacer l’ouverture de ma  boutique de design d'intérieurs et la grande amitié qui s’est tissée pendant 18 années? Comment imaginer ma vie sans les amis chers qui aujourd’hui partagent mes joies et mes peines, qui sont toujours disponibles pour moi et m’encouragent depuis de longues années? Comment renoncer à ma belle-famille adorée, aux liens sacrés que je chéris avec mes nièces et mon neveu? Comment me sentir aussi forte, maintenant que je me découvre capable d’affronter les tempêtes, apte à survivre au refus, championne à me relever devant les échecs et encore décidée à rayonner, à faire rire, à aimer, à me faire aimer?

Réécrire le passé implique aussi de faire une croix sur ces moments précieux qui font de nous ce que nous sommes. Cela signifie également que repartir d’hier, c’est aussi abandonner nos connaissances, nos acquis,  nos expériences et tout le savoir de notre vécu. Et tout ce bagage dont nous sommes si fiers et pour lequel nous avons bûché souvent comme un malade.

CELA EN VAUT-IL VRAIMENT LA PEINE?

Quand j'y réfléchis sérieusement, juste l’idée de passer ma vie sans ma fille, sans mon conjoint, serait la pire punition que je pourrais m’infliger. Et je ne crois pas mériter un tel châtiment. Vous non plus, hormis quelques exceptions, qui sans doute ont goûté au pire depuis des lunes et pour qui aspirer au meilleur semble impossible. Je peux vous comprendre. Mais en ce qui me concerne, mon choix consiste à apprécier ce que j’ai traversé et à m’appliquer pour me construire un demain incomparable auprès de ceux que j’aime.

Je crois que dans le fond, certains ont déjà l’essentiel et ne le remarquent pas. Je refuse de faire partie de cette catégorie. Toutes les étapes sont importantes dans une vie. Celle des erreurs aussi. Chacune d’elles forge notre devenir. Pour avancer, on doit faillir. Pour évoluer, on doit s’accomplir. Sinon, comment apprécier ce qui nous a échappé?

Alors, si je pouvais tout recommencer, je choisirais exactement la même vie que j’ai!

Et si c’était ça le vrai bonheur?

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Etre grands-parents, certains l'ont, d'autres pas du tout!

14 Septembre 2012

ÊTRE GRANDS-PARENTS, CERTAINS L’ONT, D’AUTRES PAS DU TOUT!

Souvent, devenir grands-parents peut rendre gaga. Dommage que sur d’autres l’effet est plutôt de les « agagacer ».

 
Mettre au monde un enfant est sans doute la plus belle chose qu’une femme puisse vivre. Imaginez lorsque votre bébé devient parent à son tour. Le beau rôle devient intéressant. Pas besoin de les élever, juste de les aimer et de les gâter. Je pourrais m’étendre sur ceux qui s’en contrefichent. Ceux pour qui passer du temps avec de petits braillards leur tombe sur les nerfs. Ou encore, je pourrais écrire sur ceux qui se poussent à l’idée de passer du temps avec leurs descendants. Cette fois, je ne le ferai pas. Je préfère vous raconter mes souvenirs. Ceux qui m’apportent encore le sourire.

Vous faire découvrir ceux qui m’ont tellement donné d’amour que je les considère comme des exemples à suivre me tente plus. J’espère les égaler le jour où je devrai reprendre le flambeau. J’adore ressasser mes instants auprès des parents de ma mère. Grand-papa Philippe et Grand-maman Simone. En plus, ma mère les avait choisis comme parrain et marraine. Chanceuse la fille, non!? Eux habitaient Montréal, où je suis née, tandis que ma famille a déménagée au Saguenay alors que je venais de célébrer mes 4 ans. Distance insuffisante pour empêcher mes idoles de nous visiter.

Grand-papa fut adopté et grand-maman vient d’une famille nombreuse. Gens modestes, ils ont toujours été présents, se sont occupés des leurs avec soins. Cependant, envers moi, ils ont fait plus que cela. Ils m’ont « toujours » soutenue, m’ont épaulée, m’ont adorée, je dirais. Trop, selon certains. Pour eux, me donner de l’amour n’était jamais suffisant. Grand-maman me nommait sa petite chouette. À chaque visite, si grand-papa ne descendait pas, je me dépêchais de me hisser dans le lit de ma grand-mère pour dormir auprès d’elle. Que de disputes entre ma sœur et moi, qui elle aussi espérait ce privilège. Je lui disais que c’était « ma marraine ». Maman devait intervenir et m’obliger à céder certains soirs.



Très jeune, je passais quelques semaines à Montréal, en vacances. Juste moi. Pas de frères ni de sœurs avec qui partager mes idoles. Pour me faire plaisir, grand-maman me cuisinait des galettes aux raisins, du blanc mangé, elle m’a initiée au fromage avec des pommes sur mes rôties et me faisait goûter tout plein de trucs nouveaux que je redemandais l’année suivante. On me trimbalait partout. Adolescente, mes vacances s’étiraient et souvent, je prolongeais mon séjour de plusieurs semaines. Jusqu’à ce que grand-papa prenne sa retraite et décide de venir s’installer dans ma région.

Dans mes souvenirs, jamais je ne me rappelle avoir entendu mon grand-père parler en mal de qui que ce soit. Toujours il souriait, même que parfois, en secret, il m’emmenait avec lui chez ses amis. Ambulancier, homme d’action, son travail me fascinait. Dans les journaux, on le voyait souvent sur les scènes de crimes ou d’accidents. Grand-maman collectionnait les articles et l’été venu, je plongeais le nez dans l’album pour suivre la vie palpitante de mon héros. Il a aussi travaillé pour le bureau du coroner. Raconteur hors pair, il me relatait des épisodes étonnants sur son métier ou pour me tenir en haleine, des événements inédits qui me captivaient tellement que j’oubliais presque de respirer. Ce qui faisait sourire grand-maman, qui lui disait : « Tu vas encore la faire rêver de trucs bizarres. »



Lorsque mes parents se sont séparés, tout de suite ils m’ont accueilli chez eux. Âgée de 15 ans, ébranlée, j’avais besoin de recul et me retrouver avec une nouvelle femme sous mon toit avec des enfants dans le décor me déstabilisait trop. Comme je ne pouvais habiter avec ma mère dans l’instant, on m’a permis d’habiter avec mes cœurs généreux. Tous les jours, grand-papa me reconduisait à l’école, revenait me cueillir pour le dîner qui m’attendait sur la table encore tout chaud. Quel régal! De petits plats cuisinés juste pour moi. Le soir, même chose, grand-papa était au poste, inutile de prendre le bus. Auprès d’eux, je me sentais en sécurité, calme, aimée. Je n’avais besoin de rien d’autre que de leur amour.

Puis, avec tristesse, la vie les a contraints à recommencer leur parcours dans la grande métropole. Je croyais qu’ils vivraient éternellement, qu’ils m’accompagneraient longtemps. Quelle naïveté direz-vous!

Un soir, alors qu’on se préparait à les visiter pour le weekend, ma mère fut réveillée par un coup de fil destructeur. J’étais mariée et j’avais une fille de 4 ans. Maman me fit prévenir que son père venait de rendre l’âme. Comme grand-maman avait la santé fragile, que grand-papa Philippe parte le premier n’avait aucun sens. Ça nous a tous chamboulés… anéantis, même. Comment ce personnage si fort, si inébranlable, si pétillant pouvait-il cesser de respirer? Quelqu’un avait fait une erreur. C’était inconcevable! Juste imaginer ce vide me coupait le souffle. Où irait celui qui me protégeait des monstres sous mon lit? Qui m’encouragerait dans tous mes projets avec autant de fierté? Qui dirait à ma fille combien elle lui donnait du bonheur? Ma mère était inconsolable.

Avec courage, grand-maman Simone a continué sa route seule comme une championne pendant plusieurs années. Malgré sa santé, malgré le vide laissé par le départ précipité de son compagnon de longue date, son infirmier privé… malgré le chagrin, les hauts et les misères, malgré la distance. Heureusement, mes oncles habitaient dans son coin. Et le téléphone et les visites des deux côtés nous permettaient de se voir. Pas assez souvent, je crains. À présent, parrain et marraine sont ensemble et nous surveillent de là-haut. Je leur parle tous les jours. Parfois je chéris l'idée qu’ils m'accompagnent même dans l'invisible, qu'ils me sourient sur leur nuage et demeurent fiers de leur petite fille, de leur filleule adorée. Je m'accroche à ce rêve.



Maman a repris leur flambeau auprès de ma fille (qui les a peu connus) et de ses petits-enfants. C’est une mamie exceptionnelle et terriblement aimante. Elle se fendrait en 3876 pour eux. Elle a hérité d'un cœur plus gros que le mont Everest.

Je fais le vœu pour tous les enfants qu'ils consolident des liens aussi puissants avec leurs grands-parents. Je leur souhaite la magie de cet amour incommensurable pour qu’ils tissent une trame de souvenirs à partager, à conserver, à emmagasiner dans leur coeur.

À ceux qui n’éprouvent pas le besoin de jouer aux grands-parents, tant pis pour vous, vous passez à côté de l’essentiel, à côté de moments fabuleux. Les soirs de solitudes, il sera trop tard pour les regrets, trop tard pour construire ce qui existe ailleurs mais qui vous sera interdit par votre indifférence de jadis. Ces moments ne se rattraperont jamais, à vous de les configurer dès à présent. Sinon, demain… vos petits enfants risquent de vous oublier ou de vous fermer la porte de leur coeur!
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Perdre son bébé dès sa naissance

5 Septembre 2012

Jeudi, 6 septembre 2012

PERDRE SON BÉBÉ DÈS SA NAISSANCE…

Le 7 juin de cette année, alors que Véronique et Éric étaient en route pour partager un moment exceptionnel... Le destin leur a fait vivre la pire épreuve de leur vie.

 

Être parents est une chose extraordinaire. Un privilège, une récompense pour un couple. Le devenir une seconde fois ravive cette joie. Et quel bonheur d’apprendre le sexe, de choisir la décoration de la chambre et surtout, de sélectionner le prénom de notre futur ange! On perçoit les changements dans notre corps; un jour, la vie bouge en nous. La première fois, cela demande un moment avant de réaliser que c’est bien un petit être qui remue en nous. Moi, ça me donnait le sourire, me réconfortait, car ma grossesse ne s’est pas bien déroulée.

Mais lorsque tout va bien, que notre conjoint nous épaule, que nos parents se réjouissent déjà de leur prochaine petite fille, que nos proches nous trouvent rayonnante alors que le docteur nous prédit un bel accouchement naturel après avoir expérimenté un premier par césarienne, comment ne pas se sentir heureuse, comblée et surtout, privilégiée de cette nouvelle naissance?

Dans la soirée du 6 juin 2012, alors que Véro écoutait son émission préférée et qu’elle se sentait plus fatiguée (41 semaines de grossesse), elle décida de se coucher vers 21 h. Pendant toute la soirée, elle jugea sa petite Lily-Rose plus agitée que d’ordinaire. Comme si sa princesse ressentait ce qui allait se passer.

Comme Éric travaillait ce soir-là, son beau-père jouait le rôle de gardien en couchant sur place si jamais l’événement se pointait le nez. La venue de Dalianne ne devait plus tarder.

Le travail a débuté par quelques contractions qui se sont vite intensifiées.  Inquiète, Véro téléphone à la salle d’accouchement. Après des recommandations, elle s’étend sur le côté gauche en espérant calmer les tiraillements douloureux. Rien ne fonctionne, l’inconfort atteint des sommets déstabilisants. Plus qu’il le devrait en réalité. La mère rappelle les spécialistes du centre de soins. Encore les recommandations de se recoucher sur le côté gauche… un moment, du moins. Puis, le bain chaud… pour apaiser les contractions… puis encore le repos. Aucune amélioration.

Lorsque son conjoint arrive, Véro est prête pour l’hôpital. Au moment du départ, elle sent une envie urgente. Elle se rue vers les toilettes et perd enfin ses eaux. Du moins ce qui devrait être ses eaux. Un liquide verdâtre, rempli de grumeaux, avec comme des substances qui flottent. Pas normal!!!!!!!!!!!!!!!!

Alors qu’elle roule vers l’hôpital, Véro lutte contre les images qui l’assaillent. L’inquiétude l’étreint. Accident sur le pont, tant pis… le futur père appuie sur l’accélérateur et fonce. On accueille la mère et on l’installe dans une chambre avec une autre patiente, qui en est à son deuxième aller-retour à la maternité pour une fausse alerte.

Véro recommence son histoire devant une interne et une fois devant une infirmière. Elle retourne aux toilettes et cette fois demeurent quelques résidus que la spécialiste observe sans réagir. Puis, c’est un incessant va-et-vient de personnes qui font répéter l’histoire de Véro, qui souffre comme ce n’est pas permis. On lui fait presque sentir qu’elle dérange et qu’elle se fait du souci pour des peccadilles. Rien ne peut lui arriver de grave, car elle est entre bonnes mains et surtout, à la bonne place. Faits dont elle tente de se convaincre afin de ne pas imaginer le pire, qu’elle pressent de minute en minute. 

Pendant ce temps, Éric se questionne sur les signes vitaux de son bébé sur le moniteur et en parle aux infirmières, qui enfin réagissent en prévenant le gynécologue qui devrait arriver en dedans de 15 minutes. Le temps file, toujours pas de présence du médecin. Deuxième appel… enfin, l’homme de la situation débarque alors que la pauvre Véro ne comprend pas ce qui se passe, hormis qu’elle désire qu’on l’accouche. De plus, les multiples touchers de son orifice vaginal commencent sérieusement à la dérouter. Au lieu de la rassurer, le médecin lui demande de quel droit elle a décidé d’accoucher naturellement alors que sa première grossesse s’est terminée par une césarienne.

« Coup donc le doc, il ne voit pas qu’elle souffre et que la question peut revenir plus tard? »

Bloc opératoire d’urgence. Césarienne d’urgence… en l’espace de deux soupirs, la mère sombre dans le néant, alors que le père se fait évincer de la zone. Non seulement il n'assistera pas son épouse, mais il devient un élément gênant. On le laisse ruminer dans le passage. Sa sœur viendra le rejoindre à cet instant… heureusement!

QUE S’EST-IL PASSÉ DERRIÈRE LES PORTES?

Véro se réveille plusieurs heures après. Encore dans les vapes, elle désire voir son enfant, sans deviner le drame qui vient de se dérouler. Sans savoir que le docteur voulait que le père lui annonce seul que leur fillette n’avait pas vécu. Si la marraine de la petite n’était pas intervenue, imaginez ce qu’Éric aurait été contrait de traverser sans une main pour le supporter. La sœur de l'affligé a exigé le docteur et d’autres membres du personnel à les accompagner pour transmettre la nouvelle.

Pour Véro, dès cet instant, la terre a cessé de tourner, le monde s’est écroulé, le sol s’est ouvert sous ses pieds. J’ignore comment elle est parvenue à respirer par la suite. Comment auriez-vous réagi en apprenant que votre bébé ne repartirait pas avec vous à la maison? Que votre enfant, votre nouveau-né, n’avait pas survécu à l’accouchement?

Moi, je me serais littéralement effondrée pour ne plus jamais me relever. J’aurais hurlé ma rage, j’aurais eu envie de me jeter dans le vide ou j’aurais tout simplement cessé d’exister… mentalement. 

Mais pas Véro… pas eux. Je vous épargne certains détails, mais avec courage et générosité, pendant plusieurs heures, Véro et Éric ont cohabité avec leur ange dans une chambre privée en permettant à leurs proches qui en ressentaient le besoin de venir  voir Dalianne pour la toucher, la bercer. Elle a pris des photos qu’elle conserve jalousement et le jour où parents et amis voudront recevoir l’image de ces instants précieux, elle les leur offrira avec bonheur.

Lors de notre rencontre, elle m’a présenté les photographies de sa princesse. Une enfant magnifique, un bébé parfait. J'en conserve une en noir et blanc, digne d’un magazine. La mère serrant son poupon emmitouflé dans un linge avec un petit bonnet de laine sur sa si fragile tête. Je vous promets que le résultat n’a rien de macabre. Au contraire. Si vous pouviez la regarder, vous aussi croiriez que Dalianne dort. Simplement qu’elle se repose. Sauf que ce sommeil ne se terminera jamais. L’éternité l’a enlacé dans ses filets.

Dans leur maison, l'absence de la petite prend toute la place. Sa mère ne la bercera jamais plus, son père ne la chatouillera pas pour la taquiner et sa sœur aînée ne la verra pas grandir.

Je vous cite une phrase que m’a confiée Véro et qui m’a bouleversée : « Dans la chambre de Dalianne, à la place du lit et du parc, j’ai une urne sur le bureau. » Les larmes ont perlé dans mes yeux. Ça me crève le cœur. Comment ne pas avoir envie de la serrer dans mes bras pour alléger sa peine?

Aujourd’hui, 3 mois après le drame, la famille survit. Véro ma dit qu’elle se nourrit bien, qu’elle parvient à respirer et se découvre des forces qu’elle ne soupçonnait pas. Elle a cette volonté de traverser ce moment douloureux avec l’espoir de redevenir mère, de recommencer à rire. Contre toute attente, elle se sent reconnaissante pour tous les instants précieux qui parcourent son quotidien.

Éric est un père et un conjoint exceptionnel. Leurs familles et leurs amis les épaulent tous les jours. Impossible de faire autrement, car ce sont des gens généreux et attachants. Tout le monde les aime et ce, bien avant le drame. Alors, imaginez le débordement d’amour qu’on leur accorde.

FAIT COCASSE

Récemment, sa fillette de moins de 2 ans et demi a cessé de jouer, pour s’approcher d’elle, lui caresser le bras et lui dire d’une voix de grande, de manière franche et nette : « Maman, ne t’inquiète pas, Dalianne est avec d’autres, elle va bien. » Puis la coquine est retournée à ses occupations. 

Un soulagement dans le cœur d’une mère. Moi, j’aurais accepté cet instant avec une telle grâce.

JE ME POSE DES QUESTIONS, À PRÉSENT :

  • Si dès le départ on avait eu recours à une césarienne, le dénouement aurait-il été différent?
  • Si le doc avait débarqué plus vite pour réagir, quelle serait l’histoire que je vous raconterais aujourd’hui?
  • Si l’interne avait eu plus d’expérience… quel quotidien vivrait notre couple?
  • Si… un petit mot lourd de sens.

À Véro, Éric, ainsi que Lyly-Rose, je vous souhaite tout le bonheur du monde. Que le soleil redevienne votre ami et que la cigogne vous délivre un présent inespéré dans un avenir rapproché! Merci pour l’exemple de courage que vous nous offrez. Votre amour en est sans aucun doute l’ingrédient principal.

Petite précision : Ces photos ne servent qu'à imager le texte et n'ont aucun lien avec les personnes concernées.

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/perdre-son-bébé-dès-sa-naissance

RETOUR EN CLASSE= VACANCES POUR PARENTS

30 Août 2012

Terminée la chasse à la garderie... les bousculades matinales… L’été est une éternelle source de conflits d’horaires.

 

Pour ceux qui doivent parcourir plusieurs kilomètres afin de se rendre au boulot, dès le saut du lit c’est le sprint dans la cabane. La douche, le petit déjeuner, le sac à couches, le bagage pour le camp de jour, les lunchs… déposer les enfants chez la gardienne même s’il est très tôt. Ouf! Déjà à bout de souffle? Mais il y a pire encore. Mais encore faut-il parvenir à organiser vos allées et venues pour arriver à l’heure à la fin de la journée et vous pointer le bout du nez avant la « fermeture officielle ». Étourdissants ces détours! J’en connais pour qui c’est un véritable casse-tête. Les garderies ferment à 17 h… pour la plupart. Pas à 17 h 05!!!!!!

Ceux qui abusent goûtent aux avertissements et les pénalités montent vite. Ça gruge un budget, croyez-moi. Je comprends ces règles et ne remets pas en question le système instauré. Je fais de simples constatations. Les places en garderie étant rares, combien de familles programment leurs vacances en fonction de celles de leur gardienne? Que peuvent-ils faire alors qu’ils n’ont personne pour s’occuper de leurs progénitures? Vers qui se tourner pendant l’absence de l’éducatrice qui a aussi droit à un répit? Rien!!!!!!!!! Ils n’y peuvent absolument rien.

ALTERNATIVES

Résignés, les plus chanceux optent pour des échappatoires temporaires. Les grands-parents deviennent souvent la solution, chaussent leurs baskets pour jouer avec leurs petits trésors. Les parcs sont peuplés de ces âmes charitables qui se dévouent afin d’aider leurs enfants. Quel courage! Recommencer le boulot pour lequel ils ont amplement donné n’est pas une vocation en soi. Surtout si leur santé est chancelante. À défaut d’autres solutions, ils endossent ces nouvelles responsabilités en y mettant tout leur amour.

Mais pour ceux qui n’ont pas de famille, pas d’amis ni de proche aptes à remplir la fonction de gardiens, qu'advient-il? C'est la catastrophe, les problèmes paraissent insurmontables. Ça devient ridicule, pour ne pas dire frustrant. C’est tellement plus simple lorsque les petits vont à l’école.

Plus simple… vraiment? Êtes-vous certains?

Oui, le service de garde des établissements scolaires allège votre quotidien. Oui, l’autobus s’occupe de les mener et de les ramener sains et saufs sinon, vous pouvez toujours passer les prendre sur le perron de l’école. Oui, ils ont un bel encadrement.

Au point de se sentir en vacances!!!!!! Pas convaincue.

Au point d'oublier d’autres réalités? Est-ce suffisant pour ignorer que s’ajoutent les devoirs et les leçons? Il y a des familles qui plongent carrément dans l’apocalypse pendant cette période. Les pétarades, les cris, la guerre s'installe et les traités de paix n’en finissent plus. Les soirées tournent au cauchemar. La totale, quoi! Surtout qu’au début des classes, on doit les vêtir au goût du jour, rassurer les plus jeunes qui entrent en classe pour la première fois, courir les manuels scolaires, ajuster les horaires de transport, leur infliger un nouveau style de vie, puis vite arrivent les rencontres avec les enseignants, les inscriptions à des loisirs et le plus difficile, on n'y échappe pas : les devoirs.

Le métier de pédagogue n’est pas inné chez tout le monde. On le réalise assez vite. Trouver des trucs pour motiver son enfant, pour lui donner le goût d’apprendre dans la bonne humeur n' est pas chose aisée. Même si notre emploi est exigeant, celui de parent l'est encore plus, il doit prioriser. Étudier fait partie de la réalité et tous doivent passer par là. Qu’est-ce qu’on fait devant le petit qui doit faire de l’algèbre alors que ces notions ont disparu de nos souvenirs, que notre français est misérable, que les nouveaux termes pour les mots nous échappent? On devient souvent aussi piteux que nos trésors.

Certains soirs, conserver son sang-froid alors que la matière ne rentre pas ou que le petit n’est pas attentif pour « x » raisons, on lutte pour ne pas perdre patience. Il faut prendre de grandes respirations. Avant tout, on doit éviter d’accabler nos enfants en les attachant à leur chaise de travail. Ils risquent juste d'haïr l’école encore plus. En même temps, on ne veut pas les négliger, car ils en payeront le prix dans un avenir rapproché. Si vous instaurez des séances d’apprentissage trop longues, vous goûterez à la crise ou bien pire. Alors vous serez contraint d’enfiler votre costume d’arbitre, d’enseignant, de parent. Vos carrières renouvelleront leurs fonctions au gré du jour.

QUE FAIRE?

Faites de votre mieux et essayez de les divertir, de changer la donne en intégrant des jeux. Pas évident, mais faisable. Heureusement existent des profs qui ne demandent qu’à vous épauler et qui proposent des trucs simples et efficaces. Sinon, usez de votre imagination, impliquez-vous et demandez à vos petits ce qu’ils aiment le plus à l’école. Intéressez-vous à leur évolution, tout en prenant conscience qu’ils amorcent leur vie. Qu’ils ne peuvent tout savoir et n’apprennent pas nécessairement à la même vitesse que vous. L’important n’est pas d’en faire des génies, mais qu’ils découvrent une source de motivation à leur devenir.


De votre côté, n’oubliez jamais qu’ils sont encore des enfants. Vous l’avez été, avez planché sur vos livres souvent à reculons, mais vous êtes parvenu à survivre. Ils y arriveront aussi, votre amour et votre compréhension feront la différence. Armez-vous de patience, cette période finira par passer.

Et qui sait, un jour, vous rejoindrez peut-être le clan des papis et des mamies compagnons-sauveteurs de quotidien.

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/retour-en-classe-vacances

CROIRE EN SES RÊVES

22 Août 2012

Qu’ils soient minuscules ou écrits en majuscules, qu’ils soient visibles ou presque inaccessibles, nos rêves sont de puissants motivateurs.

 

Tout jeune, qui ne rêvait pas d’une bicyclette neuve ou d’un camion, d’une voiture de course ou d’une poupée Barbie? Tellement de gamins se voyaient devenir pompiers, astronautes ou ambulanciers. Certains enfants s’imaginaient vedette de cinéma ou chanteur adulé. Peu importe, on aspirait à ce qui semblait beau, nouveau, différent de notre quotidien qui nous entraînait dans des projets stimulants. Et ça fonctionnait bien.

Quel parent ne se sert pas de l’objectif convoité pour inciter son enfant à faire ses devoirs, à ramasser sa chambre, à se tenir tranquille? Un bel outil de marchandage, quand on y songe. Ne niez pas, vous utilisez aussi ce stratège de temps en temps.

Adolescent, les ambitions montent d’un cran et l’idée de sa première voiture devient une priorité. Pour trouver son autonomie, le jeune déniche enfin son premier emploi. Un objectif d’atteint. Il se donne comme jamais et met de l’argent de côté pour l’auto qu’il admire en cachette dans une revue, une vitrine, ou sur le Net. Et quel bonheur lorsqu’il se rapproche de la réalité! Parfois, le parent contribue de sa poche ou l’encourage en félicitant sa ténacité. C’est le fun de lui découvrir un objectif de vie. Avoir son premier moyen de transport est sans doute LErêve le plus courant, mais surtout, il est très puissant. Il y a pas si longtemps, vous-même avez traversé cette étape.

Adulte, on forge des espoirs en demain, on rencontre l’âme sœur enfin… on déballe nos aspirations et si la chance nous sourit, elles collent avec l’élu de notre cœur. Tout ceci est bien beau…

Alors, dites-moi pourquoi y’a toujours un mausus de casseux de party qui tente de freiner nos ardeurs ou pire… de péter notre bulle? Si vous avez envie de vous démener pour vous offrir votre voyage de rêve ou votre maison, qu’est-ce que ça enlève aux autres? Si devenir avocat ou enseignant vous rendrait heureux, pourquoi des langues affirment-elles que vous n’y arriverez jamais? Si vous désirez plus que tout vous marier, fonder une famille, pourquoi de grands talents tentent de vous convaincre de rester célibataire? Qu’est-ce qu’ils ont à se fourrer le nez dans votre rêve? Vous ne les avez pas conviés. Au pire, le soir de votre mariage, rayez-le de la liste. Ils se demanderont ce qu’ils ont bien pu faire pour que vous les ignoriez aussi injustement. Une belle leçon à leur infliger, non!?

Lorsque je me suis mise à écrire mon premier roman, je l’ai fait en cachette. Justement pour ne pas faire rire de moi, pour éviter les sourcillements, les foutus doutes des autres – je tiens à préciser. Un jour, il a bien fallu que j’en parle. On a découvert mon projet et oui, j’ai goûté aux froncements de sourcils et aux indésirables commentaires pessimistes. « Voyons, tu n'y arriveras pas… c’est long et pas évident d’écrire un livre. Ça prend du talent et beaucoup d’imagination. » Et bla… bla… bla… ».  Si eux n’ont pas envie de le faire et qu’ils manquent d’idées… ben pas moi!

J’en ai passé, du temps sur mon livre, et j’ai failli écouter ceux qui tentaient d’éteindre ma flamme. Chaque fois que je plongeais dans mes histoires, je respirais, je revenais à la vie. C’est devenu une drogue dont je ne pouvais me passer. Sans doute le meilleur exutoire qu'il existe. On peut tout créer sur papier, devenir qui l’on veut, ce que l’on veut. Pourquoi me priver de ce bonheur? Pourquoi renoncer? J’ai tenu bon et aujourd’hui, je suis fière de ma décision! Je vous assure que le jour où j’ai reçu une réponse positive, je me pinçais pour être certaine de ne pas me rêver. Si oui, je refusais de me réveiller. Frapper aux portes et me dire que je finirais par y parvenir me motivait jour après jour. Malgré les refus, malgré les embûches.

Présentation de mon premier roman, La rédemption de l'ange, au Salon du livre de Montréal, en 2010.

Et enfin, cela m’arriva à moi. Travail de longue haleine autant dans la recherche d'éditeur que l’écriture elle-même. Et Dieu sait que ce domaine est ardu pour se faire juste lire par des gens de l’univers littéraire. Alors vous pouvez vous imaginer ma réaction lorsque j’ai aperçu ma page couverture dans un courriel. Le déluge!!!!!!  Je crois que j’aurais pu, sans exagération, remplir une piscine pour enfant. Intarissables, les larmes me gonflaient le visage. Tellement intense comme sentiment d’accomplissement que même une fois couchée, la marée poursuivait son interminable course. Yeux fermés ou non, ça n’arrêtait plus. Toute la nuit mon oreiller a été trempé de sel liquide. Toutefois, pleurer de bonheur, quelle agréable sensation!

Le lendemain, en rentrant au bureau, les filles me dévisageaient. Elles m’ont applaudi en découvrant la raison de mon état inusité. Moi qui suis d’une nature toujours souriante et le regard brillant, elles ont cru le pire. Je leur ai joué un tour en disant que je leur avais apporté mon dernier message de la maison d’édition. Elles imaginèrent toutes un scénario catastrophe. Erreur! On a bien ri.

Malgré les septiques et les décourageurs professionnels, mon souhait m’a tenu, m’a motivée, est devenu ma source d’inspiration, mon but principal pour avancer et personne ne serait parvenu à éteindre mon ambition. Je suis une fonceuse chronique! Aujourd’hui, après 2 romans, 4 recueils de pensées (un heureux hasard, le lancement aura lieu au salon du livre du Saguenay au début octobre), un blogue et de nombreux commentaires, vous serez de mon avis qu’il ne faut jamais, jamais, jamais… abandonner ses rêves. Pour personne, pour aucun prétexte. Ce sont des outils qui nous donnent des ailes qui nous rendent forts, nous poussent au-delà de nos limites, nous obligent à nous dépasser.

J’ai croisé des gens qui m’ont avoué vivre avec des regrets. Regrets de ne pas s’être acharnés, de s’être laissés influencer par leur entourage ou pour de multiples raisons, d’avoir renoncé au lieu d’écouter cette petite voix qui leur dictait de croire en eux. Je crois qu’il n’est jamais trop tard pour construire d’autres rêves. Les choix sont infinis et d'une généreuse variété. Prenez ceux qui vous apporteront le bonheur, qui vous aideront à affronter les obstacles.

Avoir un but dans son quotidien peut changer votre vision des choses. Il vous rendra fort, déterminé et tellement alerte à ce qui vous motive. N’écoutez jamais la voix des paresseux qui abandonnent tout ce qu’ils entreprennent. Eux ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. La loi du moindre effort est sans doute leur meilleure amie. Vous, vous avancez avec l’ambition et le courage, de bien meilleurs compagnons de vie. L’attitude vous démarque et c’est ce qui dérange. Tant pis! Au moins, le jour tant attendu, votre sourire et peut-être quelques larmes de bonheur illumineront votre parcours. Le vôtre… uniquement. Car vous y avez investi votre volonté afin de parvenir à votre but.

DÈS AUJOURD’HUI, vous pouvez joindre le rang des gagnants. La grosseur du rêve importe peu, il instaure une puissante force dans le cœur. Une fois devant vous et concret, il sera toujours temps de construire un nouveau rêve encore plus élevé. Qui sait jusqu’où il pourrait vous mener!

Ceux qui nous blessent

15 Août 2012

Jeudi, 16 août 2012

CEUX QUI NOUS BLESSENT

Que ce soit une parole, un geste ou un regard, qu’ils viennent de l’indifférence ou de la jalousie, les moments auprès de gens qui nous blessent sont des étapes éprouvantes.

 

À moins de vivre seul sur une île déserte, personne n’est à l’abri d’une blessure émotive. Elles sont nombreuses, souvent trop présentes. Certaines sont si profondes que la cible se demande comment elle parviendra à oublier, à passer par-dessus, à retrouver le sourire. Elles nous marquent à jamais. Ceux qui nous blessent ne le font pas tous consciemment. Heureusement… sinon, il y a des gens qui passeraient pour des monstres, tellement ils sont maladroits dans leurs paroles.

Bien entendu, de véritables adeptes de la méchanceté, il en existe. On en connaît tous au moins un et on fait tout pour l’éviter. Alors quand c’est impossible et qu’il fait partie de notre quotidien, nos blessures s’épaississent dangereusement. Que fait-on dans ce temps-là? Comment agir et rester zen? Comment ne pas s’écrouler? 

Je me souviens d’une fille avec qui j’avais développé des liens que je croyais profonds, indestructibles. Après avoir fait des pieds et des mains pour qu’elle entre dans la boîte où je travaillais, elle m’a rejoint. Elle me faisait rire, m’apaisait, me poussait à me dépasser. Un jour, l’ambiance du bureau a changé et j’ai quitté la place. Elle me manquait et chaque fois que je la rencontrais, c’était la fête. Puis elle aussi a changé de travail pour s’investir ailleurs. Alors que je la croisais et lui parlais de choses nouvelles dans ma vie et de mon soulagement à ne plus côtoyer celui qui empoisonnait mon quotidien, je lui dis à quel point la savoir si bien me faisait chaud au cœur.



Pendant un moment, nous jasons de tout et de rien. Qu’elle ne fut pas ma déception d’apprendre les mensonges et les calomnies qu’elle rapporta sur moi. Jamais une personne ne m’avait blessée aussi profondément. Une amitié qui s’effrite de manière aussi brutale secoue nos perceptions, déchire un truc à l’intérieur. Heureusement, mes véritables amis m’ont soutenue, ils m’ont tenu la main. Grâce à leur soutien, je m’en suis sortie grandie et surtout, j’ai adopté la prudence. Ne jamais faire confiance à la légère. J’ai appris une belle leçon : c’est par la souffrance que l’on tisse le voile de l’espérance. À trop sécher ses larmes, on risque d’assécher son âme. Laissez une place pour les larmes de bonheur… elles ont un goût qui redonne de la vigueur.
Dans notre entourage existent des gens qui nous impressionnent. Qui nous donnent le goût de relever des défis. Vous admirez leur réussite, leurs exploits, leurs cercles d’amis et malgré vos efforts, ils ne vous remarquent même pas ou plutôt, vous regardent de haut. Ouch!!!!!!!!!! Ça fait mal. Leur indifférence vous blesse. Malgré la place que prennent ces égocentriques qui ont plus d’acquis que vous, plus de chance aussi, vous méritez au moins le respect. Posez-vous la question : eux, sous leur masque, sont-ils plus heureux?

J’ai croisé certains des années après les avoir côtoyés. Leur quotidien a bien changé. Et combien ils sont aujourd’hui très seuls, las, éteints, sans conjoint ou plutôt, ils collectionnent les aventures sans résultats et envient ma réussite amoureuse.  Je réalise que moi j’ai évolué. Eux sont au même point ou plutôt, ont régressé.  Moi je suis toujours avec l’homme de ma vie et ce qui se profile devant moi est… magnifique.  Car je ne me suis pas laissée abattre par leur poison.

Selon moi, l’avenir appartient à celui qui n’a pas peur de surpasser sa volonté. Dans le giron de mes « supposés modèles », je croyais qu’une parole de leur part m’aiderait à ne pas m’égarer dans l’oubli. À me sentir importante. Pff! J’avais tout faux. Peu en valaient réellement la peine. Peu sont authentiques, ils affichaient l’illusion. Les véritables sont encore dans ma vie. Et j’ai compris que lorsqu’en nous réside la force de ne pas faillir, nous ne sommes pas seuls. Uniquement notre bonheur et notre équilibre mental doivent prédominer sur la méchanceté des autres. On devient grand lorsqu’on affronte la douleur. On devient géant lorsque la surpasse sans rancœur. On devient titan lorsqu’on en parle sans peur.

Certes, ceux qui nous blessent ont plusieurs facettes. Un refus, un rejet, un drame ou une trahison, parfois cela tourne autour d’une déchirure familiale, d’un enfant sur qui vous aviez construit de grands espoirs mais qui emprunte une route différente de vos rêves. Quelle tragédie de fermer la porte à ce projet qui s’éteint faute de moyens ou qui s'écroule après la désertion d’un proche. Ce peut être l’incompréhension d’un ami ou au contraire, la volonté de ce dernier à vous ouvrir les yeux, peu importe. Ils seront toujours là. Tous laissent des marques distinctes, mais ont contribué à faire de vous une personne meilleure. Avec vos épreuves, les responsables ont créé une espèce sensible, plus humaine. Un jour leur puissance diminue pendant que la vôtre prend de l’expansion. Devant la résistance, ils s’effondrent alors que vous… vous vous redressez.

Je suis convaincue que vous avez, un jour, vécu la proximité des pires de tous. Entre autres celle de ceux qui blessent par plaisir, ceux qui sont frustrés : les jaloux. Ils en veulent plus, se plaignent et dénigrent vos efforts. Ils se lancent dans des campagnes de « salissage », performent avec les mots pour diminuer, ont besoin de se sentir irremplaçables. Il ne faut jamais se laisser impressionner par celui qui se croit plus grand que vous. Un titan n’a aucune valeur s’il est vide à l’intérieur. Ces gens ont l’esprit fermé. À se promener la tête en l’air pour se donner de l’importance, ils ne voient même pas où ils posent le pied.

Dites-vous que les ombres qui vous ont atteint ont permis de faire de vous une personne évoluée, plus déterminée que jamais. Elles n’ont pas recouvert vos capacités… au contraire. Elles ont testé votre sang-froid, ont réveillé ce que vous imaginiez enfoui à jamais. Un dicton dit : ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. C’est tellement vrai! Une évidence que tous devraient comprendre. Plutôt que de plier devant les épreuves, au lieu de donner du pouvoir à ces gens, tournez-vous vers vos objectifs sans les laisser vous réduire à rien. Même si c’est pénible, malgré votre réflexe de tout abandonner. La preuve, vous êtes là à me lire et revivez les expériences malheureuses que vous avez surmontées. Je suis convaincue que le jour où l’on choisit d'être heureux, le bonheur gravite dans notre giron.

En résumé, il n'y a pas de recette secrète pour affronter ceux qui nous blessent, pour réussir sa vie. Armez-vous d’une pincée de volonté, d’une poignée de courage, d’un soupçon de détermination, d’un filet de patience, d’un nuage de persévérance et enfin, d’une larme d’espoir…

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/ceux-qui-nous-blessent

CHANGER DE TRAVAIL : CHOIX SENSÉ OU DIFFICILE?

14 Août 2012

Parfois, les gens le font par nécessité, certains s’y voient contraints pour une question de survie et une catégorie éprouve le besoin de relever de nouveaux défis.

 
Dans votre travail actuel, vous avez beaucoup appris, vous avez tenté de vous faire une place, vous avez tissé des liens et malgré tout cela, vous n’êtes plus heureux. C’est la cause principale de votre désir de partir. Mais peu importe la raison, changer de boulot amène de l’inquiétude, de l’insécurité. Notre zone de confort est ébranlée et il peut aussi arriver qu’une petite voix nous crie : « qu’est-ce que tu fais? » Du moins, pendant le processus de recherche…

Quels que soient les motifs, la décision ne se prend pas à la légère. On doit peser le pour et le contre, faire des projections pour notre futur et ne surtout pas plonger tête première. Sinon, l’aventure risque de tourner au cauchemar. Personne ne souhaite que sa nouvelle fonction le déçoive ou que de mauvais choix lui explosent au visage.

LES EFFETS

Dans cette nouvelle vie, le changement peut se faire en douceur, mais il arrive aussi qu’il soit drastique, que le quotidien se transforme du tout au tout, que les horaires soient complètement chamboulés. Dans certaines réorientations de carrière, s’annexe parfois le retour aux études ou la participation intensive à des séances de formations donc certaines très pointues. Pour ceux qui l’effectuent avec volonté et détermination, on remarque que leurs résultats sont au dessus de la moyenne, qu’ils se surpassent. Les travailleurs se donnent comme jamais, se découvrent une passion, aiment apprendre. Cela ajoute à la satisfaction d’accroître leur bagage ce qui rehausse leur niveau d’expérience. Le savoir, c’est valorisant!

Aucune comparaison avec ce qu’on vous enseignait à la polyvalente ou dans les établissements scolaires. Dans votre cheminement préadulte, tout semblait irréel, inconnu et incompréhensible. Le vécu amène des forces. Le changement éveille la motivation puisque s’ouvrent des avenues florissantes. Celui qui aspire à réussir, se démarque, déploie la preuve de son efficacité, se donne sans compter. Quelle excellente façon de remercier le ou les nouveaux visages qui ont misé sur votre potentiel, qui ont foi en vous! Quand en prime, améliorer votre vie, votre budget et pourquoi pas l’atmosphère dans votre quotidien font partie du « deal » pourquoi pas?

Sinon, pourquoi changer? Pourquoi prendre un tel risque si ce n’est pour regretter ou pour se sentir moins heureux? Mais encore faut-il trouver sa voie… découvrir ce que l’on désire faire et surtout, ce que l’on ne veut plus subir. Le but n’est-il pas de tirer une croix sur le passé? Toutes les étapes sont importantes dans le processus. Autant celle de l’erreur qui risque de frapper. Chacune d’elles forge votre devenir. Pour avancer, on doit faillir. Pour évoluer, on doit s’accomplir… Sinon, comment apprécier ce qui nous a échappé. Et de plus, cela exige beaucoup d’humilité pour recommencer. Un sentiment que beaucoup peinent à porter.

MEILLEUR OU PIRE?

Et si c’était une erreur? Si vous vous trompiez? Si vous changiez une pomme pour une poire?

Quitter un poste avec de grosses responsabilités parce que la pression est trop forte pour accéder à un gagne-pain avec plus de tension n’est sans doute pas la solution. Et plus d’uns le paient très cher. Surtout de leur santé. Il serait naïf de croire que le nouveau travail et une équipe différente feront de vous une personne plus apte à gérer le stress. Parfois, il est préférable de baisser de grade et de se démarquer dans un emploi d’assistant ou dans le rôle d’opérateur au lieu de siéger dans la peau d’une tête pensante. N’oubliez pas qu’un bras droit est indispensable. Davantage lorsqu’il complète son supérieur et que la confiance et le respect règnent dans les deux camps. Les ouvriers de manufactures ou d’usines sont essentiels autant que celui qui leur alloue les tâches. Sans leur concours, les compagnies ne feraient pas long feu.

Dans de nouvelles attributions, si elles comblent bien vos aspirations, vous trouverez votre récompense. Et comment une fois, la journée terminée! Quelle simplicité d’éteindre le « bouton boulot » pour s’investir dans autre chose! Quel bonheur de juste profiter de sa vie de famille, de ses proches sans les sempiternels problèmes de Pierre, Jean, Jacques. Et ça, ça n’a pas de prix… ça ramène l’équilibre.

INDISPENSABLE…

Le travail est incontournable pour tous. Essentiel et obligatoire. Une réalité que personne ne peut nier. Il faut payer les factures, se nourrir, se loger… investir dans l’éducation des enfants, parfois, pour les plus chanceux, se donner dans nos loisirs, etc. Le mauvais temps est passager. Il en est ainsi lorsqu’il tempête dans les cœurs. Lorsque notre corps nous dicte de partir. Alors pourquoi certains s’accrochent-ils autant aux bourrasques de la vie, aux environnements malsains? Question d’attitude ou d’aptitude à percevoir le soleil.

LES CAS…

Dans la réalité, venir au monde rentier se veut exceptionnel. Ce qui ne garantit pas que ceux qui héritent de ce privilège sont « remarquables ». La facilité ne rend personne plus aimable ou conciliant envers son prochain. Ils ne sont sûrement pas aussi débrouillards que le père de famille qui s’échine avec un salaire ridicule et encore moins que le travailleur autonome qui se donne à 200 % et qui au bout du compte, ne goûte pas au luxe auquel il aspirait.

On devient ce que l’on peut et pour les plus audacieux… ce que l’on veut.

EN RÉSUMÉ…

Si le goût du changement vous turlupine, qu’un virement à 180 degrés vous interpelle, que vous songez à une nouvelle carrière, pourquoi pas? Mais faites-le d’abord pour vous. Suivre la trace d’un autre est parfois décourageant. Marcher dans les pas de plus grands peut devenir essoufflant. Autant construire son parcours sans chercher à couper court. Un moyen d’apprécier ce que l’on traverse, car on ne peut rebrousser ce chemin. Tant que votre décision reste allumée et que vous la matérialiser en vue de jours meilleurs. Un homme heureux repend ce qu’il ressent dans son entourage. Ça fait toute la différence!

Pour terminer, foncez et réalisez vos projets. Ne permettez jamais qu’on éteigne votre flamme. Ce qui semble impossible à certains est réalisable pour vous. Votre ténacité carboniserait sans doute l’échantillon de courage des lâcheurs!

« L’avenir appartient à ceux qui n’ont pas peur de surpasser leur volonté. »

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/changer-de-travail-choix-sensé-ou-difficile

JE LUI FAIS LA LECTURE ÉROTIQUE…

14 Août 2012

La littérature érotique est souvent mal jugée mais surtout, méconnue…

 

C’est un monde quasi interdit. Pourtant, il nous accueille aux rives de moments remplis d’intensités. Lorsque bien écrite, leurs créateurs vous entraînent vers des portails aux abords du plaisir. D'abord, vous emprunterez celui du voyeurisme puis, celui de l’aventurier, du désir de ressentir, de goûter, même... et pourquoi pas, d’expérimenter des trucs que normalement jamais vous n’oseriez.

ADEPTES…

Une grande amie à moi est une fervente lectrice de ce style de littérature. Elle en possède une bibliothèque qui ferait rougir les puritains. Et ces trésors sont palpitants. Elle les conserve jalousement, ne les prête pas à n’importe qui et continue d’agrandir sa collection. Comme nous sommes associées et partageons le goût pour la lecture, nous nous échangeons régulièrement des œuvres. Un jour, elle m’a suggéré un de ses livres... pas dans le ton de ce qui m’attire d’habitude.

Curieuse, et surtout intriguée, j’ai plongé tête première. J’ai adoré! Un volume passionnant qui me surprenait à chaque page. Pas uniquement pour le côté excitant, bien qu’il faille préciser que les passages que j’ai lu à mon chum lui ont plu, mais parce que découvrir cette facette avertie m’a déstabilisée. J’en ai redemandé. Je crois que c’est le premier livre que mon amoureux a complété en entier. Ce n’est pas un grand lecteur, même que je dirais qu'il lit lorsqu’obligé. Pourtant, cet ouvrage différent, il l’a terminé et l'a beaucoup… apprécié.

LES AUTEURS…

Qui sont-ils? D’où provient leur inspiration? Ont-ils tous tenté ces expériences? Sont-ils dépendants du sexe? Cette dernière question vous a sans doute traversé l’esprit à vous aussi.

Ces braves sont des gens comme vous et moi. Certains plus passionnés, d’autres plus ouverts, mais surtout, ils couchent sur papier des moments puissants de subtilités et de langueurs qui font du bien au lecteur. Leurs publications tournent autour de différents genres. Ceux qui raffolent d’histoires policières, de romans d’action et d’aventures y trouveront leur bonheur. Il s’en imprime pour tous les goûts. Même du polar. Récemment, j’ai mis la main sur une série où dominent les fameux vampires. S’ils veulent vendre leurs livres, les écrivains érotiques doivent attraper la vague. Et celle-ci, disons-le, est catégoriquement énorme.

Lorsque bien intégrées, ces escapades voluptueuses apporteront un vent de fraîcheur à vos pauses lecture. Même que vous redécouvrirez une manière innovatrice de déguster les chapitres. Chaque passage aphrodisiaque mettra du piquant et vous fera fantasmer sur vos héros. 

UNE TRISTE RÉALITÉ

Hélas, plusieurs auteurs écrivent sous des pseudonymes. Au danger de perdre leur emploi, de salir leur nom ou de se faire étiqueter. Certains n’ont pas le choix. D’autres refusent de s’afficher. Leurs enfants risquent d’en subir les conséquences. Surtout… dans la cour d’école. Encore pour d’inexcusables préjugés, quand ce n’est pas simplement leurs proches qui les lapident de leur regard d’incompréhension.

Je lève mon chapeau à ceux qui finissent par sortir de l’ombre, dont une auteure pour qui j’ai un immense respect : Chantal Morin, éditrice des Éditions de l’Interdit.

Auteure de MÉMOIRES ÉPICURIENNES, longtemps elle a caché son talent à ses confrères de travail. Enseignante, elle ne pouvait risquer de perdre son unique revenu. À la mi-retraite, elle s’est affichée ouvertement. Aujourd’hui, elle continue d’enseigner à temps partiel. Personne de son entourage n’a eu à souffrir de cette double vie et personne ne côtoie un monstre. 

Je vous recommande fortement ses recueils de nouvelles : Mémoires épicuriennes : le tome 1 sous la plume de Madame De scandale, le second sous celle de Monsieur de Pervers et le dernier, sous la main de Mademoiselle de l’Audace. Ces petits livres de poche deviendront de véritables compagnons de voyage qui vous permettront en plus d’accueillir de vives sensations. Vous direz vite : « Bienvenues petites escapades coquines! » Pour couronner le tout, ses périples sont étonnamment diversifiés. Certains rigolos… d’autres touchants. Une chose les démarque tous, la qualité de la plume. Vous découvrirez combien il faut du talent et de la rigueur pour composer ce genre de livre, qui semble si facile au premier abord.

LA LECTURE À VOIX HAUTE

Comme les fidèles voyageurs de ce style, vous devriez en laisser traîner un sur votre table de nuit. Un outil idéal pour amorcer la soirée au lit. Et pourquoi ne pas faire la lecture à votre conjoint; il ou elle sera… étonné. S’il (elle) dort, ses paupières risquent de remuer. S’il (elle) est plongé(e) dans un bouquin, il (elle) ne pourra que prêter l’oreille à vos paroles. Parfois, il (elle) feindra l’indifférence, mais je vous garantis que vous finirez par piquer son intérêt et quand je parle d’attention, je précise bien… TOUTE son attention. Un flambeau peut s’allumer dans le temps d'un soupir.

Cette lecture est essentielle, divine pour ceux qui savent l’apprécier et surtout, ouvre des sentiers qui attisent les sens. La vraie littérature érotique n’a rien de comparable au film pornographique. Les univers se ressemblent, mais visent des publics différents. Les gémissements qui ne mènent à rien sont absents dans les livres. Les scènes inutiles encore moins. Les histoires se tiennent et vous captiveront suffisamment pour vous donner le goût de vous abonner à ce style de lecture. Si après, avouer ce penchant vous intimide, au moins, ne privez pas votre conjoint(e) de ce nouveau dada… une catégorie qui se bouquine en symbiose et qui ne rebute personne de l'auditoire…

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MON AMANT ME COÛTE CHER DE BATTERIES

27 Juillet 2012

Jeudi, 26 juillet 2012

MON AMANT ME COÛTE CHER DE BATTERIES!

Les gadgets sexuels sont de plus en plus à la mode mais pour certains, juste le concept reste tabou. Entrez dans une boutique d’accessoires et vous constaterez combien les étalages explosent de jouets érotiques. La diversité déborde.

 

Ailleurs, plus précisément dans les tiroirs de mesdames, des compagnons intimes sommeillent sans que personne ne suspecte leur présence. Aujourd’hui, les femmes s’émancipent et refusent de taire leurs pulsions sous prétexte de leur célibat. L’amant manuel n’exige rien. La femme déteste l’attente. Autant  s’amuser avec un compagnon véritable et oublier celui juste là qui est souvent indisponible. Quel liberté de profiter ou d’abuser de cette petite chose accessible quand leurs hormones sont dans le plafond.

Le temps où l’homme dominait le terrain de jeu et le lit conjugal serait-il révolu? Selon certaines… la réponse est définitivement « OUI! »

FAITS COCASSES :

Une amie possède une entreprise pour adultes - Boutique Folisexe - et comme mon commerce est adjacent à l’une de ces succursales, je peux voir l’achalandage tous les jours. Et croyez-moi, il est constant! D’intarissables allées et venues (Dieu que le terme est dans le ton de mon sujet, vous ne trouvez pas?). Un véritable brouhaha se produit pendant les fêtes : invasion à la St-Valentin… à la fête des Mères, à Noël et à toutes celles qui deviennent des prétextes pour une visite dans l’univers du plaisir en boîte.  Jeunes et plus mûres, rondes ou élancées, blondes ou brunes, mesdames accourent pour trouver l’objet qui les fera monter au paradis. Vous savez, dénicher ce petit quelque chose de nouveau et d’essentiel.

L’équipe qui travaille dans cette boutique est exceptionnelle. Les conseillères sont d’un respect et d’une gentillesse exemplaires. Professionnelles, en quelques instants, elles gagnent la confiance et l’attention des clientes, les dirigent avec doigté. Le mot peut faire rire, mais, je n’en trouve pas de plus exact. Surtout que la timidité freine souvent les « apprenties magasineuses ».

ET LE CÔTÉ MÂLE LÀ-DEDANS?

Restreint. Toutefois, je m’amuse chaque fois que j’en aperçois qui se stationnent le plus loin possible de la porte de chez Folisexe de peur qu’on les repère alors qu'il se faufile dans l’antre des délices. Tellement drôle! Comme si leurs proches les épiaient et allaient se moquer d’eux, comme si c’était la honte de vouloir s’amuser dans le lit. On constate dans ce comportement combien le sujet demeure tabou. Quand messieurs garent leur véhicule devant l’entrée, en général, ils accompagnent leur partenaire. Eh oui… certains sont plus braves! M’enfin, ils se croient plus courageux!

COMMENT FAIRE ACCEPTER SON AMANT À BATTERIES DANS LE LIT SANS FROISSER MONSIEUR?

Un sujet qui peut susciter diverses réactions. Surtout que vous savez que le tiroir de madame renferme des secrets. Vous l’ignoriez?! Non… vous vous en doutiez. Je suis convaincue que des curieux vont aller jeter un œil après avoir lu ma chronique.

Que représentent ces choses pour elle? Pourquoi tant de mystères? Pourquoi sont-ils si prisés? Sans doute pour leur efficacité mais surtout, pour la liberté qu’ils procurent. Lors de votre investigation secrète, ne devenez pas agressif si le format dépasse le vôtre. Oui, il peut insulter les mecs qui ont un complexe. Pourtant, cela ne veut absolument rien dire. De nombreuses femmes préfèrent les petits formats. En parler vous apaiserait et vous pourriez cesser de lutter contre votre curiosité. Je vous annonce que de toute façon, il en existe une multitude qui vous feraient rougir de jalousie. Donc des gabarits qui effraieraient même ces dames. Je vous le garantis… moi la première.

Mais lorsque l’harmonie règne dans votre lit et que la complicité fait partie de votre sexualité, pourquoi ne pas y ajouter un peu de piquant au lieu de bouder ce truc inoffensif? Il ne vous mordra pas, ce n’est pas sa fonction. Il ne vous fera pas de compétition, au contraire. Il offre d’autres avenues, d’autres plaisirs et surtout, une façon de rompre cette pudeur qui freine les ardeurs de votre belle. Sa dextérité risque de vous étonner, voire même de vous allumer.

Pour ses 18 ans, j’ai offert un gadget de ce genre à ma fille. Je savais qu’elle en désirait un, mais sa timidité l’empêchait de franchir la porte du club des émancipées. Alors, prenant mon rôle de mère très au sérieux, j’ai choisi celui que je préfère, le lui ai emballé dans du papier de soie et au cours du souper au resto pour célébrer son passage de l’adolescence à celui d’adulte, je lui ai remis le trophée.  Elle a tellement rigolé que tous les gens des tables avoisinantes nous lançaient des regards interrogateurs. S’ils avaient su! La fêtée était heureuse comme aucune. Elle m’a embrassé en me remerciant. Depuis, les boutiques ne l’effraient plus du tout. Je suis fière d’elle. Elle y va de temps en temps et blague avec les vendeuses. Plus de terreurs dans sa vie… du moins sur ce point.

Alors vous, Mesdames, qui ne connaissez pas ce bonheur, faites-vous plaisir et prenez votre courage à deux mains. Vous ne le regretterez pas.

Et vous, Messieurs, sentez-vous privilégiés de vivre avec une femme qui écoute son corps et surtout, qui vous présente son ami en le glissant parfois dans vos draps pour ajouter à vos ébats. Certaine que votre partenaire affiche un sourire espiègle après ces instants partagés. Elle ne vous aime pas moins, au contraire, elle vous adore et vous remercie de si bien l’accompagner.

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Quand le boss se prend pour DIEU

20 Juillet 2012

QUAND LE BOSS SE PREND POUR DIEU

Il a toujours raison, ne fait jamais d’erreurs (il est parfait), connaît tout, ignore le sens du mot remerciement et alimente son pouvoir en dénigrant publiquement ses subalternes.

 

 

Des boss de ce genre, il en pleut. Dans toutes les sphères de travail et surtout, c’est un danger qui augmente. Comme le mot performance est très prisé, ces individus se croient obligés de pousser, ou plutôt de fesser sur les autres pour se sentir bien dans leur peau et surtout, tout puissant, ils adorent terroriser leurs employés. Plus ils ressentent la crainte, plus le sentiment du pouvoir de vie ou de mort les nourrit (congédiement ou non), plus ils jubilent.

Lorsque ce spécimen est hors de vue, en général, le travail se tolère, dès que le monstre pointe le bout de son nez, l’atmosphère change. Certains travailleurs éprouvent des difficultés à se concentrer. Montent des vertiges, tellement ils appréhendent l’humeur du tout puissant. D’autres peinent à maîtriser leurs gestes, car se sentir épié les déstabilise. C’est le moyen idéal pour perdre leurs moyens et faire des gaffes.

EXPÉRIENCES PERSONNELLES

Je me souviens d’un ancien boulot où la responsable ressemblait à Cruella. Le qualificatif lui allait à ravir. Son regard de marbre vous sciait les jambes. Rien ni personne ne semblait la satisfaire. Et son visage de marbre affichait constamment un air destructeur. Comme-ci, elle vous scrutait pour deviner à quel endroit vous frapper juste pour vous ridiculiser devant public. Impossible de tenter de la rendre sympathique ou de lui deviner un côté humain. Gérer avec une poigne de fer peut ressembler à du velours en comparaison de son approche implacable. Sous son joug, avoir du plaisir ou rigoler était proscrit. La dame aimait le sérieux et surtout, les timbres de voix bas. Et croyez-moi, ceux-ci diminuaient en devenant presque des murmures lorsqu’elle se trouvait dans les environs.

Mais moi, je suis quelqu’un de jovial, de positif et j’adore rire. Comme je vendais des meubles à cette époque en tant que designer conseillère, proposer avec le sourire et détendre l’atmosphère me semblait la manière d’aborder la clientèle. Attitude que je conserve aujourd’hui et qui jusqu’ici continue de plaire à mes clients. Cruella a fini par être remerciée et les sourires sont revenus dans la boîte. Une lourdeur quasi palpable s’est dissipée à son départ. Une belle accalmie…

Quand je me suis lancée en affaires avec une amie, nous nous sommes installées chez un fabricant de meubles. La boîte avait bonne réputation et offrir, à même la boutique le service de meubles sur mesure en même temps que des concepts de design intérieur, nous semblait une opportunité. On a vite déchanté en côtoyant un monstre. Et le qualificatif est poli. Ce tout-puissant exerçait une dictature impitoyable envers ses employés. Même si nous étions autonomes et nos propres patrons, « Monsieur » s’ingérait dans nos affaires, tentaient d’imposer sa loi et sa façon de fonctionner. Nos bonnes relations avec les représentants l’offusquaient.

Un jour, par simple abus de pouvoir, pendant que nous regardions de nouveaux échantillons, « Gargamel » a fermé toutes les lumières, nous laissant dans le noir, incapables de poursuivre nos achats. Heureusement, l’agent connaissait le fautif (surtout sa réputation qui le précédait depuis des lunes), il a souri, a repris rendez-vous sans nous tenir rigueur. Quand Gargamel a vu qu’il ne nous intimidait pas et surtout que nous ne pliions pas à ses caprices (à la manière de ses employés, pour ne pas dire esclaves), il nous envoya des lettres enregistrées à répétition. Il manigançait toutes les façons de nous intimider.

Si vous saviez le nombre de filles qui sont passées dans son entreprise et qui ont vite démissionné, écœurées de son règne de terreur. En plus, il faisait de l’intimidation sur les filles-mères qu’il se plaisait à engager. Une aberration de plus! Combien ont fondu en larmes? Combien ont déserté, apeurées de sa domination abusive! Des hommes ont lâché la serviette également. Le moins tolérant a résisté à peine un avant-midi.

LA DÉSOLATION DANS LE TRAVAIL

Partout, ces supposés tout puissant, sont responsables de détresses émotives, de dépressions, si ce n’est d’épuisement total, de découragements, d’abandon avant de péter les plombs, quand ce n’est d’écoeurantites aiguës envers leur profession dont tant avaient rêvé de pratiquer dans le bonheur. L’illusion de s’épanouir au travail a fondu comme neige au soleil par la faute d’un minable qui se prend pour Dieu.

J’en connais un qui se plaît à dire que lorsqu’il se lève, Dieu peut aller se recoucher. Faut avoir l’ego dans le plancher pour émettre de telles inepties! À cause de sa perfection et de son indéfectible savoir, 5 personnes sont tombées en maladie. Et il se vante d’être le maître après en avoir fait plonger d’autres en burn-out. Il s’en amuse ouvertement, se sent important. Il est malade, ce gars. Comme je ne peux rien faire, je rage pour ceux qui goûtent encore à sa folie. Pourquoi les hauts dirigeants ne voient rien? Pourquoi encouragent-ils ce genre d’individu alors que diriger dans le respect est si simple et plus constructif?

Donner du temps à un patron qui vous apprécie est facile. Voire même naturel. Si ce dernier vous encourage, perçoit votre talent et apprécie vos efforts, vous vous défoncerez encore plus. Vous ne compterez pas vos efforts et en ferez plus que nécessaire. Et ce n’est pas du tétage que d’aimer son emploi si l’atmosphère baigne dans l’harmonie et la complicité. Par contre, lorsqu’on vous dénigre, qu’on vous traite comme de la merde, qu’on ne reconnaît aucune de vos forces et encore moins votre savoir puisque seulement le BOSS sait tout, comment voulez-vous performer et continuer à aimer votre travail? IMPOSSIBLE!

Le gouvernement devrait instaurer une brigade pour enquêter dans les entreprises. Une sorte de comité d’élite de la civilité pour motiver les hommes et les femmes à promouvoir le respect. Je sais que plusieurs souffrent en silence.  Tenter de se plaindre leur paraît impossible. Ils perdraient leur gagne-pain. Ce job où on ne les estime pas, qui les rend aussi malheureux que de vivre en prison. Leurs chaînes sont peut-être invisibles, mais elles sont bien réelles. Les obligations les tiennent à la gorge et ils n’ont d’autres choix que de se défoncer pour des ingrats.

À vous tous, je vous souhaite un ciel plus bleu, un emploi à votre hauteur.

À ces soi-disant tout-puissants, je leur souhaite du bonheur selon leur mérite. La loi divine finira peut-être par les inviter à sa table pour leur servir la sauce à leur tour…

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Miroir, miroir dis-moi qui est la plus belle

11 Juillet 2012

Pas évident d’être toujours satisfait de son image. Surtout dans une société qui affiche la beauté comme le but ultime atteindre.

 

 

Sur tous les murs, dans les magazines, à la télé, les corps frisant la perfection nous bombardent de stéréotypes. Comment rivaliser avec ces canons de magnificence? Pas de tout repos. En Particulier au levé du lit où la dernière question à poser à son miroir est justement : QUI EST LA PLUS BELLE?  Je suis consciente que certains jours, affronter son reflet devient un véritable défi. Une torture pour certaines.

Sur une joue, un bouton domine l’espace. Nos yeux se comparent à des orifices de poissons, notre teint pour la cousine d’une martienne, nos dents s’agrippent après nos lèvres pour éviter qu’on les remarque,  notre ventre est bouffi, nos hanches abritent une colonie adipeuse m’enfin bref, l’image n’est pas à la hauteur de nos aspirations. Tant pis, la vie suit son cours, on doit se vêtir pour le boulot. Et si on mettait cette petite robe qui nous allait si bien l’an passé?

L’HORREUR!!!!!!

Qu’est-ce qui se trame dans notre placard? Ah non! Pas chez nous aussi. Une horde de calories a envahi nos tiroirs et notre garde-robe. CALORIES. Un mot qui fait frémir. Tout le monde craint et connaît ses petites bibittes qui s’installent dans vos vêtements en douce, dévorent et se régalent de nos plus beaux morceaux pour ensuite réparer les dégâts sans que cela paraisse. Sauf que, y’a moins de tissu qu’avant! Ce qui accentue votre colère à un point tel que… vous détestez vraiment les miroirs. Tant et si bien que vous songez à engager un exterminateur afin qu’il leur fasse la guerre et les élimine de la planète.

Puisque c’est impossible et que dans la journée vous avez croisé « pire que vous, car ça existe » vous retrouvez la raison et respirez un peu.

LES FEMMES SONT TROP EXIGEANTES!

Il est justement là le problème. Nous avons toute la manie de nous comparer à plus belle, plus mince, plus intelligente, plus jeune, plus riche. Celles qui semblent magistrales de l’extérieur. Mais en fait, est-ce réellement la perfection et le bonheur tous les jours chez ces dernières? Je ne crois pas non.

Pour se sentir admirables, combien empruntent des sentiers artificiels! Le maquillage d’abord. Et j’en remercie l’inventeur… Ces petits accessoires sont d’une aide sans pareil. D’autres optent pour des moyens plus drastiques. Je n’ai rien contre les chirurgies si cela permet d’être plus heureuse et de se sentir mieux dans son corps. Tant que la personne ne devient pas accro aux métamorphoses. Un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur. Une véritable épidémie dans la colonie artistique. Encore un trompe l’œil pour nos jeunes qui aspirent à ressembler à leurs idoles. Et combien d’adultes se laissent séduire par ces images retouchées, ces corps sculptés par la liposuccion, par ces régimes extrêmes et ces entraînements excessifs?

Sommes-nous en édification d’un monde artificiel? Désirons-nous objectivement enrichir les professionnels en chirurgies et appauvrir notre cerveau en lui imposant de détester ce qui n’est pas parfait?

ET LA RÉALITÉ, ELLE?

Hormis ces matins horribles que vous exécrez,  je vous promets que vous n’êtes pas si mal. Songez à ceux qui vous aiment. À celui qui est tombé amoureux de vous et qui sans doute vous adore depuis le premier jour. Regardez-vous dans ses yeux et voyez combien vous êtes resplendissante, sexy, sublime. Vous avez les plus beaux yeux du monde, car vous l’avez choisi. Vous possédez le plus merveilleux sourire de la planète, car il met de la joie dans votre foyer. Combien aiment vous côtoyer? Combien vous apprécient? Beaucoup, car vous êtes quelqu’un d’authentique et de chaleureux.

Supposons un instant que vous déteniez le pouvoir de mettre tout le monde à nu. Mais pas dans la nudité qu’on connaît. Plutôt dans le sens de percevoir la véritable nature de chacun. La surprise risquerait de vous faire tomber de votre chaise. L’artifice n’aurait aucun poids dans cette séance comparative. Ne compteraient que la valeur du cœur et la bonté de l’âme. Les déserteurs deviendraient légion. Car eux savent qu'elle est leur véritable personnalité. Impossible de la cacher au regard de cette analyse spectrale.

À ce moment, le plaisir de demander à nouveau : « miroir, miroir  dis-moi qui est la plus belle? » vous ferait sourire comme jamais. Alors, quand vous traverserez une période de terreur devant votre reflet, songez à ce pouvoir qui sommeille en vous. Imaginez la personne que vous ne pouvez égaler et dessinez-la faisant partie des maquilleurs d’apparences. Le soleil vous paraîtra plus brillant et vous retrouverez confiance en vos moyens. C’est garanti! Vous en avez tellement qu’ils ne désirent qu’à se faire valoir. À vous de sortir l’armement de vos charmes. Un regard sincère avec un sourire qui vient du cœur est mille fois plus attrayant qu’un visage figé dans l’indifférence.

« L'authenticité consiste à demeurer maître de soi-même. La paraître, l'esclave des autres.» (Lolita Leblanc)

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Vivre avec un somnambule

4 Juillet 2012

SOMNAMBULE, TU ME FAIS MOURIR DE RIRE!

Certains en ont entendu parler, d’autres ont vécu cet état incontrôlable et un nombre vit avec des personnes qui leur en font voir de toutes les couleurs.

 

Ma mère m’a raconté quelques-unes de mes mésaventures de somnambulisme de mon enfance. Elle a oublié le nombre de fois où, à la dernière seconde, elle m’empêchait de commettre des folies, car j’errais dans mon monde onirique en me promenant dans la maison. J’en ai bien ri et je sais qu’une fois adulte, tout est rentré dans l’ordre.

COMMENT EXPLIQUER LE PHÉNOMÈNE?

Lors de son sommeil profond, la personne aux prises avec le problème déambule en étant inconsciente. Elle peut tout aussi bien s’asseoir, prendre un verre de lait ou simplement se mettre à déblatérer des trucs insensés. En général, il n’y aucune raison de s’inquiéter, le dormeur retourne de lui-même dans son lit et le lendemain ne se souvient de rien. Il ignore avoir traversé une quelconque réalité.

Des gens plus atteints posent des gestes insensés ou parlent de manière incohérente. Une femme prétendait avoir des relations sexuelles avec des inconnus la nuit. Un rapport qu’a rédigé des professionnels en étude du sommeil. D’autres personnes se sont réveillées dans des endroits insensés et même il arrive que certains changent de personnalité pour devenir violents.

Lors d’un camp d'été, ma nièce a vécu une expérience traumatisante en présence d’un somnambule qui hurlait et se débattait. Pour elle, dormir devenait un véritable cauchemar tant elle craignait les réactions de son compagnon qui dormait dans le lit sous le sien. Les surveillants l’ont rassuré en lui disant qu’un somnambule cherche à descendre, jamais à montrer. Je crois que cela l’a momentanément apaisé.  

L’intensité de phénomène peut faire frémir ou fait rire. Le côté agréable fait partie des privilèges que me fait souvent vivre mon conjoint. Cet état d’automatiste en sommeil revient chez lui lorsqu’il traverse des périodes de stress ou qu’il tombe de fatigue.

Avant tout, je dois vous dépeindre le personnage. Mon chum est une personne plutôt réservée. Il n’aime pas être le centre d’intérêt, fait son travail avec professionnalisme (il est contremaître dans une carrière de granite), ne parle jamais à la légère et a un esprit d’analyse assez surprenant. Au premier abord, les inconnus  sont intimidés par son air sérieux… Pour être poli, on lui trouve un air sévère. Mais c’est une façade. Lorsqu’on découvre son côté pince-sans-rire et son humour sarcastique, on l’adopte. Mais ne gagne pas sa confiance qui le veut. Donc les esclandres et les numéros pour attirer l'attention ne font pas partie de sa nature.

Au début de notre relation, souvent, il se levait en panique, convaincu de ne pas avoir fait son dîner, ouvrant et refermant sa boîte à lunch. Il jurait avoir omis de verrouiller la porte et la barricadait à répétition.

Jusque-là, rien d’extravagant. Pas de quoi écrire un texte sur le sujet.

Alors, imaginez ma réaction,  un soir, je suis enchâssée dans mon fauteuil devant la télé pendant que mon homme doit se bercer dans les bras de Morphée depuis deux bonnes heures.  Qui vois-je arriver d’une démarche dès plus inhabituelle : MON CHUM! En slip, il se dandine, fait des tourniquets, tend une jambe et une autre, soulève une épaule et se pavane d'un port altier que je ne lui connais pas. Je lui demande ce qu’il fait. Étonné de ma question, il me répond : « Ben quoi, je fais une parade de mode. Tu ne vois pas que tu me déranges! » 

Je me cache derrière un coussinet j’éclate de rire. Je ne veux surtout pas le réveiller. Autant profiter du spectacle au maximum, je suis assise à la première place. Pour ce qui me captivait à la télé… rien à faire. Le meilleur se déroule devant moi et je me bidonne comme cela n'est pas permis.

Après quelques allers-retours stylés, le dormeur s’en retourne comme si de rien n'était. Mais moi, j’ai tout vu. Imaginez lorsque je lui déballe sa prestation le lendemain. Au début, il prétend que je fabule et refuse de me croire. Il me connaît bien… il a fini par accepter. J’aurais tellement aimé avoir un appareil photo sous la main.

Nous avons déménagé.  Dans notre nouvelle maison, nous avons installé provisoirement un coin avec un lit au sous-sol pour la visite, mais aussi pour profiter de la fraîcheur lors des nuits où la chaleur devient insupportable. Toutefois, notre nid étant disposé différemment de notre chambre et n’ayant pas de téléphone sans fil, la circulation dans le noir peut porter à confusion. Surtout chez un somnambule tel que lui.

Depuis une semaine, on peine à respirer tant la température nous assomme. On n’arrive plus à récupérer tellement nos nuits sont courtes. Quelle chance! Le sous-sol devient une oasis de choix. Le sommeil nous avait tapissé tous les deux sous nos draps. Soudain, une sonnerie au loin. Je dors dur parfois alors, je n’ai pas réagi sur le coup. Puis, je sens les couvertes qui se relèvent et là, une voix dit : « Où est la sortie? Je ne trouve plus la porte. »

J’ouvre les yeux. Mon dormeur a la tête appuyée contre un mur, il court comme un malade en faisant du sur place. Et l’appel persiste à l'étage. Constamment, j’entends  mon chum qui demande par où passer. Moi, je suis pliée en deux et incapable de m’éjecter de mon lit. Les larmes jaillissent partout sur mon visage tellement c’est ridicule et insensé. Foutue sonnerie! Je finis par foncer et une fois en haut, le silence m'accueille. L’indésirable a lâché prise, personne au bout du fil. Je me ressaisis un peu avant de descendre, le temps d’une gorgée d’eau, et je retourne rejoindre mon clown.

Non!!! Vous ne me croirez pas, mais… Oui!!!

Il sprinte toujours, cette fois, je raille si fort que je le réveille, et là, il réalise et se souvient. À deux, on ajoute à l’hilarité et c’est reparti pour une tournée de fous rires. Les couvertures sautent tellement qu'on ne se peut plus. On s'épuise à force de rigoler. J’ai mal aux joues, aux côtes, et mon chum me dit qu’il a la mâchoire qui craque de partout.

Impossible de nous calmer en présence de l’autre. Je dois fuir si je veux me reposer. N’importe où… mais loin de lui.  Dès qu’on tente un moment de silence, on pouffe de plus belle. Mon oreiller est imbibé de larmes. Mon visage, autant ne pas vous le décrire.

Ceux qui craignent les mésaventures en présence d'un zombie de la nuit, je vous plains. Moi je partage la vie d’un chevalier, d’un mannequin, d’un humoriste, d’un coureur professionnel. Lorsqu’il dort, il pratique tous les métiers du monde et il me fait rire comme personne. Parfois, je lui dis combien il m’amuse et en fait, je réalise qu’il est véritablement ma muse!

Source : LaMetropole.com

JE DORS AVEC UN TRACTEUR!

27 Juin 2012

Dormir… un mot qui fait du bien ou qui, au contraire, est signe de friction pour certains couples…

 

Le sommeil est une phase importante pour l’humain. En moyenne, l’homme a besoin de 7 h pour retrouver la forme ou juste pour récupérer. Certains deviennent de véritables zombies s’ils ne se reposent pas au minimum de 8 h à 10 h. Après une montagne de boulot, le téléphone qui ne dérougit plus, le patron qui vous pousse sans arrêt, après avoir couru pour ramener les enfants de la garderie ou pour s’être rendu à la fin d’une journée épuisante, tout le monde n’aspire qu’à une nuit de sommeil. Toutefois, dans certains foyers, se coucher égale colère, frustrations ou pire…

Pas évident de trouver le repos lorsque le conjoint émet autant de décibels qu’un tracteur. Et pas un petit… un gros, du genre qui érige les barrages hydroélectriques. Vous voyez le tableau? Parfois, le bruit est si déchaîné qu’on se réveille en sursaut. Une fois, deux fois, plusieurs fois… la nuit s’écourte, la patience est mise à rude épreuve. Vite s’installe le sentiment que les murs tremblent, que les couvertures vibrent et que même le voisin ressent les échos de la chose qui rugit à vos côtés. Quand ce n’est pas un de vos mousses qui tente aussi de s'assoupir dans le sous-sol et qui vous demande comment vous faites pour parvenir à fermer l'œil dans ce boucan.

Bien justement, vous ne dormez plus!

Au début, vous vous contentez de conscientiser le coupable par des allusions.  Après tout, l’autre est peut-être simplement plus fatigué que d’habitude. Il travaille fort, a des soucis… a pris du poids… ne mange pas bien. Vous cherchez des raisons valables pour éteindre le feu qui commence à vous sortir par les oreilles.

Puis, ce sont les coups de coude discrets. Effort de tempérance qui ne dure qu’un court laps de temps. Épuisé de vos tentatives infructueuses, vous poussez l’autre avec moins de délicatesse. Cette fois, le coupable se fâche en disant que c’est impossible qu’il ronfle puisqu’il ne dormait même pas. N’importe quoi plutôt que d’avouer avoir un problème. Il se tourne sur le côté… accalmi passager et la fanfare reprend de plus belle.

« Oh!!!! N’importe quoi! Si vous dites qu’il ronfle, il ronfle! »

Vous avez autre chose à faire que d’inventer des trucs aussi ridicules…

Les scénarios de vengeances commencent à germer dans votre esprit. À bout de nerfs, vous vous imaginez vous levant en douce, épiant le tracteur qui réchauffe son moteur interne et puis au moment ou il entame sa cacophonie, vous l’aspergez d’un seau d’eau bien froide… non, vous frappez deux couvercles de chaudrons ensembles, juste au-dessus de son oreille… mieux, vous décollez le système de son au maximum en ayant pris soin de cacher l’empli sous le lit…

Bon, vous vous calmez, n’êtes pas un monstre, ne feriez jamais des choses aussi drastiques quoi que… la nuit dernière… Et si vous l’enregistriez? Il dirait que vous avez truqué l’appareil.

Lorsque la tendre moitié est aux prises avec des problèmes de ronflements, le couple traverse des périodes de crises, voire même de remise en question… certains finissent par déserter le nid conjugal et se tournent vers la chambre d’amis. Quand il y en a une! Incapables de supporter la pression plus longtemps, des gens songent au divorce. C’est dire que le fléau est important.

Pourquoi ne pas consulter? Il existe sûrement des traitements radicaux? Le verdict tombe pour un nombre : apnée du sommeil. Un thème qui commence à être connu.

Source Wikipédia : Le syndrome d'apnées du sommeil (« SAS ») ou plus précisément syndrome d'apnées-hypopnées du sommeil (« SAHS ») est un trouble du sommeil caractérisé par un arrêt du flux respiratoire (apnée) ou une diminution de ce flux (hypopnée). Ce trouble est souvent très invalidant et peut dans certains cas entraîner la mort.

Pour résumer, les dormeurs affectés respirent puis s’interrompent complètement. Le conjoint songe même que son partenaire à cesser d’être. La crainte s’incruste et votre état passe par une phase de panique extrême. Vous priez presque pour que l’autre recommence à ronfler. Une fois diagnostiqué, celui aux prises avec l’apnée du sommeil doit revêtir un masque qui le fait ressembler à Dark Vador de la guerre des étoiles. Toute une installation ! Sa respiration se régularise, émet un borborygme mécanique. Ouf! Plus de risque de vous réveiller auprès d’un macchabée. Même si ses râlements se voulaient tonitruants, irritants, vous lui pardonnez, car il s’agit d’un problème de santé majeur.

Cela n’amenuise en rien les attaques de bruits agressants. Vos nuits ne deviennent pas plus placides. La plupart des conjoints finissent par s’adapter. Et que dire des autres : ceux qui vivent avec les fameux tracteurs humains.

Comme mon chum s’était abonné malgré lui dans ce club sélect et que je m’épuisais à le bousculer et à déranger « SON » sommeil, j’ai opté pour les bouchons d’oreilles. DÉLIVRANCE!!!!!! Une semaine pour me familiariser et enfin, je dormais comme une bûche. Disparut ma hargne, ma colère s'évanouit, je me levais en pleine forme. Ça change le comportement, je vous le certifie. Le plus inexplicable, je n’entends jamais la sonnerie du cadran de mon homme, mais parfaitement celle du mien. Étrange machine que le cerveau, non!

Les couples qui n’ont aucun ronfleur dans leur lit sont rares. Je les envie. Pour les autres, en majorité, le problème penche du côté masculin. Toutefois, la colonie féminine compte ses membres attitrés. Ma mère en fait partie et il semble que moi aussi depuis peu. Depuis mon épisode d’hernies cervicales, il y a 3 ans. Lorsque mon chum m’en glisse un mot, je lui réponds :

« Chacun son tour de se laisser bercer par le chant des tracteurs. Au pire, tu peux te servir dans ma boîte de bouchons! »

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« MAMAN, JE PRENDS UN APPART! »

21 Juin 2012

Juin, juillet, saison des déménagements. Dans les derniers mois, de nombreux parents ont entendu leurs enfants leur lancer la nouvelle.

 

Lorsqu’on fonde une famille, on rêve du meilleur pour nos petits.  On se plait à les imaginer dans les meilleures perspectives. Plus tard, alors qu’ils termineront leurs études auprès de nous, aussitôt engagés dans une carrière « payante », gratifiante, ils prendront leur envol à l’abri des difficultés auprès de la personne idéale pour construire une vie merveilleuse.

(Soupir)… Dieu que la réalité nous rattrape! Les scénarios sont nombreux. Alors, je vais vous parler du mien.

Qu’arrive-t-il quand on ne se sent pas prêt pour leur départ, qu’il se pointe plus tôt que prévu? C’est exactement ce que j’ai vécu. Je croyais que ma fille unique allait tranquillement traverser son secondaire pour entrer en soins infirmiers, qu'elle finirait son cours pour se dénicher l’emploi dont elle me parle depuis toute petite puis, qu'elle volerait de ses propres ailes. Elle m’a joué un de ces tours. Elle a échappé à la polyvalente, a été acceptée en soins comme prévu, mais je n’ai jamais anticipé le reste.

Son copain — un peu plus âgé qu'elle — vivait en appart. Certaine que vous voyez le scénario. Vous le visualisez même très bien et sans doute mieux que je ne l’ai senti venir. Ma coquine a commencé par me dire qu’elle passerait l’été chez son amoureux et qu’au début des classes, elle reviendrait à la maison. Arrive le son de la cloche et mademoiselle amorce ses études, mais elle brille toujours par son absence. Le temps s'écoule et finalement, je me retrouve devant le scénario que je craignais de traverser : je dois me rendre à l’évidence, mon bébé veut quitter le nid définitivement.


Lorsqu’elle m’a lancé : « Maman, je me prends un appart! », j’ai manqué d’air, puis  j’ai respiré un bon coup. Avait-elle vraiment prononcé ces paroles? Eh oui! Ma fille m’explique que l’appartement de son chum ne convenait pas à leur vie de couple, qu’elle cherchait quelque chose de plus spacieux pour construire leur avenir. Cette fois, j’ai été contrainte d’avaler ma pilule. De travers, je l’avoue. Elle est majeure. C’est son droit. Alors pourquoi paniquer? Parce que je suis mère poule. Et si elle manquait de bouffe, qu’elle n’arrivait pas à subvenir à ses besoins, qu’elle gelait l’hiver prochain… qu’elle… Foutu instinct maternel!

Non que l'amoureux n’est pas quelqu'un de bien avec ma puce. Au contraire! Jamais il n'ambitionne. Il travaille, subvient à leurs besoins. Tout de même, elle n’a que 19 ans. Rien ne presse!!!!!!!!!!! Parents des deux clans, nous nous sommes épaulés pour les installer convenablement. J’avoue que nous avons également mis la main au portefeuille. C’était à prévoir. Mais bon, je n’ai qu’un seul enfant et je refuse que ma fille vive dans la misère. À présent autonome, dès la reprise de son cours, ma fille composera avec son emploi et sa vie d’étudiante. Comme des centaines le font.  Je l’ai fait et j’ai survécu.  À moi de la laisser voler de ses propres ailes. Mais elle sait que sa chambre demeure disponible.

CEPENDANT, AILLEURS, IL EXISTE DES SCÉNARIOS DIFFÉRENTS, MOINS ROSES, QUI PRENNENT DE PLUS EN PLUS D’AMPLEUR.

Combien se plaignent que leurs jeunes collent!? Qu’ils ont hâte de retrouver leur vie de couple ou juste leur liberté financière! D’autres en ont assez des allers-retours incessants. Une amie dit que nos petits anges ne naissent plus avec un cordon ombilical, mais avec un élastique. L’image colle parfaitement à la réalité. Plus l’élastique s’étire et plus la douleur est cinglante lorsqu’il rebondit. Combien partent pour revenir au bercail une fois, deux fois… de nombreuses fois? C’est peu dire, les géniteurs souffrent autant que leurs progénitures.

L’expérience a été déplorable. L’échec est lourd, si ce n’est de l’état psychologique du jeune adulte. Le rapatriement ne se fait pas dans la sérénité et la joie. Plusieurs parents sortent leur marmaille en catastrophe de leur supposée vie de rêve. En fait, leur quotidien ressemblait plus à un cauchemar qu’à un conte de fée. L’autre ne payait rien, les exploitait,  les trompait, les malmenait, traînait des problèmes de consommation… enfin bref… parfois aussi, et c’est ce qui émiette l’illusion, les tribulations proviennent justement de leur propre enfant qui refuse de l’admettre.

Comme parent, on les aime. Leur éducation découle de notre vécu et de notre héritage familial. On leur enseigne nos valeurs en faisant pour le mieux. Leur sécurité et leur bonheur restent en haut de la liste, tellement que l’on s’oublie. On investit du temps, de l’argent, de grands espoirs et surtout, de nos conseils afin de les mettre sur la bonne voie. Mais peut-on leur éviter de se planter? Je ne crois pas, hélas! Ils doivent apprendre à encaisser les coups durs et à se relever. Comme nous l’avons expérimenté et l'affrontons tous les jours.

Quand ma fille me dit : « Dieu que c’était le fun d’arriver et de ne pas avoir à me soucier du repas après le boulot », ça me fait un petit velours. Je faisais le même commentaire à ma mère au début de mon mariage. Nos jeunes sont bien dans leur foyer, mais ne le savent pas. Ils ignorent que la route est loin d’être un chemin tranquille. Ils oublient combien ils sont gâtés et aimés. Ils finissent par le réaliser. Certains… trop tard; d’autres, un jour ou l’autre. Je leur souhaite de s’accomplir en trouvant un bel équilibre. Le bonheur est un sentiment essentiel à l’existence. S’il l’invite dans leur foyer et qu’il s’y installe, nous, en tant que parents, pourrons poursuivre nos vies avec les épaules plus légères.

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Source : LaMetropole.com

Mon chum n'aime pas le sexe

18 Juin 2012

MON CHUM N’AIME PAS LE SEXE!

Lorsque ces paroles sont sorties de la bouche de ma chum de fille, je croyais qu’elle me niaisait.

 

Depuis l’enfance, on nous dit de nous méfier des garçons, qu’ils ne pensent qu’au sexe, qu’ils ne cherchent que ça. En effet, une fois adolescente, on réalise que leur désir est maître de leur pulsion, que leurs sens sont constamment en éveil. Et quand je dis sens, je parle bien entendu de celui qui se cache sous le caleçon. Ils ont les mains longues. Inexpérimentées, les pucelles usent de détermination pour repousser leur amoureux, souvent leur ordonnent de garder les mains ailleurs que dans leur chandail, si ce n’est dans leur petite culotte.

Les parents sont inquiets pour la pudeur de leur enfant et ils ont parfaitement raison. Craindre les jeunes loups tourne dans leur quotidien. Comment voulez-vous faire confiance à des êtres qui s’allument à la simple vue d’une épaule dénudée, d’une jupe un peu courte ou d’une paire de seins? Plutôt pénible… L’âge adulte nous rejoint et jusque-là, on croit toujours que les hommes sont des bêtes en rut… sans exception. Combien de fois j’ai blagué avec mes copines en leur disant qu’un jules qui a fait l’amour, une heure après, il souffre d’Alzheimer. Il a oublié ce qui vient de se produire, l’endroit où il a planté son flambeau et se plaint qu’il n’a rien eu depuis au moins un mois. Surtout en présence de ses chums qui eux, vivent la même chose… les pauvres choux.

En général, lors de ces soirées, mes complices acquiesçaient en riant, car elles expérimentaient la même chose avec leur conjoint. Comme moi, vous ne devez plus compter le nombre de fois où votre partenaire sexuel s’offre une tape sur vos fesses, une main baladeuse sur un sein pour le simple plaisir de vous toucher… vous tâter serait plus juste. C’est un homme, un vrai, c’est naturel chez lui! Je ne vous dis pas la multitude de matinées où je me suis enragée contre mon chum parce qu’il ne pouvait s’empêcher de glisser ses mains sous les couvertures en me donnant mon bec avant de partir au boulot. La fille en avait marre de se faire tripoter, alors qu’elle pouvait dormir encore un moment avant la sonnerie du cadran. Ce fut un dur combat, mais il a fini par comprendre. Disons, qu’il a capitulé au risque de se voir usurper quelques privautés.

Alors imaginez mon étonnement lorsque mon amie s'est ouverte sur son intimité. Son chum n’aime pas le sexe… il le subit. La gêne d’en parler l’a maintenue longtemps dans le silence mais un jour, elle a éclaté. Un verre de vin, des confidences et voilà, elle me délivre ce secret honteux. Honteux pour elle. Car elle est tout sauf un laideron. C’est une sacrée belle fille avec les atouts pour que la gent masculine se retourne sur son passage. Alors qu’est-ce quelle fout avec ce mec?  Et lui, se juge-t-il si intéressant que sa douce va traverser le reste de sa vie à juguler ses besoins pour un égoïste qui ne la voit plus?

Elle a tenté de l’aguicher. Plus d’une fois. Petits soupers à la chandelle… lingerie fine… poses suggestives… et j’en passe. Même l’achat de gadgets pour divertir Monsieur. Rien à faire. Le boyau est au repos… y’a plus de désir. Le « frigidaire » lui a suggéré de ne pas se gêner pour qu’elle se soulage avec son compagnon à batteries… Comme si l’accessoire pouvait suffire. Comme s'il apportait la chaleur unique d’un contact humain. J’avoue avoir tenté de la réveiller. Je l’ai un peu bousculée en lui demandant si elle se résignait à souffrir de cette carence le reste de sa vie. Elle ne m’a pas répondu. Elle-même l’ignore.

Une vie sans sexe… ayoye! Je n’arrive même pas à m’imaginer cette torture, encore moins à me dessiner ce tableau ri… di… CU… le! Je ne crois pas qu’on nous a posé certains morceaux juste pour faire beau. Ils ont leur utilité. Le plaisir, ça aide à supporter le pire. Ça permet de se réconcilier, d’oublier les problèmes ou de les mettre sur la glace, de se rapprocher, d’apprécier la vie… merde!!!! Quelle femme n’aime pas se sentir séduisante, désirée, allumeuse envers son partenaire? Et monsieur, y’a pas d’âge pour ces penchants. Une femme est belle dans le regard de celui qui la convoite. Si c’est dans l’œil de son conjoint… bingo, elle n’ira jamais voir ailleurs.

Une connaissance m’a révélé que son chum lui a laissé entendre de prendre un amant plutôt que de se taper et je dis bien se taper la corvée de lui faire l’amour.

« Fout cet imbécile dehors », lui ai-je dis…  elle l’aime trop.

« Il ne te mérite pas, encore moins, ton amour. »

Tristement, j’ai déniché beaucoup de conjointes qui tentent de survivre à cette détresse routinière. Prisonnières d’un quotidien avec ces hommes qui ne sont pas fous du sexe. Certaines femmes n’ont droit qu’à un rapport par mois… d’autres aux saisons… un nombre, deux fois par an et y’a pire encore! Nom de Dieu! Que sont devenus nos mâles? Où ont-ils caché leur libido? Sommes-nous responsables de ce changement à trop vouloir en faire des hommes roses,  à adoucir leur virilité? De roses, ils mutent en blanc, ou en invisible. Je n’arrive pas à comprendre comment on peut refuser de connaître des instants qui procurent tant de bien, qui nous remémorent combien nous sommes vivants, privilégiés d’éprouver des pulsions qui nous renversent.

Je vous le dis madame, il existe quelque part un homme, un authentique, qui ne désire que vous rendre heureuse, vous procurer du plaisir et prendre le sien en même temps... et aussi souvent que vous le désirez. À vous de décider si vous souhaitez que votre hymen se ressoude ou qu’il se couvre de toiles d’araignées.

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Source : LaMetropole.com

Ma mère, ma meilleure amie ou ma rivale?

6 Juin 2012

Bien des jeunes femmes se posent la question et bien des mères le devraient…

 

Jadis… Les rôles se voulaient parfaitement définis. Maman restait à la maison, élevait sa marmaille afin qu’elle quitte le nid le plus tôt possible, acquittait son devoir conjugal pour satisfaire monsieur, souvent en ignorant la signification même de mot : plaisir. Aujourd’hui… Les mœurs ont évolué, tout est différent. Les femmes se sentent libres, indépendantes, refusent qu’on leur dicte quoi faire et surtout, quoi ne pas faire. Dans notre société, on juge naturel de sortir entre mères et fille. 

Quand l’enfant la présente à ses amis et se fait dire que celle-ci est cool, en général, c’est plutôt flatteur. Les liens sont plus intimes, on parle ouvertement. Tant que les rôles se maintiennent dans une relation saine. S’il est normal de faire des trucs avec sa fille, d’allez au cinéma, de magasiner, de faire les ventes de garages et de s’entendre avec ses camarades, il l’est moins de tenter de l’évincer de sa vie pour séduire ses copains. Comment expliquer qu’un nombre croisant déroge de leur responsabilité, se fout royalement des leurs? De jeunes filles se font littéralement voler leur identité par la figure maternelle. Mais à quel prix?

LES PREUVES SONT ACCABLANTES…

Des mères ont renoncé à prendre leurs responsabilités. Elles ont adopté un mode de vie ou elles priorisent le plaisir, le leur… juste le leur. Elles rivalisent avec le printemps de leur descendante, s’habillent mille fois plus sexy que leur fille, se targuent de séduire de jeunes mâles. Tous les jours, on assiste à ces horreurs. Je n’arrive pas à comprendre leur façon d’agir. Ces comportements me déchirent le cœur… me donnent envie de vomir. Des centaines de femmes ont oublié leur fibre maternelle dans une boîte à chaussures mode, refusent de vieillir, abdiquent de leur fonction primaire.  J’ai inventé un mot qui leur sied à merveille : les « ADULESCENTES ».

TANT MIEUX SI LE MOT VOUS FAIT SOURIRE, CAR CE QUI SUIT EST LOIN D’ÊTRE AMUSANT  

Comme moi, je suis convaincue que vous aimiez piger dans les vêtements de maman lorsque vos courbes ont amorcé leur croissance. Vous éprouviez le sentiment de devenir femme, de vous émanciper… de marcher dans les pas des adultes. L’inverse existe aussi. Rien de méchant qu’une mère emprunte un truc à sa fille « à l’occasion ». Je précise bien à l’occasion.

DES EXEMPLES RÉELS :

Une amie n’a pas eu le choix de grandir très tôt. Sa mère s’est précipitée dans la toile du Net en s’amourachant avec un étranger à l’autre bout de la planète. Captive de l’illusion du meilleur, elle a levé le camp, plaquant les siens pour vivre des péripéties d’adulescente. Aucun regard pour ses petits, ni pour son conjoint… la vie se promettait plus belle sans obligation.

Adolescente à cette époque, mon amie a perdu ses repères, a composé sans modèle. Forcée d’apprendre à fonctionner, à devenir une personne autonome au moment où son idéal l’a abandonné, elle entra dans sa réalité de femme avec un vide énorme. Comment vouliez-vous qu’elle reste intacte, alors qu’une déchirure aussi profonde se trouvait en elle? Cette fille a du chien, a gaffé, est tombé, s’est battu... relevée, s’en est bien sorti. Grâce à sa volonté et non-grâce à celle qui revint bredouille de son aventure en laissant son cerveau à l’étranger.

L’ADULESCENTE ÉTAIT DE RETOUR…

Une seconde amie reçoit constamment des critiques de celle qui l’a mis au monde en plus, celle-ci s’autorise tout le temps à la mitrailler de conseils. Comment le peut-elle alors que jamais elle ne lève le petit doigt pour aider? Ma copine est monoparentale, malade, aurait besoin de soutien une fois de temps en temps. Utopie! Sa maman est trop prise à penser comment se vêtir afin de la surpasser en beauté… en sex-appeal. Je connais des filles qui craignent de sortir en ville de peur tomber sur leur mère dans un bar. Imaginez la honte de la voir se trémousser le popotin affubler comme la chienne à Jacques.

SECOND EXEMPLE…

Monoparentale avec deux enfants en très bas âges, une jeune maman se lève un matin, souffre de douleurs abdominales intenses.  Son corps lui fait défaut. Incapable de rentrer au boulot, elle doit mener un enfant chez la gardienne et envoyer l’autre à l’école. Pourra-t-elle compter sur sa mère qui ne travaille pas ce jour-là? Mais non! Encore une fois... pas disponible. L’adulescente a picolé la veille, ne se sent pas d’humeur à prendre soin de petits braillards.

Quelques jours plus tard, l’indigne revient pour se venter de ses exploits sexuels, affiche son ego en réclamant la permission de coucher avec un des ex de sa fille. Chanceuse qu’elle le lui demande, j’en connais qui ne se serait servi à pleine bouche.

Les tableaux de ce genre décuplent. De jeunes filles sont évincées par celle qui devrait les épauler, les supporter, leur donner l’exemple. Compter sur notre mère s’il nous tombe une tuile sur la tête devrait être un droit pour toutes. Demain… Cette adulescente vieillira, se sentira moins apte à tout faire et le concours des siens deviendra salutaire. Naturel de lui rendre l’appareil! Le mérite-t-elle?

L’AVENIR DE CES ADULESCENTES

Il ne sera pas rose. Telle la cigale de Jean de Lafontaine, elles seront bien dépourvues lorsque la brise sera venue. Leur jupe courte et leur chandail moulant ne leur seront d’aucune utilité pour recouvrir ce que le temps aura affecté. Elles traverseront un terrifiant défi pour trouver le moyen de réchauffer leur quotidien, juste pour dénicher une oreille attentive ou un bras secourable.

ET LEURS PROGÉNITURES…

Sans aucun doute, la plupart évolueront, certaines résolues, plusieurs plus heureuses loin de leur imitation maternelle, occupée à apprivoiser leur rôle de vraie mère en accompagnant leurs propres enfants dans leur chemin de vie.

Ce cercle vicieux se perpétuera pour de moins chanceuses… On ne peut toutes les sauver, mais on peut au moins en parler pour les éveiller, sinon...  les secouer.


http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/ma-mère-meilleure-amie-ou-rivale
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Individualiste, être ou ne pas l'être?

31 Mai 2012

«Je préfère la splendeur de ce que les gens réalisent au lieu de l’ampleur dont ils s’idéalisent.» (Lolita Leblanc)

 

 

Pour avancer dans la vie, avoir confiance en soi est une chose primordiale. Se sentir à la hauteur et se réaliser deviennent des objectifs essentiels. Croire que l’on peut changer la société tout autant. Alors si on peut tout faire, pourquoi accomplir des gestes simples et d’exception rebute tant les individus? Les samaritains sont-ils en voie d’extinction? Les individualistes les ont-ils éradiqués?

QUELQUES EXEMPLES :           

Lorsqu’on entre dans un endroit public, pourquoi afficher une mine à faire frémir alors qu’un sourire est une maladie contagieuse si agréable à attraper? La personne de l’autre côté du comptoir traverse peut-être une mauvaise passe. Son budget l’empêche de dormir, ses enfants sont malades… et je pourrais continuer ainsi pendant des pages entières. Votre sourire peut faire sa journée et lui offrir un baume. Le prix me semble une véritable aubaine.



1- Une personne tombe et la majorité se presse de s’éloigner de peur de la frôler. Imaginer lui tendre la main. IMPOSSIBLE! Le connais pas, m’intéresse pas, se diront les insouciants. Vous salir les mains, le patron vous attend, trop pressé… Et si cette personne était le soutien de famille d’un jeune enfant, que ce dernier était malade et que ce seul parent se démène pour lui apporter du pain? Justement ce jour-là, il allait passer une entrevue pour sortir de la misère. Sur le sol, il a mal, ne sera pas à son rendez-vous, son petit va encore crever de faim. Votre aide vous aurait coûté quelques minutes, votre indifférence lui a coûté sa possible liberté.   

2- Ouvrir une porte et la tenir pour des étrangers. BEN, VOYONS DONC! Ils ne le feraient pas pour vous, alors pourquoi se donner la peine?

3- Debouts dans le métro, combien d’aînés apprécieraient s’asseoir pour un moment? PAS QUESTION, J’ÉTAIS LÀ LE PREMIER! Y’a pas de raison de se priver de ce confort. C’est la loi du plus fort.

Malheureusement, certains entretiennent une image déformée de la réalité. Ils ont droit à tout, mais pas question de partager. S’ils ont réussi, c’est uniquement grâce à leurs efforts, personne ne leur a rien donné. PERSONNE!!!!!! Vraiment!!!!! Que les autres fassent pareil.

Pourtant, tous les jours, des gens œuvrent en silence pour améliorer le confort de la catégorie silencieuse. Certains plongent dans le bénévolat, d’autres assistent des étrangers à faire de petits pas. Parfois, juste prêter l’oreille peut faire la différence pour ceux qui vivent sous le joug de l’indifférence. Certains vivent de peu et respirent devant de petits riens. Ils se sentent revivre et goûtent au plaisir de se sentir vivant.

Pourtant, un groupe croissant a adopté la mode des œillères pour éviter la déconcentration, pour éviter d’éprouver des sentiments humains, pour se concentrer sur « leur » vie. Celle des voisins ne les intéresse d’aucune façon. Pour ce qu’ils ont à leur offrir, au contraire, ils ne peuvent qu’envier leur réussite. Pourquoi réfléchir sur ce qui se passe ailleurs que dans leur cours, se disent les individualistes. Pas intéressant. Pas besoin des autres.

Surtout pas de l’éboueur qui se lève à l’aube, se salit les mains sans se poser de questions. Pas besoin du commis d’épicerie qui remplit les étalages des marchés d’alimentation. Pas important, le déblayeur de rues qui manque de sommeil les jours de tempêtes. Et ce foutu concierge qui nettoie les toilettes et les espaces de travail… ni de l’un, ni de l’autre. Une perte de temps, ce préposé qui change la couche des aînés…

Je me demande parfois comment réagirait cette catégorie, si demain les confrontait à vivre au milieu de personnes à leur image. Personne ne s’écouterait, ne s’entendrait, ne s’entraiderait et surtout, personne ne ramasserait derrière lui. Le mot sourire deviendrait une légende urbaine et l’humanité perdrait ce mot dans les souvenirs. Ce souvenir… pas question, eux construiraient un monde tellement plus… individualiste.

P.-S. : Pas besoin de m’envoyer d’invitation pour ce projet. Je suis trop occupée à aider mon voisin...

VOICI MON PREMIER TEXTE...           

Je suis une personne simple, je travaille comme designer d’intérieur. Mon but : ensoleiller le quotidien des gens. Autant dans leur intérieur (maison) que dans leur intérieur (esprit). Dans le deuxième cas, j’écris des pensées du jour sur mon FB que je nomme le petit mot de Loli, que vous pouvez retrouver sur lolitaleblancwordpress.com ou sur mon site Web lolitaleblanc.com, également 4 recueils de pensées (collection Simplement) sont disponibles aux Productions dans la vraie vie : boutiquedlvv.com. Comme avec celle du début de l’article. J’amorcerai toujours avec l’une d’elles. Ce qui me touche, c'est que certains m’affirment que je leur offre des caresses pour le cœur. Un beau compliment et cela ne me coûte que le plaisir de vous les offrir.

J’écris aussi des romans. Je suis une touche à tout. La rédemption de l’ange est mon premier bébé et Parfum d’enfance… miel pour salauds mon dernier né. J’annoncerai mes nouveautés à l’occasion. J’écris pour le plaisir. Je prends la vie avec un grain de sel. Je garde le poivre pour épicer mes chroniques. J’espère que vous apprécierez mes moments de folies et… que vous me suivrez.

Vos suggestions sur des sujets seront toujours étudiées, bienvenues même. Car c’est en équipe (vous et moi) que l’on peut construire le meilleur. Écouter et entendre sont deux choses différentes. Par vos commentaires, j’aspire à vous entendre et si possible, vous donner le droit de vous prononcer sans crainte.

La petite nouvelle de LaMetropole.com, Lolita Leblanc

http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/individualiste-être-ou-ne-pas-être

J'ai envie de sacrer mon camps!

31 Mai 2012

J’AI ENVIE DE SACRER MON CAMP!

Une phrase typiquement québécoise. Et qui ne l’a pas déjà entendue, pensée ou simplement criée?

 

Y’a de ces matins où on aurait envie de tout laisser tomber. De partir, de disparaitre, de recommencer ailleurs… de découvrir d’autres horizons ou juste de respirer un autre air. Partout où on traîne, l’oxygène est malsain. Les enfants n’écoutent rien, n’en font qu’à leur tête. Notre conjoint est dans une mauvaise passe, autant discuter avec un mur. Le boss est exigeant, jamais satisfait de nos efforts. Il en veut plus, pour hier de préférence… et il en ajoute comme si nous pouvions nous cloner, faire le travail de quatre pour un salaire minable.

Si ce n’est pas le patron qui tire sur la corde, ce sont les clients qui eux, exigent la totalité de nos ressources émotives. Les confrères de travail, on n'en parle pas de toute manière, eux aussi ont leur voyage. Les voisins sont envahissants, la municipalité augmente les taxes qui sont déjà astronomiques… le gouvernement joue avec notre patience, coupe dans l’essentiel et s’amuse à nos dépens et j’en passe…

Que fait-on? Sacrer notre camp… fermer le téléphone, nous évanouir dans la nature. Imaginez le branle-bas de combat si nous osions partir? L’image me fait sourire. J’imagine le déserteur assis sur une plage avec une Margarita. Loin des soucis, insouciant qui se fout royalement de sa réalité d’avant et qui profite pleinement d’une accalmie. Si tous ceux qui souffrent d’une « écœurantite aiguë» se réunissaient, élaboraient et proposaient un projet de loi visant à accorder le droit d’une semaine par année de «CONGÉ-SOLITAIRE» pour retrouver l’étincelle, je suis certaine que les volontaires accourraient pour signer. Pourquoi ne pas voter pour un privilège de ce genre alors que toutes sortes de loi émergent ces temps-ci? La mienne rendrait les citoyens plus souriants.

Mon programme, pour profiter d’une période pour recharger nos batteries, ne pourrait être que bénéfique. Cette loi verrait naître de gens performants. Que se passerait-il dans la société? Sûrement moins d’embouteillages dans les hôpitaux, moins de congés pour fatigue extrême, moins de consultations chez le psy, plus de motivation et surtout… égalité pour tous. Serait-ce suffisant pour apaiser ce mal de vivre que plusieurs éprouvent à un moment donné de sa vie? La question se pose, mais la réponse ne verra jamais le jour. Avant même qu’il suscite de l’intérêt, mon projet est voué au refus catégorique de nos dirigeants. Pourtant, ils mentiraient s’ils prétendaient n’avoir jamais, eux-aussi, éprouvé le désir de sacrer leur camp

Heureusement que les jours ne sont pas tous sombres. Les belles choses arrivent aussi et mieux vaut rester alerte pour savoir les saisir au vol. Ce sont nos vitamines pour garder le moral. Dommage qu’un nombre croissant ne trouvent plus l’énergie d’afficher une ébauche de sourire. Souhaitons-leur de trouver un endroit où se réfugier de temps à autre… comme dans leur imaginaire. Les billets d’avion sont en solde pour ces destinations ces temps-ci…

« Le bonheur ne se cache nulle part, il se construit chez vous. » (Lolita leblanc)

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J’ÉCRIS AUSSI :

Des pensées positives : la collection « SIMPLEMENT », aux productions dans la vraie vie.

Roman : Parfum d’enfance… miel pour salauds, les éditions de l’interdit
http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/j-ai-envie-de-sacrer-mon-camp

Sommes-nous tous des menteurs?

31 Mai 2012

« Il faut beaucoup de courage pour affronter son erreur et beaucoup d'humilité pour oser l'avouer! » (Lolita Leblanc)

 
Depuis toujours, nous tentons d’inculquer la notion du bien à nos enfants. Le parent enseigne l’exemple, reste convaincu de faire pour le meilleur. Dans le futur, leurs descendants auront de bonnes manières et sauront comment agir en société. Ils deviendront des personnes honnêtes! Exactement comme vous… Devant le monde, il ne faut pas accepter ce qui pourrait choquer. On gronde le petit qui a volé le jouet de son ami ou qui a frappé son frère pour ne pas avoir à partager. Maman réagit vite, elle n’est pas contente :  « Tu as été méchant, on ne fait pas ça, excuse-toi. »

Mais s’excuser, ça veut dire quoi, dans la tête d’un gamin de 2 ou 3 ans? L’enfant répète le mot. La mère est contente et on passe à autre chose. Prenons-nous le temps de lui expliquer la chose? Peu le font. Peu jugent nécessaire de s’y appliquer. J’exagère… vous croyez!? S’amorce l’époque des bancs d’école. Arrive la gaffe, le coupable se fait prendre, les excuses s’imposent. Le parent est déçu, le fait savoir, exige la vérité, des excuses encore une fois et impose de ne plus recommencer. Le temps passe. L'occasion fait le larron. Faire des erreurs ou agir pour son confort comporte des responsabilités. Et les gestes qui vont avec pour se sortir du pétrin aussi. Le plus utilisé est sans doute le mensonge.



L’enfant vieillit, s’éveille à la vie, apprend et constate ce que plusieurs tentent de nier. Les adultes mentent tous les jours. Comment, tout le monde?! Vous n’êtes pas comme ça. Vous ne feriez jamais ce genre de chose devant vos enfants. JAMAIS!!!! Vous êtes certains? Pourtant, vous le faites tous les jours et à plusieurs reprises. Témoins ou pas. Pas vous, voyons! Combien se trouvent des excuses pour un retard dans leur emploi, pour une invitation qui ne les tente pas, pour une grippe qui n’existe pas? Cette fois, le mot « excuse » prend un tout autre sens, avouez.

Ces privautés se réalisent dans la réalité de notre progéniture qui, bientôt, si ne n’est déjà fait, sera confrontée à imiter ce qu’elle observe, ce qu’elle enregistre. Adolescent, l’enfant invente une raison pour justifier pourquoi il a oublié de remettre un truc qu’il a emprunté. Sans remords, il s’excuse pour ne pas ramasser sa chambre… pour avoir cassé une chose qui ne lui appartient pas… pour être passé tout droit le matin… papa et maman le font, pourquoi pas lui? L’âge adulte l’attrape dans ses filets, les notions et les comportements se modifient. S’adaptent chez certains. Comme une deuxième nature, mentir est plus facile que d’admettre ses torts ou s’être trompé. Juste la perspective incommode. S’excuser devient embarrassant. Pourquoi le faire?

TOUT LE MONDE MENT

On croise une connaissance, on lui demande comment elle va. Et on prie pour qu’elle dise : « Bien ». Même si c’est le contraire. Si la question nous est retournée, il est préférable de répondre la même chose. Inutile de dire autre chose… on n’a pas le temps. Et la route reprend, on continue de feindre pour ne pas faire de peine, pour ne pas mettre de l’huile sur le feu… pour avoir de l’avancement… pour se donner de l’importance… pour se rendre intéressant… pour écraser un rival… pour n’importe quoi.



Aurait-on peur de la vérité? Craignons-nous d’entendre des choses qui peuvent nous blesser, nous réveiller, remettre les pendules à l’heure? Quel genre de société sommes-nous devenus? Sommes-nous dirigés par des menteurs, sommes-nous soignés par des menteurs? Probablement. Autant que vous l’êtes vous-même… Alors, « Qui n’a jamais menti »… dit la bible. Inutile de terminer la phrase, personne ne pourrait jeter la première pierre.



Une chance que les nez n’agissent pas comme dans l’histoire de Pinocchio. Certains se promèneraient avec des perchoirs à oiseaux. Bon, en ce qui me concerne, je change ou non? Je promets de faire de mon mieux pour être honnête. Je risque de me brûler les ailes, mais ma récompense sera de me regarder le matin dans le miroir sans me sentir trop coupable d’être humaine.

En résumé… l’humain est un menteur compulsif!!!!!

SI VOUS AVEZ DES THÈMES SUR LESQUELS VOUS SOUHAITEZ VOUS EXPRIMER? , AUTRES QUE CELUI D'AUJOURD'HUI, N'HÉSITEZ PAS.

Source : LaMetropole.com
http://www.lametropole.com/blog/lolita-leblanc/sommes-nous-tous-des-menteurs

Mon jardin

17 Mai 2011

Mon jardin…

Chaque jour, et ce, chaque matin…

J’entretiens mon jardin et j’y cultive les bons grains.

Celui du bonheur pour pouvoir en partager.

Celui de la bonne humeur dans l’espoir de le distribuer.

Celui de sourire qui est incroyable à déguster.

Celui de plaisir, une expérience pour s'allécher.

Et les mauvaises herbes, lorsqu’elles tentent de s’incruster…

Avec de la bonne volonté, j’arrive à les détecter.

Jalousie, hypocrisie, mensonge et fourberie…

L’insecticide positif arrive à contrer ces indésirables offensifs.

Naturel, artificiel, l’important est d’y mettre l'essentiel.

Pour votre jardin, c'est à vous de décider ce qui doit y pousser.

Pour ce qui est du mien, même les passants le lorgnent pour l’imiter.

" SI TOUT LE MONDE"

8 Mars 2011

Si tout le monde pouvait entendre le cri d’effroi des âmes tendres…

Leur souffrance parmi la tourmente, leur désespoir chaque jour qui augmente.

Si tout le monde pouvait entendre le cri d’effroi des âmes tendres…

L’espérance défierait les déviances et le lever du jour solidifierait leurs attentes.

Si tout le monde pouvait entendre le cri d’effroi des âmes tendres…

La tolérance s’élèverait pour assoir son règne sur la délivrance.

Depuis l'aube

5 Mars 2011

Depuis l’aube des temps, l’homme marche et certains n’en peuvent plus.

Depuis l’aube des temps, plusieurs en arrachent et beaucoup se sont tus.

Depuis l’aube des temps, l’aube tend sa hache pour débusquer l’intriguant.

Depuis l’aube des temps, le fauve se cache et attend le mendiant.

Puis l’aurore, que fait-elle pendant tout ce temps?

Puis l’aurore où se terre-t-elle alors qu’un nombre l’attend?

Puis l’aurore existe-t-elle ou n’est-ce qu’un semblant?

Puis l’aurore dort-elle ou a-t-elle pactisé avec le néant?

Depuis l’aube des temps, c’est l’éternel recommencement…

Chronique sur Nephilim de Asa Schwarz

1 Mars 2011

Juste le mot porte à réflexion. Certains en ont entendu parler, d’autres croient à leur existence et plusieurs ignorent complètement à quoi le mot fait allusion. Alors, avant de poursuivre, je préfère vous donner la définition la plus souvent utilisée :

NEPHILIM : Le mot nephilim apparaît deux fois dans la Bible (Genèse 6:4 et Nombres 13:33). Il est souvent traduit par Géants mais parfois rendu tel quel. C’est la forme plurielle du mot hébreu nāphîl. Certains biblistes et historiens pensent que le terme signifie ceux qui font tomber les autres. D’autres pensent, sur la base de (או ×›× ×¤×œ טמון), qu’il s’agit d’avortons. Avortons d’anges déchus.

Mais qui dit vrai ? Existent-ils réellement ?

C’est ce dont traite le roman d’Asa Schartz.

En résumé, le récit tourne autour d’une jeune femme, Nova Barakel, qui a récemment perdu sa mère dans un accident tragique. L’orpheline fait partie de l’organisme mondial Greenpeace et s’y investit avec conviction. Cette association, qui prône de protéger la planète à tout prix, a rédigé une liste de grands responsables de la destruction de l’environnement. Pour donner une leçon à ces magnats, les membres posent des gestes concrets, sans violence, et ce, directement chez les ciblés.

Pour leur malheur. L’orpheline tombera sur les restes d’un crime sordide, tout droit inspiré par les gravures d’un maître disparu. Des exemplaires de ces ouvrages ornaient les murs de la demeure de sa mère… Choquée, dégoûtée, Nova en déverse le contenu de son estomac sur le plancher de la scène de meurtre. Un bel échantillon de son ADN pour les forces de l’ordre. Alors s’amorce une chasse à l’assassin dont elle devient la suspecte numéro un.

En même temps, des personnages se greffent à l’histoire, dont les légendaires Nephilims. Qui, parmi la race humaine, fait partie de ce clan fermé ? Et que veulent-ils, que cherchent-ils à faire ? Quelques questions qui fourmillent dans la tête de l’orpheline contrainte de fuir, de se terrer, seule pour résoudre ce grand mystère.

L’action est bien traitée. L’adrénaline circule sous la plume de l’auteure. La passion aussi. Elle nous ouvre des sentiers différents et nous oblige à nous interroger. À un moment, on se dit même : pourquoi pas ? Chaque personnage cache une histoire. Leurs secrets refont surface et certains ne plaisent pas aux Nephilims qui œuvrent pour éradiquer ceux qui pourraient les empêcher de demeurer sur terre. Aucune ressource pour les arrêter, aucun mortel assez important pour freiner leur rage de vivre.

Donc, si vous cherchez un volume empreint de mystères, où une jeune fille nous accroche à ses pas et, surtout, où l’auteure vadrouille sur des sentiers interdits, NEPHILIM est le livre pour vous. Moments divertissants… une promesse bien tenue.

Nouveau roman de Roméo Dallaire

18 Janvier 2011

Chronique sur :

« Ils se battent comme des soldats. Ils meurent comme des enfants. »

Auteur : Roméo Dallaire.

La généralité connaît l’homme ou du moins, a entendu parler de ce héros. Auteur du livre : « J’ai serré la main du diable », porté à l’écran et qui a remporté un énorme succès, il nous revient avec un second ouvrage dans l’univers sanglant de la guerre. Il nous raconte la face avilie d’un monde entaché de chair et de sang. Une frontière où il a côtoyé la mort. La mort sous toutes ses facettes. Y a goûté au-delà du permissif, au-delà de toute endurance psychologique.

En toute franchise, il nous dévoile l’horreur et la réalité des enfants soldats. Un fléau qui ne devrait plus exister… une souillure dans l’ordre des choses, une aberration quotidienne pour de jeunes innocents.

À la télévision, au cinéma dans les médias, partout, on traite du sujet. Mais jamais avec la vision de M. Dallaire. Jamais avec une telle prise de conscience. Jamais avec ce désir d’agir qui lui sangle l’esprit.

La lecture nous apprend comment des dictateurs, des monstres sans moralité, recrutent des enfants souvent dès l’âge de 9 ans. Autant filles que garçons et ce, à des fins militaires, à des ambitions personnelles sans égard pour leur valeur. Ils leur retirent toute identité. On les arrache à leur famille, leur lessive le cerveau afin d’effacer toute parcelle de sentiment humain. Le mot empathie s’éradique de lui-même pour ne devenir qu’un terme parmi tant d’autres. De ces petites choses sensibles qui ont déjà souri, aimé, rêvé, on en fait des machines de guerre, des machines à destruction massive. Ostracisés, ces élus n’ont qu’une voie : tuer ou survivre.

On estime à plus d’un quart de million le nombre d’enfants qui prennent part à des affrontements. De quoi tomber à la renverse. On leur apprend à ne plus pleurer, à ne plus rien ressentir que le désir du sang, du pouvoir de l’arme, de la sensation grisante d’appartenir à un groupe sans peur. À oublier le mot limite.

Comment peuvent-ils réagir? Comment peuvent-ils s’en réchapper? Privés de confort, souvent du strict minimum, forcés de bûcher très tôt pour survivre parmi des gens plus pauvres que la pauvreté elle-même, les enfants des pays défavorisés s’essoufflent avant même de connaître la vie.

Alors, les malheureux s’inclinent. Certains s’enrôlent volontairement. D’autres sont contraints de tuer leurs parents pour détruire une éventuelle porte vers un retour en arrière. Errer sans but est un effroyable fardeau pour de si jeunes personnes. Autant plier l’échine.

Pour les garder dans leurs rangs, on les récompense avec des privilèges : nourriture, vêtements, un toit où dormir, une fausse cellule familiale. Pour couronner le tout, on les embrouillés par des privautés d’adultes : sexe et drogues. Des dépendances souvent impossibles à contrôler qui accentuent le côté sombre de l’espèce que nous sommes. Donc, pour eux, il est bon de tuer, mal d’avoir pitié, comme révèle M. Dallaire.

Que faire alors?

Dans ce livre, Roméo Dallaire propose des alternatives pour punir les coupables de crimes contre l’humanité, pour sanctionner ceux qui enrôlent des enfants. Il dévoile des façons d’agir, des moyens plausibles afin de prêter main-forte à ces peuplades laissées- pour-compte.

Offrirons-nous notre appui à ce héros? Écouterons-nous ses appels à l’aide sans broncher? Continuerons-nous de fermer les yeux sur ce fléau? Toutes des questions auxquels nous devons réagir et contre tout, prendre conscience en allant de l’avant par des gestes concrets.

« Ils se battent comme des hommes. Ils meurent comme des enfants », un livre à découvrir. Un sentier à emprunter pour comprendre et redevenir humain en secourant son prochain…

© Tous droits réservés : Lolita Leblanc 2010/2011

L'autre homme de ma vie

14 Décembre 2010

Chronique:

Stephen McCaulay:

L'autre homme de ma vie

Tout d’abord, le titre et l’écrivain… ne connais pas. Mais je suis de nature curieuse… très curieuse… j’avouerais, fureteuse.

J’amorce la lecture de la jaquette qui mentionne que l’homme est l’auteur de 5 romans à succès : l’objet de mon affection (porté à l’écran aux États-Unis) L’art de la fugue, et Qui va promener le chien? La vérité ou presque (adapté en France) et Sexe et dépendances. Aussi qu’il est le fils de l’union secrète entre Woody Allen et Édith Wharton.

Entrée en matière alléchante.

Je me penche sur le synopsis, qui, entre les lignes, me suggère une histoire intéressante avec des rebondissements, sans doute quelques passages croustillants et peut-être de l’érotisme.

Qui d’entre nous n’a pas un côté voyeur? Qui ne souhaite pas partager les fantasmes d’autrui par procuration, découvrir une vision des plaisirs de la chair par la plume d’un étranger? Moi, je m’assume. Et j’adore cet univers interdit et souvent tabou. Et je vous révèle bien humblement que j’écris des scènes torrides. Donc, j’apprécie également la lecture cachée. Surtout lorsque maitrisée.

L’histoire tourne autour d’un ancien psychologue blasé de son métier qui bifurque comme cadre dans une grande entreprise à la tête du département d’aide intellectuel pour les employés. Homosexuel, il partage son quotidien avec un compagnon œuvrant dans le marché de la vente et l’achat de pièces d’art décoratif. Le second homme de sa narration – son amant secret- est un hétéro marié, père de famille qui cache sa double vie.

En plus de ces aventures extra-conjugales, à de multiples reprises, Richard (héros principal) nous raconte ses moments d’échanges verbaux avec son entraineur qui lui nous livre une vie en montagnes russes. Richard, maniaque de l’apparence physique, passe une grande partie de ses temps libres à se défoncer sur des machines en des séances intensives de remise en forme. Ce qui nous dirige sur des révélations émotives à quelques reprises.

Normalement, tous des éléments susceptibles de construire un roman excitant, rempli d’intrigues et de surprises. Pourtant… rien qui nous coupe le souffle.

La plume est agréable à lire. Le vocabulaire aussi. Le déroulement se suit bien. Hélas, pas de vague. Des banalités quotidiennes. Pas de scène chaude, ni d’engueulade. Je m’imaginais avoir à retenir mon souffle pour m’absorber en certains extraits ou juste me sentir ébranlée par des situations inusitées ou encore éprouver des moments de chagrin, de l’empathie pour les figures principales… néant.

Lorsque je me plonge dans un roman, je m’évertue à le terminer. Parfois, c’est ardu mais bon… Un moyen d’honorer les efforts de son créateur. Et en tout travail… on découvre de bons éléments. Oui, l’auteur maitrise l’écriture. Il connait le métier et n’en est pas à sa première œuvre. Cependant, aucun tambourinement émotionnel, aucun palpitation… pas de hâte à poursuivre ni d’envie de tout abandonner dans mes tâches domestiques pour m’y consacrer. En ce qui me concerne, le clame plat. L’auteur narre des problèmes de couple comme on en rencontre partout. Il décrit le quotidien de gens simples, dont son homosexualité pendant 315 pages. Et je précise bien : un quotidien réchauffé.

À mon avis, certains peuvent y trouver leur compte, aimer même et se laisser conquérir par Stephen McCauley. Toutefois, je ne crois pas avoir été séduit suffisamment pour m’absorber par une seconde œuvre.

Comme tous les goûts sont dans la nature et que la nature a tous les goûts, les miens se situent en d’autres pages.

À vous de décider si L’autre homme de ma vie vous met en appétit…

© Tous droits réservés : Lolita Leblanc 2010/2011

Margaret Trudeau

14 Décembre 2010

Chronique

Margaret Trudeau, son auto-biographie.

Trop d'abus tue la flamme... trop de mensonges l'étouffent... trop de non-dits érigent des frontières... trop de refus ouvre la porte vers la mort cérébrale… vers la fin.

Ce petit extrait personnel résume un peu ce qu’a traversé Margaret Trudeau. Une femme incroyable qui a vécu dans une cage presque toute sa vie. Ses propres barreaux, elle devait les remorquer partout, car ils émergeaient de son cerveau, d’une maladie peu connue, de préjugés trop ancrés dans les mentalités. Leurs noms : la maniaco dépression, la bipolarité. Des mots qui font frémir, des sentiers qui effraient le commun des mortels. Imaginez celui qui en est victime, qui le traîne comme un boulet qui doit chaque seconde de sa vie, combattre une facette de sa personnalité au risque de sombrer dans des phases destructives. Ouf!

Combien parmi vous connaissez de ces malheureux? Combien en avez-vous croisé sans vous douter de leur souffrance, de leur tristesse, de leur désespoir incommensurable? Plus d’un… et plus que cela.

En me plongeant dans la lecture de l’autobiographie de Margaret Trudeau en libre équilibre, j’ai découvert une femme incroyable! Une mère désemparée qui s’accrochait de toutes ses forces, une épouse incomprise qui ne cherchait qu’à répondre aux exigences sans doute trop édifiées, une conjointe aimante dont le mari se préoccupait plus de ses fonctions de premier ministre que de sa vie de couple… une personne qui se devinait différente depuis son enfance — quatrième fille de cinq — et qui s’ingéniait à se faire accepter, à trouver sa place.

Élevée à Vancouver dans les années 1950, Margaret se savait fantasque et lunatique. Pleurer, se fâcher, rire et se comporter dissemblablement des siens la déboussolaient. Pourtant, elle parvenait à deviner ce qui se profilait en elle. Ce qui sommeillait en attente de faux pas, de pouvoir contrôler sa nature. Âgée aujourd’hui de soixante ans et des poussières, elle fait sourire les gens lorsqu’elle mentionne que jusqu’à récemment, elle vivait sa période d’adolescence. Néanmoins, elle dit vrai. Elle révèle simplement son état d’esprit. Sa victoire contre son tempérament profond, sa lutte acharnée contre sa maladie mentale.

Je pourrais décrire sa première rencontre avec Pierre-Elliot Trudeau, l’homme qu’elle épousa alors que leur écart d’âge prévoyait déjà un échec. 28 ans. Énorme lorsqu’on prend conscience de l'abîme de réalité qui les a rassemblées. Religion opposée, éducation différente et surtout vison de la famille à des kilomètres. Mais au moins, l’amour pour leurs enfants a permis de les lier d’une manière profonde. Jamais, ils n’ont souhaité le malheur de l’autre. Jamais, ils n’ont œuvré à détruire l’individu. Une belle preuve de respect et ce, malgré leurs difficultés, au-delà la maladie de Margaret qui voulait qu’on l'écoute, qui aspirait à se sentir utile et non vivre comme une âme en peine errante dans les corridors de 24 Sussex.

Adorant concocter de petits plats, la grande Dame devait se battre contre les cuisinières pour s’accorder le plaisir de préparer des repas pour les siens. Devait affronter son mari pour le droit de dépenser pour ses propres besoins. Ce qui la plongeait dans des phases de manies dépressives, de changement de personnalité, d’autodestructions terrifiantes pour ses enfants et ses proches.

Si seulement Monsieur le Premier Ministre avait accepté qu’elle reçoive des soins appropriés et non des consultations de médecins inaptes à l’aider. Le mot psy devait faire frémir le pauvre homme politique. Préjugés… préjugés et encore des préjugés.

Si l'humain est parvenu à apprivoiser et développer une science susceptible d'aider les malheureux aux prises avec des problèmes mentaux, ne devrait-on pas plutôt applaudir et faire tout en notre possible pour les offrir aux nécessiteux? À quoi nous sert de fermer les yeux sur des faits tangibles? À mon avis, poursuivre sur cette lignée abaisse le niveau de progression de l’être humain. Il régresse dans le sens large du terme…

Comment une femme peut-elle vraiment s’épanouir alors qu’elle apprend chaque jour à réprimer ses émotions, à se montrer gentille et soumisse pendant que son esprit hurle à s'époumoner? Un authentique combat… un duel constant jusqu’au K.O. total de l’individu.

Une chance que Margaret a pu s’évader dans la montagne dans un chalet qui appartenait à M. Trudeau. Vivre dans la nature, respirer le grand air et ne plus avoir à faire semblant et se plier aux exigences de sa fonction de première dame lui ont permis de libérer sa véritable personnalité. Celle d’une femme simple, d’une mère fière de ses enfants, amoureuse des moments en famille et qui ne rêvait que de partir loin des médias qui la pourchassaient, la jugeaient, l’étiquetaient comme une dévergondée, une moins que rien, une honte pour la nation.

Si seulement « un » s'était penché sérieusement sans mauvaises intentions sur son cas, sans la critiquer, en l’écoutant réellement en lui donnant cette possibilité de s'exprimer avec franchise pour révéler ce qu’elle endurait en silence.

Non… inconcevable, ce genre de journalisme n’existant pas dans son univers. Que le sensationnalisme à l’époque. Pas de médias empathiques pour cette femme de qualité lapidée à plusieurs reprises. Quelle tristesse! Heureusement, les choses ont évolué et de ces perles qui veulent livrer la véritable marchandise, il en existe. J'en connais, j’en côtoie. Elle... n’a pas eu cette prérogative.

Je termine en vous suggérant fortement de plonger dans la lecture sur la vie de cette grande dame. Moi, je remercie Gary Daigneault pour ce privilège. Par choix, je n’aurais jamais songé à lire ce livre : Margaret Trudeau en libre équilibre. Pas dans mon créneau, pas dans ce qui m’interpelle. Pourtant, j’ai adoré, j’ai découvert, j’ai pleuré... ri... souri... me suit révoltée… m’enfin bref, j’ai grandi... évoluée dans une voix positive. Je me suis mise à sa place. En toute humilité, je réalise que je ne suis encore qu’une gamine devant cette personnalité attachante.

Merci Maggie, je vous souhaite tout le bonheur du monde et j’espère un jour pouvoir vous serrez la main et vous dire : « Bravo, vous êtes l’une des plus grandes… soyez heureuse, vous le méritez plus que quiconque… »

Lolita Leblanc

Première chronique

30 Novembre 2010

Chronique sur Margaret Trudeau

Son autobiographie: En libre équilibre.

http://lolitaleblanc.wordpress.com/

Chroniques à la radio

26 Novembre 2010

GRANDE NOUVELLE.

Dès jeudi le 2 décembre et tous les autres, à compter de 13 h, je deviens chroniqueuse littéraire à KYK RADIO « X » à l’émission de Gary Daigneault.

Je suis très excitée.

Les lectures seront choisies par l’animateur.

Pour moi… apprivoiser des sentiers non familiers. Tout un défi. Et j’adore les défis.

Ma première chronique traitera de Madame Margaret Trudeau. Histoire à suivre…

Promo de LA Rédemption de l'ange

12 Octobre 2010

Même si dehors, la nuit s’accrochait avec force, lorsque mon cadran a sonné ce matin, ce n’était pas très difficile de sauter du lit. Je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit. Des peurs irrationnelles, le manque de confiance en moi ou simplement, le trac de ne pas être à la hauteur???

Préparation en vitesse, pas le temps de poser une fesse pour déjeuner, de toute façon, la chaise m’aurait repoussée. Aussi, pas très faim…

Vite, dans l’auto. Direction : les studios de TVDL, à ville de La Baie.

Mon fidèle ami Jean-Luc Doumont m’y attendait déjà. Une perle ce type… nouveau dans ma vie, mais comme s’il en faisait parti depuis toujours. On se comprend, il me fait rire, il a vécu des trucs pas croyables et qui plus est, il croit en moi. Grâce à son concours, je vais promouvoir mon premier roman. Mon nouveau bébé, la sueur de mon front, le début de ce rêve après lequel je cours depuis… un bail. La Rédemption de l’ange.

Depuis hier, des commentaires entrent sur mon site web. Positifs… élogieux… émouvants! Quelle surprise! Lire les opinions me jette au plancher. Ceux des étrangers m’assomment. Surtout le premier. Difficile de réaliser que des inconnus ont acheté ton roman, l’ont lu et ont adoré. Méchante caresse pour l’âme. Pour couronner, le tout, on mentionne que mon style conviendrait pour le cinéma. Un truc que même l’animateur de radio a répété en onde. Incroyable!

Ben, voyons donc!!!!!!!!!! Me pincer… je dois me pincer… je vais me réveiller. NON!!!!!!!!!! Je refuse de sortir de cette stupeur confortable. Puisque j’écris ce que je rêve… je veux rêver ce que j’écris et dormir sur ce songe irréel.

Revenons à nos moutons… non, à nos oiseaux, plus aériens et de toute manière, j’adore ces petites bêtes.

Faire de la télé peut sembler facile. Pour une novice telle que moi, les caméras, les micros, le décor, tout… m’impressionne.

Puisque mon ami Jean-Luc est là, je peux respirer et attendre en souriant tout en observant l’invité qui me précède.

Et cette Lisa Blouin. Tellement gentille. Elle dégage un calme et une si belle personnalité.

Bientôt à moi… bientôt… déjà!!!!!!!!! Cela devrait bien se passer. On m’installe un truc pour mon micro, on m’invite à prendre place et… on tourne.

Plutôt agréable. Pas vu le temps filer. Les questions viennent une à une, mes réponses aussi. Je parle de ma passion, de ma carrière de designer d’intérieur qui est mon gagne-pain, de ma source d’inspiration et d’autres détails. Puis… j’entends le mot : « merci… »

L’entrevue se termine sur un sentiment de contentement dans le visage des gens qui m’entourent et surtout dans celui de mon accompagnateur. Ses félicitations prouvent que je m’en suis assez bien tirée. Que je n’ai pas dit trop de conneries!

Cette semaine, Lisa me remettra une copie de l’enregistrement. Bien hâte de la visionner. Normalement, je déteste me voir et surtout, m’entendre. Parfois, affronter ses peurs permet de les combattre et mieux de s’améliorer. Une chose essentielle à mes yeux. Impossible que tout soit parfait, du travail viendra par la suite.

13Hres, j’entre dans les studios de « KYK RADIO X » sur le boulevard des Saguenéens.

L’animateur, Gary Daigneault, est un taquineur né. Dès le début, il me divertit, me met à l’aise et encore une fois, le tout passe à une vitesse grand « V. Que de bons mots sur mon livre. Lui, il a passé une partie de sa fin de semaine à plonger dans l’univers de mes folies noctambules. Cette fois, je commence à accepter que ma plume puisse séduire un vaste public. Que j’ai peut-être du potentiel et que demain me réserve de grandes choses et pourquoi pas des voyages pour rencontrer d’autres lecteurs. On verra bien.

Pour l’heure, mon bonheur me procure un bien fou. Il me transporte.

Séduire les gens est une chose pour laquelle tout créateur œuvre avec fougue. En ce qui me concerne, mes pulsions émergent de mon sommeil, s’expulsent de mon subconscient pour s’écouler contre du papier vierge. Ensuite, les mots habitent mes doigts, guident mes mains et ouvrent cette fenêtre magique où patientent des dizaines voire même des milliers de héros prêts à faire voyager l’imaginaire.

Puisse la vie m’accorder le privilège de vous en faire profiter, de vous les présenter, de vous les offrir pour compagnons de voyage…

Merci à Jean-Luc… sans toi, cette journée n’aurait jamais vu le jour…

Lancement

1 Octobre 2010

Mes états d'âmes:

Quel événement incroyable!

Au moment de faire mes invitations, je me demandais combien serait intéressés, combien pourraient se libérer? À ma grande surprise, ils sont venus nombreux. Très nombreux. Naturellement, ma famille proche et mes amis. Sans leur soutien, qui sait si ce rêve aurait vue jour.

Étonnamment, un nombres incroyables de clients!

Designer d'intérieurs depuis un temps considérable, je circule dans la conception et le sur-mesure. Avec une fille formidable, une amie précieuse, Jacinthe Martel, nous avons monté une boîte qui roule depuis 16 ans. Décoration chez Nous située sur le boulevard Talbot à Chicoutimi.Toutes deux sommes de nature conviviale et nous développons des liens forts avec les autres. Nous adorons les découvrir, les annalyser, dépasser le simple contact professionnel. Selon nous, développer une belle complicité avec ceux qui nous consultent reste la base de notre entreprise. Ceux, qui nous visitent, ne sont pas que de simples numéros. Cesont des individus qui nous accordent leur confiance. Donc , ils méritent un service professionnel. Un moyen idéal pour consevoir un concept dans un environnement où ils seront heureux, confortables et satisfaits du résultat. L'objectif principal...

Pour réaliser les mandats, creuser dans leur personnalité se montre naturel et agréable. Surtout les écouter pour saisir ce qui les caractérise. Donc, la complicité entre eux et nous se forge de manière naturelle.

En toute modestie, je me suis permis de leur faire parvenir une invitation pour le lancement de mon tout premier roman: La Rédemption de l'ange. Premier tome d'une trilogie fantastique. Gens de Montréal, Québec, La Côte-Nord, Les escoumins, Chibougamau, le haut du Lac-Saint-Jean et j'en passe... tellement m'ont répondu. Et la file d'attente était longue... vraiment longue. Certains ont patienté jusqu'à 1h30 pour faire dédicacer leur livre. 350 invités pour un lancement alors que je suis une inconnue dans cette sphère... ayoye!

Alors merci... merci... mille fois merci!!!!!!!! Votre présence m'a touché jusqu'à l'âme, m'a transporté de joie.

Ce fameux soir dans la salle, une sorte d'aura planait au-dessus des têtes. Des fragments d'amour se distillaient parmi le public. Jamais éprouvé un truc pareil. Ce soir-là, vous m'avez offert une preuve de grand respect et en même temps, une escapade aux berges du paradis. Je suis convaincue que ce sentiment doit vous envahir en ce parallèle. Je l'ai frolé, y ai goûté, m'en suis abreuvé...

Le lendemain de cet événement hors du commun, s'engageaint les séances de dédicaces. Deux jours intenses et gratifiants. Des heures de bonheur et de moments magiques! La curiosité des jeunes me sidèrent toujours. Celle des amateurs de fantastiques me motive et la gentillesse des auteurs de la maison JKA m'oblige à les acclamer publiquement. Que de talents sous ce toit! Et que dire de la fondatrice, Madame Linda Roy? Une femme déterminée, une visionnaire authentique que je remercie pour sa confiance et l'accueil qu'elle m'a accordés.

Créer chez moi est une nécessité, un besoin viscéral... un carburant de vie. Si l'avenir remplit les promesses qu'elle m'a fait miroiter, demain j'évolurai en tant qu'écrivaine à temps plein. Pour l'heure, je glisse ma plume sur la table à dessin dans le plaisir d'implanter ma marque sur les murs de mes clients.

Au devant, vers ma destiné, je visualise la jour où ma plume laissera un souvenir indélibile... pouquoi pas, une saveur unique essentielle au quotidien de milliers de lecteurs...

Merci de votre soutien...

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